28 janvier 2015

Il a free ? Il a rien compris !

Alors déjà, vous avez ces salopards de FREE, bande de gauchiards tordus à qui, allez donc savoir pourquoi, j’ai confié le soin de me fournir accès à Internet. Pour la seconde fois en moins d’un mois je me retrouve en panne, complètement coupé du monde, incapable aujourd’hui de sortir mon petit article dominical ! Plein de braves gens doivent s’interroger sur mon sort, voire s’inquiéter pour moi… Surtout qu’un blog, finalement, quand on n’en a rien à foutre on ne le consulte pas, on l’ignore, voilà tout. En conséquence, le jour où vous arrêtez vous faites de la peine à ceux qui vous aiment bien sans apporter le moindre plaisir aux autres puisque, par définition, ils ne vous lisent pas. Et, pour ce qui me concerne, l’immense cohorte de ces derniers ne saura jamais à quel point je lui dis merde tous les Dimanches… un peu comme si je soufflais dans un violon (comme quoi on peut toujours demeurer poli en dépit des circonstances).

Histoire de ne pas rester complètement sec je me résous, donc, à pondre un petit billet différé que je mettrai en ligne le jour où les sbires du milliardaire socialo dont j’ai oublié le nom – et sans accès internet pour le retrouver c’est macache – voudront bien justifier les soixante euros qu’ils me piquent le 15 de chaque mois.

Cela dit, encore une belle semaine à la con. Rien que la cérémonie de remise du passeport franchouille au « héros » du supermarché cacher, pour vous mettre en condition on pouvait difficilement trouver mieux ! La République n’a jamais craint le ridicule, on peut même dire, d’ailleurs, qu’elle ne craint rien du tout la pauvre vieille, vu que la République dans le genre ectoplasme je la mets au même niveau que tous les dieux inventés par l’Humanité depuis son origine jusqu’à nos jours. Les types style « je suis Charlie » qui adorent la République, ne valent pas mieux à mes yeux que les serviteurs zélés des divinités de tout poil depuis Moloch ou Toutatis jusqu’au Bon Dieu des Chrétiens et même l’autre, celui dont il faut se garder de causer sous peine de rafale d’arme automatique. Donc le brave Malien, ex-clandestin bombardé symbole national pour l’occasion, s’est vu naturalisé français dans les salons de la Place Beauveau, sur le front des media en chaleur et en la présence auguste du Premier Ministre soi-même et en personne. Même un discours, ils lui ont fait bredouiller au malheureux impétrant-empêtré, obligé de faire semblant de lire les quelques lieux communs minables appris par cœur phonétiquement pour la circonstance, le sous-titrage antiope ayant fait le reste. Mais bon, n’est-ce pas, un sans-papiers sub-saharien qui aide plus ou moins la flicaille à enchrister un musulman d’Afrique Noire, on ne pouvait tout de même pas laisser passer une occase pareille, pas vrai ? Surtout dans les circonstances !

Du coup Manolo le Catalan (ou peut être bien son conseiller en com) ça lui a instillé l’idée de l’ « apartheid ». Voilà un truc dont personne jusqu’à présent n’avait osé faire usage à propos de la situation des populations d’origine africaine installées sur le sol français. Il faut dire que ces politicards de merde ne savent plus comment appeler le monstre affreux qu’ils ont créé ; mais de là à aller chercher le vieux système concocté par les Afrikaners pour se protéger ! Une connerie monumentale, certes, mais propre à débâcler des fleuves d’encre virtuelle, à « faire le buzz » comme on dit aujourd’hui et ça, le camarade Vallsounet, il adore, on l’a déjà vu tant de fois à la manœuvre, avec le succès qu’on sait ! Faut dire aussi que pendant tout l’épisode Charlie, Culbuto a raflé la mise, l’autre a dû se contenter de ramasser les miettes tout en bouillant comme une onde waterloosienne dans l’urne du vieux Totor. Alors pour frapper un grand coup et ramener les folliculaires de son côté il a sorti la grosse artillerie, le petit Manuel, l’apartheid, rien que ça ! Eh bien, que voulez-vous, ça a fonctionné au poil, tout le monde a rebondi dessus du plus éminent des échotiers Germanopratins jusqu’aux obscurs blogueurs de province genre votre serviteur. Un tabac, en somme, plus c’est gros mieux ça passe comme dirait mon pote Rocco. Ne nous étendons pas plus longuement sur le sujet, il n’en vaut pas la peine, contentons-nous de saluer l’artiste : comme homme d’état on peut sûrement trouver beaucoup mieux mais en tant que saltimbanque il n’a pas son pareil !

Toutefois, pendant qu’en France on se divertit en cérémonies baroques et discours psychédéliques, le monde continue de courir sur son erre. L’ « Etat Islamique » se la coule douce, en prenant juste garde aux quelques bombinettes parcimonieusement lâchées par des aviations occidentales soucieuses avant tout d’éviter de prendre des risques. En ce moment-ci ce sont les Japonais qui fournissent les têtes à décapiter aux caméras HD du « Calife » Al Baghdadi. Apparemment ça n’a pas l’air de déchaîner les passions, un peu comme Boko- Aram si vous voulez, ça zigouille ferme mais dans l’indifférence générale… l’assassinat fait bien meilleure recette dans Paris qu’au fin fond de l’Irak ou de la brousse africaine…d’un côté ça peut paraître flatteur…sauf que nos « terroristes » en tireront évidemment les conséquences qui s’imposent… Comment elle disait cette pauvre Jeannette Bougrab, la veuve familialement répudiée du camarade Charb ? Voilà : « la France est en situation pré-insurrectionnelle, nous aurions mieux fait de partir ! ». Oui, elle a dit ça la bonne dame mais faut pas lui en vouloir, c’était sous le coup de la douleur. Parfois le chagrin peut pousser à la sincérité, à l’oubli momentané de mentir, même ces gens-là !

Je passerai rapidement sur la consternante guerre du Dombass, preuve que le vingt et unième siècle ne vaut pas mieux que ses prédécesseurs. Entre Européens hautement civilisés et prétendument raisonnables on peut encore s’étriper comme des Katangais pour s’arracher des morceaux de territoire ! Si nous avions encore des doutes sur les malheurs susceptibles de nous tomber dessus du jour au lendemain, cette consternante affaire suffirait à les dissiper. Je ne sais pas si notre lamentable Union-Européenne est au moins capable de nous éviter cette sorte de conflit mais dans l’affirmative ça vaudrait le coup d’essayer encore de la sauver.

Je survolerai également le «quantitative easing » puisqu’ainsi on appelle la planche à billets du camarade Draghi, lequel veut à tout prix nous inonder de fausse monnaie histoire de relancer un peu cette chère inflation ! Faut que les prix montent pardi, sans quoi on est foutu… T’en fais pas, Mario, inflation ou pas on est foutu quand même ! D’ailleurs y a qu’à voir les Grecs, tiens, ceux-là,

contrairement à FREE, ils ont tout compris : on met les communistes au pouvoir et on fait comme Lénine, on ne rembourse plus les sous que nous ont prêté les copains ! Au fait, qui c’est qui l’avait eu dans le troufignard, l’emprunt russe ? Ben oui, nos aïeux Franchouilles, (j’en ai une pleine valise au grenier, comme tout le monde). Et puis vous savez : l’Histoire ce n’est jamais qu’un éternel recommencement…

Je vous souhaite une bonne semaine (pour ce qui est du Dimanche, c’est FREE qui l’a foutu en l’air).

Et merde pour qui ne me lira pas.

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