22 mars 2014

L'Ukraine en faillite intégrée à l'UE, afin d'être dépecée...



Le volet politique de l'accord d'association avec Kiev a été signé vendredi à Bruxelles.
Jeudi soir, les Européens s'étaient montrés timides dans la formulation d'éventuelles sanctions collectives contre des secteurs économiques clés en Russie (Paul : normal, ces sanctions seraient intenables pour l'Europe et les US !). Vendredi matin, ils n'ont pas hésité à infliger une vexation politique à Vladimir Poutine (Paul : à bon ? Poutine à tout gagné dans cette affaire, il lâche un pays en faillite totale et récupère un immense porte-avions ouvert sur la méditerranée : la Crimée !). Les chefs d'État et de gouvernement ont paraphé le «volet politique» de l'Accord d'association avec l'Ukraine. Le volet commercial, moins symbolique, suivra, à une date encore indéterminée.


C'est le même document qui avait conduit le Kremlin à tordre le bras de l'ex-président Viktor Ianoukovitch pour qu'il renonce à la signature le 21 novembre, déclenchant du même coup les manifestations (Paul : de fascistes) qui ont mené au coup d'état de Kiev. Quatre mois plus tard, la boucle semble bouclée et le message de l'Europe revient à dire à la Russie qu'en annexant la Crimée, elle a perdu l'Ukraine. De quoi, potentiellement, raviver l'ire du Kremlin, même si la plupart des protagonistes du sommet n'ont guère paru s'en soucier (Paul : le Kremlin à joué gagnant-gagnant avec la Crimée, il n'a plus à négocier avec l'Ukraine et à payer des sommes faramineuses pour y maintenir sa flotte, il est maintenant chez-lui ! De plus, l'est et le sud de l'Ukraine sont instables et ne reconnaissent toujours pas le nouveau gouvernement placé par l'Europe et les US)

«Je ne me préoccupe pas de la Russie, ce qui m'intéresse c'est l'Ukraine, les Ukrainiens et leur avenir européen» (Paul : objectif : Mort de rire, objectif : dépecer l'Ukraine en faillite !), a déclaré le jeune premier ministre, Arseni Iatseniouk, venu pour la cérémonie. «C'est un symbole, a enchaîné François Hollande, celui de notre solidarité avec l'Ukraine, considérée comme un territoire européen.» Pour David Cameron, «la meilleure réplique à la Russie est une Ukraine forte qui réussit» (Paul : Programme : Grèce N°2).

L'accord que le jeune chef du gouvernement (Paul : chef d'un gouvernement putschiste et fasciste !) rapporte à Kiev recouvre, assure-t-il, des principes politiques essentiels, «notamment la coopération en matière de sécurité et de défense». Le libre-échange avec l'UE ( Paul : des hordes de miséreux qui vont déferler sur l'Ouest de l'Europe !), volet commercial du traité, reste en suspens. Mais Kiev obtient d'emblée une baisse des droits de douane sur ses exportations. La perspective se précise de prêts immédiats de 1,6 milliard d'euros, acompte sur une enveloppe totale de 11 milliards discutée sous l'égide du FMI.

Ballon d'oxygène (Paul : pour qui ?)

Ce ballon d'oxygène ne fait pas disparaître la menace aux frontières. Au bout d'un sommet en demi-mesures, Arseni Iatseniouk a appelé l'UE à exercer «une réelle pression économique» parce que c'est «le meilleur moyen de contenir la Russie». Il faudrait aussi que l'Europe s'affranchisse urgemment de sa dépendance au gaz russe, la nouvelle «arme nucléaire» du Kremlin, dit-il. C'est l'Allemagne qui est visée.

La question aura hanté le sommet de bout en bout, dressant Angela Merkel contre un camp plus ferme, conduit par François Hollande, David Cameron et le Polonais Donald Tusk (Paul : Qui veut un morceau du gâteau, puisque l'ouest de l'Ukraine a été historiquement polonaise). La chancelière a obtenu le renvoi des sanctions économiques à une «réflexion» de la Commission européenne, sans échéance précise ( Paul : visiblement tout cela est de la "communication", il y a eu négociation avec Poutine afin que l'Occident ne perde pas la face aux yeux du monde). Paris, Londres et Varsovie voulaient au contraire que l'arsenal de la rétorsion soit décliné dès le sommet, afin que «les Russes soient prévenus et sachent où ça va faire mal». Côté français, on évoque un véritable exercice de «dissuasion économique». C'est ce qu'a fait la Maison-Blanche jeudi en listant ses propres cibles: les banques russes, l'énergie, les mines et la métallurgie, l'industrie de la défense. L'Europe explore des pistes similaires.

Elle s'est aussi rapprochée des États-Unis en incluant dans sa nouvelle liste de personnalités frappées de sanctions le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine, à la tête de l'appareil militaro-industriel, et les conseillers du Kremlin Vladislav Surkov et Sergueï Glazyev, déjà épinglés par Washington. S'y ajoutent notamment les militaires commandant les forces russes en Crimée.

Si tous les sommets et rencontres bilatérales entre les Européens et la Russie sont suspendus jusqu'à nouvel ordre, François Hollande entend maintenir son invitation à Vladimir Poutine pour les commémorations du 6 juin 1944, «au nom des millions de victimes que nous avons en partage».
Paul : la Russie tient l'Europe dans le creux de sa main : au moins 50% du gaz vient de Russie, ainsi que du pétrole, et avant de pouvoir s'approvisionner en de telles quantités ailleurs et aux mêmes conditions, il va encore couler de l'eau sous les ponts...
L'intelligence de la Russie a été de faire passer la défaite stratégique de l'Europe et des US pour une victoire politique. L'occident ne perd pas la face et la Russie ramasse la galette ! Encore une victoire de Poutine suite à un rattage des occidentaux !

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