National Socialisme : Un restaurant russe à Paris subit les dommages collatéraux de la propagande gouvernementale

Les médias français aux ordres assènent une propagande anti-Poutine depuis de nombreuses années. Celle-ci a pris durant les six derniers mois un ton hystérique et intégralement mensonger. Sanguisterrae vous relate ici une anecdote démontrant le niveau d’inculture politique de nombreux « citoyens » français.

Svlitana et son mari, tous deux de nationalité russe, sont arrivés en France en 2000 et ont ouvert La Table russe, un restaurant proposant une cuisine familiale et traditionnelle bon marché dans le cinquième arrondissement de Paris [1]. Depuis les récents événements en Crimée, ils sont victimes d’une campagne de harcèlement de la part de passants, de coups de téléphone anonymes, d’insultes publiques et de divers actes de vandalisme (véhicule professionnel dégradé, serrure de leur commerce sabotée).

S’ajoutent à cela les remarques désobligeantes de la part de clients les sommant de se justifier sur la politique de Poutine vis-à-vis de la guerre civile qui secoue l’Ukraine. Comme si de simples commerçants pouvaient être responsables de la politique des dirigeants russes (politique saine et équilibrée selon nous, mais c’est un autre sujet). Ces agissements illustrent ô combien l’emprise idéologique qui s’exerce sur les Français au quotidien, cette fois sur la communauté russe en France, qui ne pose pourtant guère de problèmes.

La Table russe a vu son chiffre d’affaire chuter dangereusement depuis, au point de menacer l’existence de ce petit commerce, et a même été contrainte à une fermeture partielle pendant deux semaines. Le commissariat de quartier affirme ne rien pouvoir faire (en aurait-il été de même pour un restaurant casher, nous posons la question) en dépit des nombreuses plaintes de Svlitana. Depuis, le couple envisage sérieusement de liquider son commerce, de quitter la « patrie des droits de l’homme » et de rentrer dans la « dictature » qu’est redevenue la Russie...

L’équipe de Sanguisterrae

Notes

[1] 1 rue de l’École Polytechnique.

 

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