“Je suis enseignante...”

Ne vous méprenez pas, vous n’êtes qu’un travailleur qui fait son possible. Nous en sommes tous. Tenter de survivre est le lot qui nous a été légué et nous sommes tous dans le même bain. Mes commentaires ne visent en rien celui qui doit vivre à la sueur de son front, mais plutôt cette race d’individus qui détiennent une richesse de naissance, comme leur père la détenait avant eux depuis des siècles, et qui n’auront aucun besoin de toute leur vie, autre que de se triturer à la fois le popotin pour leur plaisir égoïste, et les méninges pour ne pas perdre la domination qu’ils possèdent sur les autres.

Le monde est divisé entre les propriétaires et les prolétaires. 90% de la population sont des prolétaires à la solde du 10% des propriétaires des richesses de la planète. Solde comme dans soldat. C’est à dire ceux qui doivent se lever à tous les matins pour gagner leur pitance. Notre société est bancale à cause des propriétaires des richesses de père en fils, qui forment une classe différente d’individus qui ne sont pas soumis aux mêmes lois, et des « thinkeux », de véritable capos, qui vendent leurs neurones pour quelque pesos de plus que les autres soldats, en jouissant de leur succès.

Ils sont ceux qui créent l’illusion qu’est notre monde. Il n’y a rien de démocratique à offrir à la population deux ou trois choix de partis qui sont tous aplatis devant les porteurs d’argent. Démocratie ou pas, le gouvernement qui nous gère est un espace à géométrie variable qui représente au mieux, la méthode la plus efficace pour les propriétaires à gérer la populace au moindre coût, sans plus.

PDC