01 août 2014

Les Etats-Unis confèrent le statut d’allié à la junte nazi au pouvoir à Kiev



Les services gouvernementaux étasuniens, canadiens, anglais et australiens principalement orchestrent une campagne de propagande d'une violence inouïe au regard des normes internationales contre la Russie et son président. Pas un jour sans que soit claironnée la responsabilité directe et personnelle de Poutine, traité d'assassin, responsable de crime de guerre.


Ils appliquent à la lettre la citation de Hitler :
''Un mensonge répété dix fois reste un mensonge ; répété dix mille fois il devient une vérité''

Quelle que soit la radio, la chaine de télévision, le journal, une seule version est martelée : Poutine et les russes sont responsables de la mort des 300 passagers du MH17.

Face au rouleau compresseur de cette propagande hystérique soigneusement orchestrée il reste peu de place pour ceux qui voudraient faire entendre une autre version.
un exemple des discours haineux au Canada ; ''La colère gronde dans le monde contre les séparatistes pro-russes qui se sont précipités pour retirer les corps de victimes de l'accident dans l'est de l'Ukraine.''

On se souvient du 11 septembre 2001, comment les étasuniens ont martelé la responsabilité de Ben Laden, conditionnant le public afin de lui faire accepter l'invasion de l’Afghanistan et la guerre contre l'Irak comme inéluctable, nécessaire et justifié.

Il est impossible de ne pas faire le rapprochement avec ce quoi nous assistons, les méthodes sont les mêmes. Nous assistons en directe à la diabolisation de la Russie et de Poutine et à la préparation des esprits à une confrontation militaire avec la Russie.

La violence de la propagande étasunienne permet de comprendre qu'ils ne tiendront pas compte des résultats d'une quelconque enquête dont les résultats viendraient contredire la responsabilité annoncée sans preuves des miliciens anti-Kiev.

Comment ne pas comprendre que les étasuniens recherchent uniquement un prétexte et que la véracité des faits n'a aucun intérêt pour eux.
Ils se fichent de prouver qui a détruit le vol MH17 car malgré toute la technologie de surveillance à leur disposition, pour laquelle ils ont dépensé des dizaines de milliards de dollars chaque année, les agences de renseignement américaines n'ont pas montré la moindre preuve prouvant la responsabilité des indépendantistes ou des russes.

Bien que les circonstances de la destruction de MH17 restent matériellement inconnues, (bien que l'on commence à avoir assez une idée précise du déroulement des évènements depuis que, notamment, les russes ont donné leur version), les chiens de guerre d'Obama et de la CIA appellent à une confrontation militaire directe avec la Russie à travers les principaux '' organes d'informations'' des états-unis, de l'Angleterre et de l'Allemagne.
La campagne hystérique de dénigrement et d'humiliation à laquelle nous assistons est orchestrée et fabriquée depuis les états-unis, il est flagrant que ces '' organes d'informations'' reprennent les mêmes formulations et les mêmes accusations, dépeignant Poutine comme un meurtrier dépravé.

Contrairement à la crise des missiles de Cuba de 1962, pendant laquelle l'administration américaine avait évité la diabolisation de l'URSS et de ses dirigeants, nous assistons à une surenchère dans les accusations et le dénigrement de la part des étasuniens et de leur féaux les plus fidèle contre Poutine et la Russie.

Nous assistons en directe aux mêmes campagnes que celles orchestrées contre Slobodan Milosevic, Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi, Bachar al-Assad.

Poutine n'ignore rien du résultat de ces campagnes de propagande.
La Serbie a été bombardée et Milosevic est mort mystérieusement en prison.
L'Irak a été envahi et Hussein exécuté.
La Libye a été envahi, et Kadhafi a été sauvagement torturé et lynché.
Quant à Bachar al-Assad, les Etats-Unis ont initié une insurrection sanglante qui a entraîné la mort de plus de 100.000 Syriens.

Qui peut croire que Poutine ignore le sort qui lui est réservé par les étasuniens.
La campagne de calomnies et de conditionnement du public contre la Russie est savamment orchestrée, chacun jouant sa partition.

Les Etats Unis et leurs alliés accusent (sans fournir de preuves), et ils sont relayés par les '' organes d'informations'' qui feignent de s'indigner de la complaisance et de la passivité des occidentaux face au criminel Poutine, insistant avec force que le temps de la diplomatie est terminée.

Si le temps de la diplomatie est terminé, cela veut donc dire que la guerre est imminente !

Certains ''commentateurs avisés'' n'hésitent pas écrire que "Poutine n'a pas beaucoup à s'inquiéter quand il regarde les forces alignées contre lui. Obama, comme le chef d'une nation épuisée par la guerre, a exclu toutes les options militaires, y compris la fourniture d'armes à l'Ukraine. "

Comme on peut le constater, la situation n'a rien avoir avec la crise des missiles de 62, rien à voir n'avoir non plus avec le 11 septembre, la violence verbale est d'un autre registre, Poutine n'est pas encore accusé de manger de petits occidentaux au petit déjeuner mais patience, cela viendra !

Dans son éditorial, intitulé « Un tissu de mensonges », The Economist suit le même scénario, accusant l'Occident de flottement. "Les Allemands et les Italiens prétendent vouloir garder les voies diplomatiques ouvertes, en partie parce que les sanctions nuiraient à leurs intérêts commerciaux. la Grande-Bretagne appelle à des sanctions, mais elle est réticente à nuire aux intérêts de la City qui profite de la manne russe.

Les accusations de faiblesse des uns et des autres envers la Russie et envers Poutine sont un message et une menace à l'intentions des nations européennes pas trop chaudes pour un conflit dont les conséquences seraient incalculables.
Les étasuniens et leurs plus fidèles chiens de guerre viennent de mettre en œuvres de nouvelles sanctions ce mercredi 30 juillet, pourtant rien ne permet de justifier cette décision prise en urgence.

Que recherchent les étasuniens sinon la confrontation ?
 La Russie à fait savoir que cela ne serait pas sans répercussion.

Marche à la guerre nucléaire ?

Washington vient d'accusé la Russie d’avoir enfreint un traité nucléaire majeur, en procédant à des essais de missiles nucléaires.
Parallèlement, Les représentants des deux partis du Congrès américain ont soumis à l’examen de la chambre basse le projet de loi conférant à l’Ukraine le statut d’allié militaire des Etats-Unis, donc plus besoin de l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan.
Mais en même temps les étasuniens et les députés du parti nationaliste Svoboda ont proposé de restituer à l'Ukraine son statut de puissance nucléaire, "De quelle puissance nucléaire peut-il s'agir si l'Ukraine ne possède (…) ni écoles scientifiques, ni technologies nécessaires à la fabrication d'armes nucléaires ? Elle ne possède même pas les matières premières destinées à ces fins. La réponse est évidente : des armes nucléaires américaines y seront déployées", a indiqué M.Sivkov lors d'une conférence de presse à RIA Novosti.
Ce qui n'est qu'un prétexte utilisé par Washington pour déployer des armes nucléaires en Ukraine, considère Konstantin Sivkov, président de l'Académie russe des problèmes géopolitiques.

"Les Etats-Unis installent à bord de chasseurs tactiques appartenant à des pays dénucléarisés des équipements permettant d'utiliser des armes nucléaires de fabrication américaine, faisant de ces États des pays nucléaires. Voici une preuve d'une violation directe de la loi et du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires", a expliqué M.Sivkov.
Selon lui, tout ceci peut être perçu comme une démarche antirusse : "Pourquoi l'Ukraine aurait-elle besoin d'armes nucléaires américaines ? Bien entendu, contre la Russie".

Effectivement, pourquoi l'Ukraine aurait besoin d'armes nucléaires ?

La bande de fascistes aux commandes à Washington ne font même pas semblant d'attendre l'enquête sur le crash du MH17, ils viennent de franchir une nouvelle étapes dans leur marche en avant à la guerre, ils ne s’embarrassent plus de faux semblants, ils confèrent le statut d'allié à la junte nazi au pouvoir à Kiev et font cadeau de l'arsenal nucléaire.

Quel que soit le résultat à court terme de la gestion de cette situation par les états-unis et de leur alliés, comment comprendre cette insouciance des conséquences ?

la Russie reste une puissance qui contrôle le deuxième plus grand arsenal nucléaire du monde !

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