En effet, les récentes erreurs de langage dans les discours ou entretiens du Président sont très troublantes. Lorsqu’il dit, dans son allocution – enregistrée – du lendemain du scrutin européen, « pourtant, les partis européens progressent », il oublie le mot « anti », inversant ainsi complètement le sens de sa phrase. Lundi, dans une interview à France Bleu Limousin, il dit deux fois, calmement, qu’il « faut lutter contre l’immigration ». On imagine facilement que ce n’est pas exactement le fond de sa pensée. Pourtant, il le dit, le répète, tranquillement, sans précipitation : « Bien sûr, qu’il faut lutter contre l’immigration. »
Faut-il rappeler qu’il avait évoqué, face à Jean-Jacques Bourdin en début de mois, « l’enlèvement » de Leonarda, avant de corriger en parlant d’arrestation ?
Curieux de comprendre ce phénomène, je me suis tourné vers la plus importante association américaine consacrée à la maladie d’Alzheimer pour y chercher les signes avant-coureurs du développement de cette pathologie.
L’ALZ établit une liste de 10 points qui indiquent Alzheimer, liste qu’on trouvera traduite en français belge ici :
Je retiendrai quatre des dix points.
- Problème de langage : le patient atteint de la maladie d’Alzheimer oublie les mots simples ou utilise les mots dans un sens qu’ils n’ont pas.
- Erreurs de jugement : un patient atteint de la maladie d’Alzheimer commet souvent des erreurs de jugement. Il peut tellement s’investir dans une activité qu’il en oublie tout. Il s’habille aussi de façon illogique.
- Problèmes de pensée abstraite : les chiffres perdent leur contenu. Le patient souffrant de la maladie d’Alzheimer a des problèmes dans ses opérations financières.
- Perte de l’esprit d’entreprise : le patient atteint de la maladie d’Alzheimer n’est pas motivé à faire quoi que ce soit.
Honnêtement, ces quatre points ne vous rappellent-ils pas quelqu’un ?
On le sait, les institutions protègent le Président contre tout « impeachment » à l’américaine. On ne peut le destituer. Sauf… s’il devient patent qu’il n’est plus en mesure de diriger la nation. Au-delà des petits avions qui survolent nos côtes en invitant François Hollande à démissionner, c’est peut-être du côté médical que viendra la solution aux maux de la France. Et s’il faut poser la question de manière claire, faisons-le ici : François Hollande est-il en pleine possession de ses moyens intellectuels ? Qui nous le garantira ?
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