Le tribunal correctionnel de Libourne l'a condamné ce jeudi à 18 mois de prison, dont 9 mois avec sursis, et placé sous mandat de dépôt à l'issue de l'audience. Une peine assortie de 3 ans de mise à l'épreuve sous contrôle judiciaire, obligation de suivi psychologique et de travail.
Le jeune homme reconnaît les faits mais affirme avoir pris du recul depuis cette période. Il a quelques jours après fermé le compte Facebook sur lequel il avait posté des messages. "Je regrette profondément mes propos. J'ai pas réalisé ce que j'écrivais, j'ai pas pensé aux familles des défunts qui ont été froidement assassinés. C'est impardonnable ! Je l'ai réalisé quand j'ai compris que ma femme allait donner la vie" a-t-il ajouté en pleurs avant de décrire sa plongée dans le radicalisme...
Une démonstration qui n'a pas convaincu le procureur Christophe Auger. "Ces faits sont graves, ils sont susceptibles d'avoir entraîné d'autres dans ce mouvement. Aujourd'hui, il semble se repentir et semble avoir pris conscience de la gravité de ce qu'il a pu écrire. Son discours est très structuré. Est-ce sincère ou préparé ?" Parce que l'apologie du terrorisme fait "trembler le fondement de la démocratie", le parquet a requis deux ans de prison dont un avec sursis.
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