Aux commandes de la FDJ de 1989 à 1993, M. Colé accuse l'entreprise, détenue à 72 % par l'Etat, d'avoir trompé pendant des années les joueurs en leur faisant croire qu'il y a dans les jeux de grattage « une égalité des chances qui n'a jamais existé ».
« Je me tiens à la disposition des magistrats afin, s'ils le souhaitent, d'être entendu », a-t-il déclaré assuré, entendant appuyer la procédure pénale opposant l'entreprise à Robert Riblet, un ingénieur à la retraite qui met également en cause la répartition des gains des jeux de grattage.
DES TICKETS PAS RÉPARTIS AU HASARD
Robert Riblet mène un combat acharné contre la FDJ depuis qu'il s'est aperçu que les tickets n'étaient pas répartis au hasard, mais par livrets.
Dans trois livrets sur quatre, il n'existe qu'un seul « gros lot », supérieur ou égal à 20 euros, les autres tickets étant soit perdants soit porteurs de montants « dérisoires ». Une fois le « gros lot » remporté, les tickets continuent d'être vendus, ce qui constituait, selon lui, une « rupture d'égalité » entre les joueurs.
Après la révélation de l'affaire dans la presse, l'entreprise avait modifié, en 2007, le règlement de ses jeux de grattage. Il porte désormais la précision suivante : « Au moment de votre achat, certains lots ou certaines catégories de lots ont peut-être déjà été remportés. »
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