21 mars 2015

"Vivre ensemble", de force, rue Dejean, Paris 18e...

Le rue Dejean se trouve juste à la sortie du métro Château Rouge à Paris 18. Depuis des années des centaines de vendeurs à la sauvette y agissent en toute impunité. Jours après jours, les riverains sont confrontés aux mêmes vendeurs qui bloquent la circulation de la rue et les entrées des immeubles. Ils utilisent des cartons pour fabriquer des étals qui sont jetés par terre en fin de journée, laissant la rue dans un état épouvantable.


Les riverains écrivent régulièrement au préfet de police et à la marie du 18e pour signaler la présence des vendeurs à la sauvette et dénoncer l'état déplorable de leur rue. Plus que de belles réponses écrites les riverains veulent un vrai changement !!!

Je poste des vidéos depuis décembre 2011 pour rendre compte de ce qui se passe dans ma rue. Voyez-vous du changement ?

On trouve de tout rue Dejean, faux Vuitton, faux Chanel, produits pour blanchir la peau très dangereux, bijoux, Iphone et autres smartphones, poissons séchés et pleins d'autres produits alimentaires qui ne sont pas passés par les douanes.

Ce commerce illégal dure depuis des années et les actions des pouvoirs publics sont inefficaces. La rue Dejean est pourtant dans la zone de sécurité prioritaire Château Rouge/ Goutte d'or depuis plus de deux ans. Presque tous les jours des CRS sont stationnés près de la station de métro mais cela ne dissuade en rien les vendeurs.

Les vendeurs à la sauvette de la rue Dejean ne sont pas, pour la plus part d'entre eux, des nécessiteux. Certains vendeurs (surtout vendeuses) peuvent se faire jusqu'à 600 euros certains jours. Lorsqu'ils se font interpeller on leur confisque leur marchandise et ils reçoivent une amende de 35 euros. Rien de plus, le lendemain ils sont de nouveau dans la rue avec de nouvelles marchandises.

Je vis à 500 mètres du deuxième monument le plus visité de France : le Sacré Cœur. Tous les jours des centaines de touristes descendent à la station Château Rouge pour le visiter et se retrouvent au beau milieu du « bordel » de ma rue. Laisserait-on faire la même chose au pied de la Tour Eiffel ?

J'aime mon quartier pour sa diversité culturelle. J'aime ma rue et ses habitants. Je n'aime pas les vendeurs à la sauvette qui pensent que la rue est à eux et peuvent y faire ce qu'ils veulent.

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