21 décembre 2013

Ennemis de l'humanité : Se chauffer au bois bientôt interdit !



Un whisky pur malt. Un cigare. Le chat qui ronronne. Un bon livre. Un disque de jazz aux cuivres bien moelleux. Un vieux fauteuil, fatigué juste ce qu’il faut. Et le feu qui crépite dans la cheminée. Une certaine idée du bonheur, non ? Et encore, on vous passe la peau de bête, le seau à champagne et la sublime créature dont le seul costume se résume à une vertu promise à chanceler ; autant dire que la réchauffer participe de la plus élémentaires des charités chrétiennes.

Bon, c’est le moment d’y penser bien fort : au moins, ça vous fera des souvenirs pour plus tard. Car tout ça est désormais bien fini. Déjà, whisky, cigarettes et petites pépées, c’était bon du temps d’Eddie Constantine. Aujourd’hui, l’État a pris en charge foie et poumons ; et même le reste, lutte antisexiste oblige. La brigade du calbut ne connaît pas le repos ; fût-il celui du guerrier. Le feu de cheminée, on ne nous l’avait pas encore retiré. Rassurez-vous, ce sera chose faite d’ici 2015.

Pour Paris, c’est plié. Au nom de la lutte contre la pollution et ces particules fines dont on nous rebat les oreilles depuis maintenant des mois. Dans le seul département des Yvelines, cinquante municipalités ont devancé l’appel. Ce qui signifie que dans la vallée de Chevreuse ou aux proches abords de la forêt de Rambouillet, là où se chauffer au bois évite au moins aux pauvres d’avoir trop froid, les seules bûches autorisées seront celles de Noël.

La loi, pourquoi pas, mais la faire appliquer, c’est une autre paire de manches. On imagine le tableau. Nos pauvres gendarmes, déjà bien débordés par l’exubérance culturelle des gens du voyage, vont devoir se coltiner la tournée des popotes. « Bonjour monsieur, c’est bien chez vous ? » « Jusqu’à preuve du contraire, oui. Mais par les temps qui courent, on ne sait plus trop… » « Elle est à vous, cette cheminée ? » « Ben oui, elle était là quand j’ai acheté la maison… » « Et ce bois qui brûle dans votre cheminée, il est à vous aussi ? » « Plus pour longtemps, vu la flambée. Mais du bois qui brûle dans une cheminée, vous m’accorderez, cher ami de la maréchaussée, que le concept n’a rien de révolutionnaire et que même les plus lointains de nos ancêtres le maîtrisaient déjà… » Après, on vous passe le coup de la commission rogatoire signée par un juge et permettant aux argousins de pénétrer indûment chez le clampin ; bref, les magistrats ne vont pas chômer.

Dans ce même registre d’acharnement bestial, consistant à pourrir la vie du citoyen, on notera encore que brûler les restes d’une haie après taille de printemps est déjà prohibé depuis belle lurette. Il semblerait que le rite barbare du barbecue dominical soit prochainement dans la ligne de mire. On tient déjà la teneur du slogan gouvernemental à venir : faire rôtir une merguez ne serait-il pas un acte raciste métaphorique ? Eh oui, c’est la bataille d’Alger qui recommence et Jamel Debbouze qu’on assassine.

Après, il est toujours licite de fuir. Mais pas trop vite et surtout pas en direction de Paris. Là où, sur le périphérique, la vitesse devrait bientôt être limitée à 70. Pour le coup, c’est mesquin. 15 kilomètres à l’heure sur le périph’ et 30 sur autoroute, là, au moins, les statistiques de la mortalité routière baisseraient pour de bon.

Tout cela étant écrit de la campagne, là où, ces temps derniers, on se les pèle velu, je m’en vais allumer le feu, comme dirait Jean-Philippe Smet, notre poète national, dont le nom rime avec allumette, ce qui tombe bien. Et tout en m’acquittant de ces tâches ancillaires qui ne sont pas sans noblesse, j’aurai encore le temps de méditer sur le monde de demain, pas vraiment parti pour nous forger une nation de samouraïs.

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9 commentaires:

  1. qu'ils aillent se faire foutre ! vont bien etre reçu s'ils viennent eteindre ma cheminée,au risque d'aller
    foudre la merde dans leurs familles,ça va beaucoup trop loin leur schizopfrénie........

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    1. Entièrement d'accord mais ce ramassis de dégénérés joue sur la capacité de soumission des masses. Ce que j' entend autour de moi c'est " qu'est ce qu'on peut y faire? c'est la loi ."
      Ce qu'on peut y faire c'est leur foutre leurs lois de m... dans le f...
      Je sais que dans le cas de l’application de telles lois ce ne sont pas ceux qui les auront édicté qui vont les faire appliquer. Ce travail de bourreau serra refilé aux pandores de base: à eux de se prendre le choux avec le père de famille qui tente de protéger les siens d'une congélation hivernale . Donc ce qui est très important c'est de cibler dès maintenant nos véritables ennemis : les charognes de politichiens qui votent ces lois . C'est à eux qu'il faudra s'en prendre physiquement et pas aux cruchot de base qui va frapper à la porte à 6h du matin .

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    2. Et ils obéissent à qui ?

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    3. Pourquoi les cruchots de base ne devraient pas répondre de leurs forfaits ? S'il y a des dictatures, c'est uniquement grâce aux cruchots de base, il me semble. Donc GUILLOTINE POUR TOUS, politiques et cruchots de base, pas de jaloux.

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  2. Quenelle de septante et 11

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    L'ours

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  3. Il se passe la même chose au Québec !!! On aura bientôt plus le droit de prendre des décisions ni même de vivre !!!
    Sue

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  4. Pour se réchauffer

    http://www.youtube.com/watch?v=ijKYrf9OVWQ

    L'ours

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  5. conneries et désinformations! le cycle du bois est un des moins polluant et actuellement un des moins cher

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  6. Cela fait partie d'un bon plan:
    - Ils savent que nous allons vers une glaciation
    - Ils nous font croire que cela fait partie du réchauffement
    - Ils sacrifient les emplois
    - Ils nous interdisent l'utilisation du bois de chauffe en échange du gaz, combustibles fossiles, l'électricité, produits consommables à très forte valeur ajoutée.
    - Un vrai cercle vicieux car ceux qui n'ont pas de sous peuvent ne pas voir la fin de cet hiver ...

    Si j'avais un voeu à faire pour Nowell, ce serait qu'Ils se retrouvent dans les mêmes conditions que les personnes sans travail, sans moyens financier pour s'acheter de quoi manger ni se chauffer, en plein hiver, interdit de brûler du bois ou du papier et obligés de se réchauffer.

    Trop de loi tue la loi.
    Il existera toujours un moment où la règle qui était correct hier devient caduque et apporte le malheur demain.

    Ils feraient sans doute comme les pingouins de l'antarctique.


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