Remis en main propre aux salariés contre décharge, un courrier est accompagné d’un questionnaire de mobilité relatif au reclassement à l’étranger. Après la première question « Accepteriez-vous un reclassement à l’étranger ? », une autre se montre plus précise : « Si oui, accepteriez-vous un reclassement dans l’un des pays suivants ? » La Belgique arrive en tête de liste. Rien de surprenant. Un Intermarché est par exemple implanté à Mouscron, à quelques minutes de Wattrelos et de la voie rapide urbaine menant à Lille. Les autres destinations sont plus surprenantes. La Pologne, le Portugal, les pays « du Balkan » (sic). Restent les aspects sociaux : « Avez-vous des restrictions à formuler s’agissant de la rémunération susceptible de vous être proposée pour un poste à l’étranger ? », demande le questionnaire. Ouvrant la sous-question : « Niveau minimal de rémunération ». Dernière interrogation : « Avez-vous éventuellement d’autres restrictions s’agissant des caractéristiques des emplois susceptibles de vous être proposés (nature de l’emploi, temps de travail, congés payés, conditions de travail) ? »
« Une première étape »
Interrogée, la direction régionale d’Intermarché explique que ce formulaire ne représente qu’une « première étape » et que « d’autres formulaires de mobilité suivront dans les semaines qui viennent ». « Évidemment, d’autres solutions seront proposées aux salariés, souligne une porte-parole. Dans la grande agglomération lilloise, nos enseignes comptent une vingtaine de magasins. »
Une cellule d’aide au reclassement vient d’ailleurs d’être ouverte à Lille-Sud. Cependant, tous les magasins de la chaîne ayant le statut d’indépendant, les licenciés ne pourront pas s’attendre à des embauches systématiques dans les Intermarchés voisins.
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