08 juillet 2014

Zone Interface

Ce discours est un dialogue entre un enseignant et son élève, et il est consigné pour sa valeur instructive, ainsi, d’autres personnes peuvent les utiliser.

Étudiant : Je méditai ce matin et j’ai été distrait par les bruits de mes amis étudiants. Y a-t-il une technique pour bloquer ces distractions afin que je puisse mieux me concentrer sur ma méditation ?

Enseignant : Qu’espères-tu accomplir avec cette meilleure concentration ?

Etudiant : J’arriverai à méditer avec une plus grande clarté, ce qui amènera une plus grande lucidité.

Enseignant : Je vois. Est-ce que cette plus grande lucidité comprend la perception que le monde extérieur n’est pas une distraction vis-à-vis du monde intérieur, mais plutôt un catalyseur pour apprendre ?

Etudiant : Ainsi, vous dites que je ne devrais pas m’inquiéter à propos des distractions quand je médite ?

Enseignant : Est-ce que l’inquiétude n’est pas la source de ta distraction ?

Etudiant : Je suppose que oui. Mais si ces distractions
 
Enseignant : Il n’y a pas de distractions. Il y a des phénomènes du monde extérieur – des vibrations qui voyagent dans l’éther à partir de sources que tu ne contrôles pas. Ceci, et rien d’autre.

Etudiant : Mais ces vibrations influencent mon esprit et mes facultés de concentration. La concentration n’est-elle pas une composante vitale d’une méditation réussie ?

Enseignant : De nouveau, ce qui influence ton esprit, ce ne sont pas les vibrations externes mais ta façon d’y réagir.

Etudiant : Alors, comment puis-je changer mon attitude pour avoir plus de succès dans mes méditations ?

Enseignant : Est-ce que ce problème est seulement lié à tes méditations ?

Etudiant : C’est pendant mes méditations que je le constate le plus.

Enseignant : As-tu remarqué la peur ou le stress que le monde extérieur t’apporte également ?

Etudiant : Oui.

Enseignant : Et cette peur ne ressemble-t-elle pas à une distraction ?

Etudiant : Je suppose.

Enseignant : Ainsi, sans elle, n’aurais-tu pas tendance à sombrer dans l’auto-satisfaction ?

Etudiant : Je ne pense pas.

Enseignant : La peur, et toutes les soi-disant émotions négatives, sont peut-être des distractions, mais elles sont autant de catalyseurs et de stimulants de l’action. N’est-ce pas ?

Etudiant : Je comprends votre remarque, mais ces vibrations et ces peurs m’éloignent de mes études spirituelles et me font suivre un comportement qui n’est pas en accord avec celui d’une personne spirituelle.

Enseignant : Et comment se comporte une personne spirituelle ?

Etudiant : Elles sont équilibrées et bienveillantes. Elles gardent leur calme en face des distractions et des peurs. Elles respirent la paix et sont des modèles de compassion. Elles manifestent un amour divin envers tous.

Enseignant : Tu as très bien décrit un saint mythique, et non pas une personne spirituelle.
Même dans la plus profonde obscurité, une personne spirituelle peut découvrir la lumière.
Elles sont des chercheurs de vérité et elles abritent un millier de personnalités différentes.
Elles ne sont pas des diseurs de vérité. Elles ne sont pas des chantres de vérité. Elles ne sont pas saintes. Elles sont des chercheurs de vérité.

Etudiant : Ma définition est un peu idéaliste, je le reconnais, mais pourquoi est-ce important dans la discussion à propos de la peur et des distractions ?

Enseignant : Est-ce que tu ne t’interroges pas sur ce qui fait le comportement d’une personne spirituelle, et sur ta perception des défauts reliés à cette image ?

Etudiant : Vous suggérez que tout ceci peut être attribué à cette mauvaise perception fondamentale ?

Enseignant : Oui. C’est une partie significative de ce qui donne de l’énergie à ta réaction vis-à-vis de la peur et des distractions. C’est une forme d’auto-jugement qui définit ta réponse au monde extérieur. En t’attachant à l’image et au comportement de ce que tu crois être une définition d’une personne spirituelle, tu évalues tes performances, et en cela, tu failliras à coup sûr.

Etudiant : Mais si je suis frustré à cause de l’image idéale que j’ai du comportement à suivre, voulez-vous dire que je dois seulement modérer mes espérances et qu’ainsi ma frustration prendra fin ?

Enseignant : Pourquoi tes frustrations prendraient-elles fin ? Dans quel but choisis-tu d’expérimenter le contentement et le calme ? T’es-tu incarné dans ce monde pour éprouver calme et volupté ?

Etudiant : Je dis seulement que je désire faire la preuve de valeurs spirituelles – parmi lesquelles la paix et le contentement

Enseignant : Les valeurs spirituelles ont autant à faire avec l’agitation et le stress qu’avec la paix et le contentement. Les valeurs spirituelles ne sont pas monotones ni affables.

Etudiant : Mais vous semblez dire que les valeurs spirituelles ne sont pas définies et embrassent... toutes choses.

Enseignant : Tu as commencé ce dialogue avec l’opinion que tu étais gêné par les bruits extérieurs qui t’empêchaient de pratiquer avec succès la méditation. Je t’ai alors fait remarquer que le problème n’était pas le bruit ou la distraction, mais plutôt ta perception étroite de ce qu’est un comportement spirituel et de ce qui ne l’est pas.

Etudiant : Oui, je suis d’accord, mais pourtant le comportement spirituel n’est pas la colère, la haine et l’avidité. Vous êtes bien d’accord avec cela, n’est-ce pas ?

Enseignant : Si tu définis de façon trop étroite quelles sont les actions et les activités qui font un comportement spirituel, tu deviendras non seulement le juge de toi-même mais de tous les autres aussi. Tu fermes involontairement ta zone interface.

Etudiant : Qu’est-ce que la zone interface ?

Enseignant : La zone interface est l’aspect de ta conscience qui interagit avec l’espèce avec laquelle tu partages une biologie commune.
Elle est physiquement contenue dans ton ADN, qui agit comme un point de jonction à l’intérieur d’un vaste réseau, ultimement connecté à la Source Première.

Etudiant : Et quel est ce vaste réseau ?

Enseignant : L’ADN est à la fois un réseau à l’intérieur du corps individuel en même temps qu’un point de jonction à l’intérieur du « corps » collectif de l’espèce, ou mémoire génétique. L’espèce humaine est connectée par ce réseau, ce qui est rendu possible grâce à l’ADN.

Étudiant : Ainsi vous dites que ce qui se passe à l’intérieur de moi, est transmis à tous les êtres humains ?

Enseignant : La Zone Interface est comme un ordinateur sur un réseau. Tu n’es pas conscient du réseau à moins d’y établir une interface avec ton ordinateur. Pour accéder au réseau, et récupérer et partager l’information, tu dois être devant ton ordinateur. De même, la Zone Interface requiert que tu y portes ton attention, pour accéder à ce réseau qui englobe l’espèce entière.

Etudiant : Vous dites que je peux communiquer avec tous ceux qui sont humains ?

Enseignant : La Zone Interface est la créatrice du langage – tous les langages. Le langage est encodé dans cet aspect de l’ADN et il bouillonne jusqu’à la surface de l’expression humaine. Cela veut dire que l’ADN humain apporte le langage à l’espèce et reçoit le langage de l’espèce. C’est une porte qui s’ouvre dans les deux directions.

Etudiant : Dites-vous que je peux communiquer avec mes frères humains – au niveau de l’ADN – à travers les mots ?

Enseignant : Oui.

Etudiant : C’est plutôt difficile à croire.

Enseignant : Est-ce que ce n’est pas ce que font les mantras et les affirmations, dans ton corps ?
Ces mots et ces fréquences ne te changent-ils pas, même physiologiquement ?

Etudiant : Oui, j’y crois d’après mon expérience, mais vous dites que ces mêmes mots communiquent par-delà mon corps, jusque dans l’espèce dans son ensemble. C’est un concept difficile à comprendre, encore moins à croire.

Enseignant : Cela ne communique pas automatiquement avec le réseau ADN, pas plus que tes pensées ne sont communiquées automatiquement
au réseau informatique. Pour le réseau informatique, tu dois transformer tes pensées en mots et les entrer, grâce à un clavier, dans ton ordinateur, puis choisir le chemin, pour envoyer tes pensées jusqu’au réseau.

Etudiant : Je comprends comment cela s’applique au réseau informatique, mais comment cela fonctionne-t-il sur le réseau ADN ?

Enseignant : La Zone Interface est l’équivalent d’un accès informatique et elle requiert logiciel et activation pour accéder au réseau.

Etudiant : Et quel est le logiciel et comment puis-je l’activer ?

Enseignant : Tu désires savoir cela avant de désirer comprendre pourquoi tu voudrais accéder
au réseau ADN ?

Etudiant : Ma curiosité est allée au-delà de ma logique. Pouvez-vous me dire pourquoi je voudrais établir une Zone Interface ?

Enseignant : La Zone Interface est le lieu de rencontre des niveaux physiques et énergétiques. C’est le transport du langage entre les deux mondes vibratoires. C’est la porte depuis l’individu jusqu’à l’espèce. Elle est hautement appropriée dans la plupart des espèces biologiques, mais les humains ont fermé cette porte à travers l’expression de leurs individualités et les poursuites de leurs ego.

Etudiant : Vous parlez de conscience de groupe... comme les fourmis et les abeilles ?

Enseignant : Oui, mais il y a d’innombrables espèces qui ont cette capacité et qui l’exercent.

Etudiant : Si les humains ont fermé cette porte, il doit bien y avoir une raison.

Enseignant : C’est l’action de polluer la mémoire génétique qui a gardé cette porte fermée.

Etudiant : Polluer la mémoire génétique ?

Enseignant : Les pensées sont la seule véritable forme de pollution pour l’espèce humaine.
Au-delà de la pure expression de l’instinct, les pensées assemblent le langage et le langage assemble le comportement. Ce comportement peut être destructeur pour la mémoire génétique de l’espèce, et peut entraîner de sévères limitations, dans sa capacité à discerner l’âme du porteur de l’âme.

Etudiant : Alors les humains apprennent à s’identifier au porteur de l’âme et pas à l’âme ?

Enseignant : Oui.

Etudiant : Et qui ferme la porte ?

Enseignant : Les humains..., subconsciemment, ils savent que c’est dans leur meilleur intérêt de fermer cette porte, pour empêcher des dommages irréversibles dans la mémoire génétique.
Intuitivement, ils savent qu’un temps viendra où cette porte sera réouverte, et où la Zone Interface sera de nouveau accessible à l’humanité.

Etudiant : Et comment sera-t-elle ouverte ?

Enseignant : Il y a des individus choisis qui ouvriront cette porte, dans le but de transformer la mémoire génétique de l’espèce. Ces individus incarnent ce qui va arriver à l’espèce humaine.
En un sens, ils sont des voyageurs temporels qui apportent le futur des capacités humaines dans le temps présent. Ils transmettent d’abord la vision future, puis les outils pour activer les autres.

Etudiant : J’ai l’impression que je ne comprends toujours pas le but de tout ceci.

Enseignant : C’est en grande partie par l’activation du réseau ADN que l’espèce humaine découvrira le Grand Portail, parce que l’accès à la mémoire génétique, est essentiel à cette découverte, tout comme sera activée la communication extra-sensorielle entre ceux qui sont destinés à assembler les parties constituantes de la découverte, et à mettre ensemble les sept pièces du puzzle.

Etudiant : Comment accède-t-on à la Zone Interface ?

Enseignant : Tu veux savoir comment y accéder avant de comprendre l’effet que cet accès aura sur toi ?

Etudiant : De nouveau, mon impatience prend le dessus. J’ai envie de comprendre ce que cet accès signifiera pour moi. S’il vous plaît, expliquez-moi.

Enseignant : La Zone Interface est le point d’accès pour activer la conscience de groupe de l’humanité. Si l’humanité peut agir en tant que conscience collective, tandis que ses membres restent ancrés dans la plénitude de leur individualité, les humains seront capables de rééquilibrer la terre, et d’intervenir comme co-créateurs d’une nouvelle terre, avec une influence qui pourrait s’étendre jusqu’aux niveaux galactiques.

Etudiant : Comment ? Comment tout cela se passe-t-il ?

Enseignant : La Zone Interface est une composante importante de la découverte du Grand Portail, et elle sera connue comme l’élément de connexion de l’espèce humaine, qui unifiera sa mémoire génétique ; et, par cette unification, déclenchera son pouvoir et sa capacité à trouver des solutions aux défis naturels de la vie planétaire.

Etudiant : Et comment cela touche-t-il un individu comme moi ?

Enseignant : En choisissant d’accéder consciemment à la Zone Interface, tu utilises la mémoire génétique avec une plus grande clarté.
Il en résulte des processus de pensée plus pénétrants et une intuition accrue. Cela développe aussi les perceptions extra-sensorielles, qui permettent de soigner à distance et de communiquer à distance.

Étudiant : Qu’en est-il à propos de la communication dans la mémoire génétique ? Vous disiez que la porte s’ouvrait dans les deux directions.

Enseignant : C’est une révélation bien plus sensible et que je ne ferai pas, avant que tu n’aies progressé plus avant dans ton entraînement. Je crois que nous pouvons commencer avec le mode réceptif avant d’explorer la transmission elle-même.

Étudiant : Comment dois-je faire pour me mettre en mode réceptif ?

Enseignant : C’est par le langage naturel. Comme je le disais, la Zone Interface opère à l’intérieur des constructions du langage puisqu’elle contient tous les archétypes du langage.

Etudiant : Alors quels mots dois-je prononcer ?

Enseignant : D’abord, le langage n’est pas nécessairement fait de mots. Il peut être visuel et musical tout aussi bien, avec le tempo, la fréquence, la modulation, etc...

Etudiant : Lequel est le plus efficace ?

Enseignant : Le plus efficace est de commencer avec une image conceptuelle claire de la Zone Interface et de savoir comment elle peut être activée, pour devenir plus réceptif en tant qu’onde porteuse de la mémoire génétique.

Etudiant : Comment puis-je faire cela ?

Enseignant : Te souviens-tu comment je disais que l’ADN pouvait spontanément se configurer selon des structures en trou de ver ?

Etudiant : Oui.

Enseignant : Ces structures sont extra-sensorielles et ne se conforment pas aux constructions tri-dimensionnelles de l’espace-temps. Elles s’élèvent et disparaissent dans leurs configurations, en réaction spontanée à toute une variété de stimuli.

Etudiant : Comme les affirmations et les mantras ?

Enseignant : Oui. Elles sont comme des vaisseaux programmés, en un sens, parce que l’individu peut reprogrammer son ADN cellulaire, de telle façon que cela accroît son intuition ou augmente son accès à la mémoire génétique.

Etudiant : Comment cela se passe-t-il précisément ?

Enseignant : L’image de la structure en trou de ver, son impermanence et sa spontanéité, la façon dont tout cela se passe en-dehors des structures tri-dimensionnelles de l’espace-temps, le mode d’échange de l’énergie qui est réciproque, l’image de l’ADN en tant que réseau inter-espèces – tous ces éléments améliorent ta vision du processus.

Etudiant : J’en ai une image conceptuelle, mais c’est loin d’être clair.

Enseignant : Tu ne peux pas avoir une image mentale claire de quelque chose qui se déroule en-dehors des structures de l’espace-temps. Cependant, si tu compares l’image que tu as maintenant avec celle que tu avais il y a dix minutes, c’est infiniment plus précis, tu ne trouves pas ?

Etudiant : Je suppose, puisque je n’avais aucune image avant.

Enseignant : Exactement.

Etudiant : Cette image conceptuelle – aussi vague soit-elle – est suffisante pour moi qui commence ?

Enseignant : Non. Tu dois l’installer dans l’œil de ton mental et contempler l’extraordinaire mécanique de ce processus. Comment l’ADN est autant de vrilles d’un organisme prodigieusement complexe, qui vit énergétiquement en-dehors du corps humain, mais qui a aussi des équivalences tri-dimensionnelles, qui communiquent, accumulent et traitent l’information, laquelle réside surtout dans la structure intuitive du système corps-cœur-mental.

Etudiant : Mais y a-t-il un mot ou un son spécifiques que je doive émettre pour activer ou améliorer ma réception de la mémoire génétique ?

Enseignant : Si tu as un ordinateur qui n’est pas connecté au réseau, que te faut-il ?

Etudiant : Un port de connexion.

Enseignant : Et un logiciel ?

Etudiant : Oui, une interface de quelque nature.

Enseignant : Et tu as besoin d’un mot de passe.

Etudiant : Quelquefois.

Enseignant : Et pourquoi un mot de passe est-il requis dans certains cas ?

Etudiant : Parce que l’information est confidentielle ou seulement destinée à certains individus.

Enseignant : Ainsi tu peux avoir un ordinateur, une connexion, un logiciel d’interface, et si tu veux obtenir l’information, tu peux avoir besoin d’un mot de passe. Que dire de l’information qui est accessible à chacun, sans mot de passe. Est-elle utile ?

Etudiant : Il se pourrait.

Enseignant : Si tout le monde peut obtenir cette information, est-elle vitale, puissante et catalytique ?

Etudiant : Je suppose que non.

Enseignant : Pourquoi ?

Etudiant : Parce qu’elle n’est pas protégée.

Enseignant : Je vois. Ainsi l’information la plus vitale et la plus puissante sera cachée de tout un chacun, car elle ne pourrait pas être à l’abri des individus sans scrupules qui risqueraient de pervertir et d’utiliser cette information de façon inappropriée ?

Etudiant : Oui.

Enseignant : Imagine que chacun dans l’espèce humaine, sans liens avec l’âge ou le statut social, ait un ordinateur. Chaque personne peut accéder à son ordinateur, mais seulement quelques-uns ont une connexion au réseau. Parmi eux, quelques-uns ont un logiciel d’interface. Dans ce groupe, un petit pourcentage a élaboré un contenu à installer sur ce réseau, et parmi eux, une très petite fraction a créé un contenu qui peut être qualifié d’inspirant pour ceux qui s’aventurent sur le réseau.
Maintenant, une plus haute autorité – appelons-la Dieu – insère des informations dans le réseau, mais les protège avec un mot de passe.
À qui penses-tu que Dieu donnera le mot de passe ?

Etudiant : Le groupe qui a élaboré un contenu inspirant et qui a accès au réseau.
Enseignant : Il y a de la vérité dans cette analogie et aussi une légère erreur. Dieu n’est pas intéressé par la protection de la vérité à propos du réseau ADN. Les humains le font eux-mêmes.
Tout le monde a le « mot de passe » aussi sûrement que chacun peut respirer, mais la plupart croient qu’ils sont dans le groupe qui n’a pas de connexion informatique au réseau, aussi ils n’essaient même pas d’accéder au réseau. Et la petite fraction qui connaît ce réseau, croit qu’il est protégé par un mot de passe.

Etudiant : Mais si nous avons le mot de passe, nous ne l’utilisons pas ?

Enseignant : Nous ne savons pas comment.

Etudiant : Pourquoi ?

Enseignant : Comme je le disais tout à l’heure, l’humanité a oublié cette aptitude, car elle est plus intéressée par l’exploration de l’ego individuel, que par la formation et l’évolution de la conscience de groupe.

Etudiant : Pouvez-vous me dire quel est ce mot de passe ?

Enseignant : Tu dois avoir l’image conceptuelle et tu dois garder l’affirmation suivante clairement dans ton esprit et dans ton cœur :
je suis toujours connecté à mes frères et sœurs de tous les temps et de tous les espaces. Ce qui est connu d’eux, je peux le connaître. Ce qui est trouvé par eux, je peux le trouver. Ce qui vient d’eux, je peux l’être. Dans tout ce que je fais, puisse l’esprit de tous avoir de l’emprise sur l’esprit d’un seul.

Etudiant : C’est le mot de passe ?

Enseignant : C’est une affirmation encodée. Elle active la Zone Interface en toi. Elle stimule
la connexion entre toi et la mémoire génétique de l’humanité.

Etudiant : Mais le mot de passe est quelque chose d’autre ?

Enseignant : Tu cherches la clé qui ouvrira la serrure quand tu n’as pas encore trouvé la porte.
Sois patient. Toutes les questions spirituelles sont un processus d’échange entre le monde du système corps-cœur-mental et les dimensions intérieures de l’âme.
La Zone Interface est le pont connecté entre toi et l’espèce. Ce que tu désires c’est la connexion et non pas l’isolement. C’est faire un pas en avant dans la conscience de groupe et non juger de son imperfection. C’est offrir tes talents à cet être consolidé et non pas au Dieu forgé à ton image.
Le mot de passe est seulement une métaphore pour accepter cette attitude de base et lui donner autorité dans le cœur de ton cœur et le mental de ton mental. Cette attitude doit avoir la primauté dans ton être.

Etudiant : Mais n’est-ce pas le cas déjà ?

Enseignant : Par la nature même de tes premières déclarations dans ce dialogue, ce n’est pas le cas.

Etudiant : Pourquoi ? Qu’ai-je dit de si évident ?

Enseignant : Tu considérais tes condisciples comme autant de distractions pour ton étude. Tu ne t’en rappelles pas ?

Etudiant : Je vois ce que vous voulez dire.

Enseignant : Le mot de passe n’est pas une formule magique ou un mantra ou une affirmation.
C’est la construction, au cours du temps, d’une attitude qui devient inhérente à ton caractère.
Lorsque tu pourras citer l’affirmation que je t’ai donnée et savoir dans ton cœur et dans ton mental que tu vis vraiment cela depuis des mois, ou peut-être des années, alors tu auras un accès transparent à la mémoire génétique que tu cherches.

Etudiant : Merci pour votre éclairage. Je comprends ce que je suis venu apprendre aujourd’hui.
Il me reste une dernière question.

Enseignant : Quelle est ta question ?

Etudiant : L’affirmation énonce que quoi que je fasse, puisse l’esprit de tous l’emporter sur l’esprit d’un seul. Est-ce que l’esprit d’un seul n’est pas une métaphore pour la Source Première ? Et si c’est le cas, pourquoi devrais-je placer ma confiance dans la mémoire génétique à la place du Créateur ultime de toute vie ?

Enseignant : L’esprit d’un seul, c’est toi. La Source Première n’est pas l’esprit d’un seul ni l’esprit de tous. Elle est l’Esprit de Tout..., dans la mesure où la Source Première peut être assimilée à un esprit.

Etudiant : Ainsi, l’esprit de tous est une métaphore de la mémoire génétique de l’humanité ?

Enseignant : Oui. C’est un terme ancien, encodé. Ton ADN entend en fait cette affirmation, et les « trous de vers » de connexion se forment alors spontanément.
La Source Première, et ceux qui s’occupent du chemin évolutif de l’humanité, encodent une facette de la mémoire génétique comme un outil qui sera utile dans la découverte du Grand Portail. Cette affirmation particulière est utile pour accéder à cette région spécifique de la mémoire génétique. Ce n’est pas en phase avec tous les aspects de la mémoire génétique.

Etudiant : Je comprends. Je vous remercie.

Enseignant : Tu es toujours le bienvenu. 
 
Organisation Enseignante Lyricus
Discours 5
La Zone Interface 


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