La terminologie américaine considère qu'une fusillade de masse commence à trois morts. Mais si l'on inclut les personnes blessées qui n'ont pas perdu la vie, ce ne sont pas 45 fusillades de masse qui ont eu lieu en 2015. Le chiffre monte à 294.
Selon le décompte officiel du FBI, la tuerie qui a fait 10 morts dans une université de l'Oregon est la 45e depuis janvier 2015. Pour USA Today, qui a mené une enquête minutieuse, cela correspond en moyenne à une tuerie tous les quinze jours.
Aussi impressionnants qu'ils soient, ces chiffres sont encore très loin de rendre compte de la gravité du problème, selon les militants de Mass Shooting Tracker. Ce projet participatif documente depuis 2013 toutes les tueries perpétrées sur le sol américain, mais avec ses propres critères car ses créateurs contestent ceux du FBI.
Pour le FBI, un "mass shooting" (fusillade de masse) est une fusillade qui a fait au moins trois morts. Les fusillades dans lesquelles deux personnes ou moins ont été tuées sont donc ignorées, même si l'on dénombre de nombreux blessés.
Compter les victimes plutôt que les morts
Plutôt que de compter les morts, Mass Shooting Tracker préfère parler de personnes touchées par les balles, qu'elles perdent la vie ou non, et toujours à partir de trois victimes. Dans ce cas, les chiffres sont radicalement différents, et donnent la mesure de la violence quotidienne. Selon leurs relevés, les Etats-Unis ont connu pas moins de 294 tueries pour la seule année 2015. Soit, en moyenne, plus d'une par jour.
Le Washington Post a utilisé ces données pour les représenter sous la forme d'un calendrier: on y voit qu'il ne s'est pas passé une seule semaine sans qu'au moins quatre fusillades aient été commises, avec à chaque foi un bilan d'au moins trois blessés.
En plaçant ces 294 fusillades sur une carte, on a un aperçu de leur nombre et de leur concentration géographique. Leur couleur correspond aux nombres de personnes tuées: tous les points en jaune sont les fusillades qui ont échappé aux statistiques du FBI, qu'elles aient fait 8 blessés, comme le 21 août à Durham, ou 11, comme le 20 juin à Detroit.
C'est en ajoutant à ces données celles de la violence par armes à feu et les chiffres de la violence policière par arme à feu que l'on peut mesurer la véritable ampleur de ce phénomène qui frappe les Etats-Unis.
Source
Selon le décompte officiel du FBI, la tuerie qui a fait 10 morts dans une université de l'Oregon est la 45e depuis janvier 2015. Pour USA Today, qui a mené une enquête minutieuse, cela correspond en moyenne à une tuerie tous les quinze jours.
Aussi impressionnants qu'ils soient, ces chiffres sont encore très loin de rendre compte de la gravité du problème, selon les militants de Mass Shooting Tracker. Ce projet participatif documente depuis 2013 toutes les tueries perpétrées sur le sol américain, mais avec ses propres critères car ses créateurs contestent ceux du FBI.
Pour le FBI, un "mass shooting" (fusillade de masse) est une fusillade qui a fait au moins trois morts. Les fusillades dans lesquelles deux personnes ou moins ont été tuées sont donc ignorées, même si l'on dénombre de nombreux blessés.
Compter les victimes plutôt que les morts
Plutôt que de compter les morts, Mass Shooting Tracker préfère parler de personnes touchées par les balles, qu'elles perdent la vie ou non, et toujours à partir de trois victimes. Dans ce cas, les chiffres sont radicalement différents, et donnent la mesure de la violence quotidienne. Selon leurs relevés, les Etats-Unis ont connu pas moins de 294 tueries pour la seule année 2015. Soit, en moyenne, plus d'une par jour.
Le Washington Post a utilisé ces données pour les représenter sous la forme d'un calendrier: on y voit qu'il ne s'est pas passé une seule semaine sans qu'au moins quatre fusillades aient été commises, avec à chaque foi un bilan d'au moins trois blessés.
En plaçant ces 294 fusillades sur une carte, on a un aperçu de leur nombre et de leur concentration géographique. Leur couleur correspond aux nombres de personnes tuées: tous les points en jaune sont les fusillades qui ont échappé aux statistiques du FBI, qu'elles aient fait 8 blessés, comme le 21 août à Durham, ou 11, comme le 20 juin à Detroit.
C'est en ajoutant à ces données celles de la violence par armes à feu et les chiffres de la violence policière par arme à feu que l'on peut mesurer la véritable ampleur de ce phénomène qui frappe les Etats-Unis.
Source
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.