21 juin 2015

Déchirer le voile de l’hypocrisie

Seule l’opération-vérité permettra de dissiper le brouillard qui étouffe la société française et met la patrie en danger.

Il est bon que chacun avoue sa position sans la camoufler par des attitudes complexes et parfois sournoises. Ainsi, il y a une loi imposant la laïcité et qui est respectée par tous depuis 1905. Or, cette loi est bafouée chaque jour, dans les rues, par des militants de l’islamisme qui revendiquent avec arrogance le droit de se distinguer des Français par le vêtement, le culte extérieur, la langue, et pas seulement par religion mais souvent pour agresser et choquer les convictions d’autrui.

La tension s’accroît de jour en jour et tout incident vient alimenter la mise en cause de la paix civile. Les signes extérieurs de cultures incompatibles provoquent la collision et le rejet dans la mesure où on craint de moins en moins la sanction de la loi.

C’est ce moment sensible qu’a choisi le recteur de la mosquée de Paris pour relancer l’affaire des mosquées, en risquant de détériorer plus gravement le climat relationnel. Après avoir choisi avec « délicatesse » le jour de la Pentecôte pour poser à nouveau ce problème, il vient de remonter au créneau de l’opinion pour proposer de récupérer les églises qu’il prétend vides et donc devenues disponibles pour le culte musulman. Il faut considérer l’arrière-plan de cette question qui ne se réduit pas à une opportunité immobilière. L’acuité de la proposition ne relève pas seulement d’un besoin accru de pratiques religieuses mais plutôt de l’afflux continu de l’immigration, sous toutes ses formes, et mal maîtrisée par les pouvoirs publics. Poussés par cette masse peu soucieuse de se fondre dans le milieu d’accueil, les responsables de l’islam de France suivent cette pression pour s’engager sur le terrain d’un rapport de force en vue d’obtenir l’extension du droit de cité pour leur religion.

Or, face à cette obstination qui s’apparente à la conquête de la société française, le gouvernement se croit tenu de marquer son intérêt officiel et même sa sympathie, en multipliant les gestes d’écoute et de dialogue, qui diffèrent de l’indifférence silencieuse que lui impose la laïcité à l’égard des autres religions, par ailleurs victimes des plus lâches attentats.

Quelques repères peuvent aider à y voir plus clair. On a compris que ceux qui encouragent la cohabitation pacifique sont en fait convaincus par le métissage ou le multiculturalisme. Or, cette nouvelle philosophie à la mode signifie la fin de notre propre culture.

L’Église de France est maîtresse de ses lieux de culte, avec le concours des fidèles qui apportent une part de leurs ressources personnelles, sans escompter des financements étrangers. Ils n’entendent pas livrer leurs églises en déshérence. De plus, ils condamnent toute ingérence indélicate dans la crise de spiritualité due aux faux dieux et au Veau d’or de notre temps.

Les musulmans, comme les autres confessions, doivent s’habituer à respecter ceux qui depuis 2000 ans portent leur foi chrétienne indissolublement liée à la culture de la France et qui ne supporteraient pas, demain, de devoir s’excuser d’exister et d’être encore en vie !

Ceux qui ont choisi l’hospitalité de la France doivent se comporter en citoyens et non comme des conquérants de la société. Seule la citoyenneté permet de surmonter les différences dans la paix républicaine.

C’est le moment de dire haut et fort ce que veulent les Français !

Paul Bernard
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