13 août 2015

Si vous pensez que les ignorants sont bénis, ne lisiez pas cet article...

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Si vous pensez que les ignorants sont bénis, il est peut-être préférable que vous ne lisiez pas cet article. Non seulement je vais balayer la croyance de la soi-disant reprise économique mais prouver en fait que la situation actuelle est bien pire que celle qui a précédé la crise de 2008.

En 2007, l’optimisme était de mise dans la population. Les maisons rénovées se vendaient comme des petits pains avec un gros profit à la clé, la bourse se portait comme un charme et le chômage était relativement bas. Ce fut alors la crise de 2008. Pendant un moment, on a cru que la fin du monde nous attendait. Bien sûr, il tient toujours debout mais il ne s’agissait que d’une première vague de soucis. La prochaine sera celle qui balayera véritablement tout sur son passage.

Malheureusement, en raison des années de stabilité relative que nous avons vécues depuis, beaucoup d’Américains pensent que Barak Obama, Janet Yellen et le reste de l’équipe à Washington ont réglé les problèmes engendrés par la crise. Alors que les chiffres disent tout le contraire, des millions de gens pensent que la situation est plus ou moins normalisée. Apparemment, nous sommes incapables de tirer les leçons du passé. Lorsque nous allons vivre le prochain revers économique, les dommages seront encore plus importants vu que la dernière crise nous a davantage fragilisés.

Dans la liste des graphiques que je vais vous présenter, je voudrais que vous vous concentriez sur la dernière zone grisée de chaque graphique, qui représente la dernière récession. Comme vous pourrez le constater, la situation économique actuelle est bien pire qu’en 2008. Ce qui signifie que nous sommes moins bien équipés aujourd’hui pour faire face à une nouvelle crise.

1 - La dette américaine

Juste avant la crise de 2008, la dette américaine s’élevait à un peu plus de 9 trillions de dollars. Depuis, elle a presque doublé. Est-ce positif ou négatif ? La réponse est évidente. Et tandis que Barak Obama nous assure que les déficits sont sous contrôle, la dette a augmenté de plus d’un trillion de dollars en 2014 (…)

 

2 - La dette globale aux États-Unis

Durant les 40 dernières années, la dette globale (État, ménages, entreprises, collectivités locales, etc.) aux États-Unis a explosé pour atteindre des niveaux astronomiques. Notre société vit par le crédit ce qui a des conséquences dévastatrices. En 1975, la dette totale atteignait environ 2,5 trillions de dollars. En 2007, elle s’élevait à environ 50 trillions pour s’approcher aujourd’hui rapidement de la barre des 60 trillions.


3 - La vélocité de la monnaie

Lorsqu’une économie est saine, l’argent a tendance à changer de main et à circuler assez rapidement dans le système. Il est donc logique que la vélocité de la monnaie ait fortement baissé durant la dernière récession. Mais pourquoi continue-t-elle de ralentir ?



4 - Le taux de propriétaires

Saviez-vous que le nombre d’Américains qui possèdent leur logement est tombé à un plus bas de 20 ans ? Traditionnellement, la propriété immobilière est le signe d’appartenance à la classe moyenne. La dernière récession a particulièrement touché cette classe sociale, il n’est donc pas étonnant que le taux de propriétaires ait baissé durant cette période mais pourquoi la tendance se poursuit-elle ?


5 - Le chômage

Barack Obama se plaît à nous répéter que le chômage baisse. Mais comme je vais l’expliquer plus loin dans cet article, cette baisse est avant tout due à des artifices comptables. Ci-dessous, vous pouvez voir le ratio de la population qui occupe un emploi par rapport à la population active. Juste avant la dernière récession, un peu plus de 63 % de la population active travaillait. Durant la récession ce chiffre est tombé à 59 %, pour y rester pendant plusieurs années. Récemment, ce chiffre vient de dépasser la barre des 59 % mais nous sommes encore très loin des niveaux d’avant la crise alors que la prochaine arrive à grands pas.


6 - Le taux de participation à la population active

Comment Obama peut-il dire que le chômage a fortement baissé ? Tout simplement parce que chaque mois, le gouvernement élimine de la population active des milliers et des milliers de chômeurs de longue durée car Washington estime que cette inactivité signifie qu’ils ne cherchent pas un emploi. De ce fait, le taux de participation à la population active ne cesse de baisser depuis la fin de la dernière récession.

 

7 - Le taux d’inactivité chez les jeunes hommes

Si les choses s’améliorent, pourquoi de nombreux jeunes se tournent-ils les pouces ? Juste avant la dernière récession, ce taux d’inactivité était de 9 %, et à l’heure qu’il est, de 12 %.

 

8 - Le revenu médian des ménages

Non seulement il y a moins d’Américains qui travaillent aujourd’hui par rapport à la dernière récession mais la qualité des emplois se dégrade également. Il s’agit de l’un des facteurs qui expliquent le déclin marqué du revenu médian des ménages. J’ai souvent évoqué ces chiffres mais il est important de les rappeler. Dans les États-Unis d’aujourd’hui, la plupart des Américains ne gagnent pas assez d’argent pour faire partie de la classe moyenne avec un salaire.

 

Les chiffres suivants proviennent de l’administration de la sécurité sociale :

39 % des travailleurs américains gagnent moins de 20.000 $ par an. 52 % des travailleurs américains gagnent moins de 30.000 $ par an. 63 % des travailleurs américains gagnent moins de 40.000 $ par an. 72 % des travailleurs américains gagnent moins de 50.000 $ par an.

Nous connaissons tous des gens qui travaillent à mi-temps car ils ne trouvent rien d’autre. Alors que la qualité des emplois diminue, les chiffres ci-dessus ne pourront que se détériorer.

9 - L’inflation

Alors que nos revenus stagnent, le coût de la vie continue d’augmenter. Par exemple, depuis 2000, le coût de la nourriture et des boissons a augmenté de presque 50 %.

 
 
10 - La dépendance au gouvernement

Alors que la classe moyenne américaine se réduit comme peau de chagrin et que de nombreux Américains ne peuvent plus faire face seuls au coût de la vie, la dépendance au gouvernement atteint des niveaux sans précédent. Par exemple, le gouvernement fédéral dépense pour les food stamps un budget supérieur de 2 fois à celui de 2007. Dans de telles circonstances, comment peut-on oser parler de redressement économique ?

 

Qu’en pensez-vous, la situation s’améliore ou se détériore ? Pour moi, il est évident que la situation est bien pire que celle de 2007. (…) »

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