18 novembre 2015

Nous vivons sous la dictature du mondialisme immigrationnisme marchand


(Breizh-info.com) – Le samedi 21 novembre prochain, à Paris, la Fondation Polemia organise le 1er forum de la dissidence. Avec Béatrice Bourges, Renaud Camus, Philippe Christelle, Gabrielle Cluzel, Michel Geoffroy, Thibaud Gibelin, Jean-Yves Le Gallou, Robert Ménard, Charlotte d’Ornélas, Damien Rieu, Gabriel Robin et Julien Rochedy.
Placé sous le patronage des dissidents Jean Raspail, Edward Snowden et Alexandre Soljenitsyne, le rassemblement se veut être le fer de lance de de dissidence à l’ordre établi.
 
Pour en parler, nous avons interrogé le breton Jean-Yves Le Gallou.

Breizh-info.com : Quel est le concept de cette nouvelle initiative organisée par Polémia ?

J-Y Le Gallou : Nous vivons sous la dictature du « MIM » : le mondialisme immigrationnisme marchand . Il y a deux manières – complémentaires – de combattre cette dictature qui s’impose par la publicité, la propagande , la communication : la voie électorale ( malgré les injustices de l’accès aux médias) et la dissidence. C’est cette dernière voie que nous avons choisi d’explorer et de mettre en évidence lors de notre forum : comment parler , comment agir en dehors de de ce que veulent les faiseurs et les maîtres de l’opinion ?

Briezh-info.com : Avez des exemples de dissidence ?

J-Y Le Gallou : La dissidence, c’est désobéir aux faiseurs d’opinion. C’est penser et agir autrement. Marcher en forêt plutôt que déambuler dans les grandes surfaces commerciales. Éteindre la télévision. Apprendre aux enfants qu’il ne faut pas croire tout ce qu’on leur raconte à l’école.
Combattre la Novlangue : utiliser le mot de clandestin, non celui de « migrant » ; dire que le « mariage pour tous » est une foutaise. Reconnaître à la suite du général de Gaulle, repris par Nadine Morano, que « les Français sont avant tout un peuple de race blanche, de culture gréco-latine et de religion chrétienne ».
Prendre de la distance vis-à-vis des règles managériales des grandes entreprises et du jargon des consultants. S’émanciper des tableaux Excel et des Powerpoint. S’efforcer de parler français et délaisser le franglais et le basic English. Vaste programme, voyez-vous !

Briezh-info.com : Qu’est ce qui sera mis en avant au programme pour cette première initiative ?

J-Y Le Gallou : Trois thèmes seront abordés : la dissidence sur les valeurs et la rupture avec l’esprit de 1968 autour de Béatrice Bourges, la dissidence sur l’identité et le refus du grand remplacement avec Renaud Camus, l’art de la dissidence pratiqué par Robert Ménard.

Nous placerons ces interventions dans une perspective de combat politique. Face au pouvoir du « MIM « , le mondialisme immigrationnisme marchand, porté par les financiers et les médias ( et les partis politiques à leur remorque) promouvoir la révolte du peuple autour d’une triple alliance : l’opinion de plus en plus rétive, les intellectuels discordants , la « génération 2013 », ces vingt/trentenaire qui se sont levés lors des manifs pour tous et des combats identitaires.

Breizh-info.com : Est-elle amené à se répéter ?

J-Y Le Gallou : Sous une forme ou sous une autre oui. Polémia organise deux manifestations publiques par an : la cérémonie parodique des Bobards d’Or au printemps, la journée de réinformation à l’automne : ce forum est une forme particulière de cette journée.
Il vise aussi à mettre en évidence les forces idéologiques montantes. Et à souligner les changements de cycles historiques en cours : épuisement du cycle des Lumières, rejet croissant du cycle de culpabilisation commencée en 1945 ( « shoah », colonisation, esclavage), achèvement du cycle de déconstruction entamée en 1968.

Breizh-info.com :Vous êtes un des leaders de cette « dissidence » intellectuelle et médiatique. Les colloques ont-ils aujourd’hui encore un succès, un intérêt dans la situation de crise que nous traversons ? Ne sont-ils pas trop « parisiens » et finalement peu connectés avec la réalité vécue par les Français en région ?

J-Y Le Gallou : Question piquante mais juste. Je vous accorde que débattre le cul sur une chaise est une forme confortable de …dissidence. Reste que le verbe précède l’action . Et que la réflexion permet de la construire. En fin les idées , les mots , les pratiques se répandent de manière virale : ce colloque a donc une vocation épidémique.
Permettez-moi d’ajouter que nos intervenants – intellectuels de combat (Camus, Ménard, Bourges, Geoffroy ) ou « génération 2013 » (Rochedy, d’Ornellas , Robin, Rieu ) – ont tous à leur actif de splendides actions dissidentes, des poursuites judiciaires, des gardes à vue !

Photo : DR
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