01 octobre 2013

Euthanasié après une opération de changement de sexe

Ce Belge de 44 ans a demandé à être euthanasié après une opération de changement de sexe qui a échoué. Son médecin a estimé que ses souffrances psychiques étaient devenues "insupportables".

Nathan Verhelst est mort dans un hôpital de Bruxelles, entouré de plusieurs amis. Ce belge de 44 ans qui rêvait d'être un homme a demandé à être euthanasié après une opération de changement de sexe qui a échoué. "Il est mort en toute sérénité", a déclaré le médecin l'ayant suivi, Wim Distlemans, de l'hôpital universitaire flamand VUB. Toutes les conditions d'une euthanasie étaient réunies car "on pouvait clairement parler dans ce cas de souffrances psychiques insupportables", a-t-il précisé au quotidien Het Laaste Nieuws.

Nathan avait le sexe féminin à sa naissance, dans une famille qui comptait trois garçons, et portait le prénom de Nancy. Il avait été rejeté par ses parents, qui souhaitaient un nouveau garçon, selon le quotidien qui l'a interrogé la veille de sa mort. Rêvant depuis son adolescence de devenir un homme, il avait successivement subi trois opérations (cure d'hormones, ablation des seins et changement de sexe) entre 2009 et juin 2012, mais sans en être satisfait : sa poitrine restait trop forte et le pénis qu'on lui avait placé était "raté", avait-il expliqué.

"Dans le miroir, j'ai eu une aversion pour mon nouveau corps"

"J'avais préparé des dragées pour fêter ma nouvelle naissance, mais la première fois que je me suis vu dans le miroir, j'ai eu une aversion pour mon nouveau corps", avait raconté Nathan. "J'ai eu des moments heureux, mais au final la balance penchait du mauvais côté", avait-il résumé, estimant être "resté 44 ans de trop sur cette terre".

Pour avoir recours à l'euthanasie, qui est légale depuis 2002 en Belgique , "la personne doit présenter une affection grave et incurable qui lui cause des souffrances" pouvant être "d'ordre psychique ou physique", a expliqué Jacqueline Herremans, membre de la Commission nationale sur l'euthanasie.

"Pas une dépression passagère"

"Un premier médecin s'est intéressé aux caractères grave et incurable de l'affection (...) Un autre médecin, un psychiatre, spécialiste de la pathologie concernée, a examiné la qualité de la demande pour déterminer s'il ne s'agissait pas, par exemple, d'une dépression passagère", a-t-elle ajouté sur RTL.

Une chaîne de télévision flamande, TV Oost, diffusera prochainement un reportage consacré à la vie de Nathan, qu'elle a suivi jusqu'à son dernier jour. Le débat sur l'euthanasie n'est pas clos puisque le parlement belge doit examiner son extension aux mineurs "capables de discernement" et aux adultes souffrant de démence de type Alzheimer ou vasculaire grave. La grande majorité des Belges approuvent ces évolutions, selon un sondage à paraître mercredi dans la Libre Belgique et devant être diffusé le même jour par la RTBF. 

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8 commentaires:

  1. trop facile ! il va bien falloir assumer non? tout est marchandise dans ce merveilleux et moderne 21 eme siecle, il faut vivre avec sont temps me dit 'on

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  2. Pas de bras, pas de chocolat.......pas de cerveau, c'est pas beau !

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  3. Cette histoire est sordide, voilà ce que c'est que de remettre en cause des million d'année de norme...Les gens ont une durée de vie semblable à cette d'une étincelle et ils veulent changer des normes datant du berceau de l'humanité...

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  4. Et peut-on envisager prochainement l'euthanasie pour toutes les victimes d'accidents vaccinaux ?
    Et pour les victimes des ondes électro magnétiques Artificielles , et pour les victimes de Fukushima, et pour les victimes de la pollution, et pour les victimes des OGM et pour ... ???

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  5. Je suis horrifié de cette histoire, car c'est une histoire qui est malheureusement répandue. Car cette femme à l'origine a été rejettée par ses parents, et là c'est le plus grand traumatisme qu'un enfant peut subir. Tout simplement parce qu'elle n'était pas un garçon. Les responsables sont les parents qui ont fait subir à leur enfant un traumatisme énorme en ne l'acceptant pas tel qu'elle était vraiment. C'est une honte pour les parents, ils ont détruits sa vie et l'on poussé à faire des choses horribles car si elle a fait tout cela c'était surtout pour se faire enfin accepté par ses parents. CEST TRISTE.....

    L'euthanasie est une meurtre, elle avait un problème psychologique et non physique qui aurait pû être soigné avec ses parents et aurait pû s'accepter telle qu'elle était si les parents l'avaient acceptés aussi. Ce n'est pas le corps qu'il faut changer mais nos pensées. Les gens ne se rendent pas comptent mais la méchanceté mène à des situation dramatique.

    Ce n'est même pas question de 3ème sexe, c'est seulement que les parents arrêtent de prendre les enfants pour des pantins sans coeur....car les conséquences sont souvent catastrophiques...

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    1. Ce système exploite tous les défauts et travers psychologique de l'humanité, pour s'enrichir, la manipuler, la diminuer, la rendre esclave et la détruire. C'est un système qui pousse l'homme vers la mort, c'est un système remplit de noirceur et d'horreur. La vie est détruite. La terre et l'homme sont en danger mais ils ne le voient pas.mce

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  6. Quelque soit les raisons, les souffrances et les circonstances de cette personne ne restons pas dans le jugement......s'est trop facile d'autant plus que l'on ne sait rien.

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  7. C'est vrai Léon...Ne jugeons pas, qui sommes-nous pour le faire? Une parole de sagesse amérindienne dit à peu-près ceci: "Grand manitou, aide-moi à ne pas juger mon frère avant d'avoir passé deux lunes dans ses souliers".

    Que savons-nous de la souffrance des autres? A leur échelle, ses parents l'ont traumatisée psychologiquement car ils voulaient un autre fils, c'est peut-être vrai, mais peut-être faux, c'est peut-être l'impression qu'elle a eu...Quel enfant ne s'est pas senti rejeté parmi vous? Nous avons toutes sortes de raisons de nous sentir rejeté.

    Mon compagnon a lui aussi subi ce traumatisme; il est fils unique, sa mère voulait une fille. Elle lui laissait pousser les cheveux, l'habillait en fille, puis l'a confié à sa tante et son oncle car elle estimait ne pas avoir le temps de s'occuper de lui. Psychologiquement, il a tout d'une femme, les ongles longs, l'émotivité exacerbée, la grande langue (lol), heureusement il n'a jamais pensé au suicide ni refusé de faire sa vie avec une femme, car malgré sa forte émotivité, il est très fort, mais tous ne le sont pas.

    Je crois en la réincarnation et en la mise au point avant naissance de la rencontre avec nos futurs parents, et des expériences qui nous attendent ensemble. Nous l'oublions dès notre naissance, ainsi que nos parents,mais nous sommes d'accord d'avance sur tout ce qui nous arrivera, c'est un contrat commun.

    Quant à l'euthanasie, je ne la vois pas comme un crime, mais comme un grand signe de respect envers l'âme qui souffre. De quel droit obligeons-nous une personne à continuer de vivre avec une souffrance insupportable? Elle seule vit son calvaire, et ceux qui l'accompagnent ne peuvent être heureux s'ils l'aiment, dans ce cas, la mort du corps est une délivrance...Nous ne sommes pas obligés de poursuivre un contrat devenu trop difficile...

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