Un buraliste de Marseille a blessé un jeune homme qui le braquait lundi. En PACA, de plus en plus de commerçants s'arment pour se protéger.
Son histoire rappelle celle du bijoutier de Nice qui a abattu un braqueur mi-septembre. Lundi, un buraliste de Marseille a blessé un jeune homme qui était en train de le cambrioler. Le commerçant avait déjà été braqué au mois d'août, ce qui l'avait conduit à s'armer.
Si on sort une arme devant un jeune qui a l'habitude des braquages, c'est pour tirerDidier, un commerçant de PACA
C'est un sujet tabou : beaucoup de bijoutiers et de buralistes de la région concèdent hors micro posséder une arme comme un fusil de chasse ou un flashball. C'est le cas de Didier, un commerçant de PACA. Il compte s'acheter une arme depuis qu'il s'est retrouvé nez à nez avec des braqueurs. "Ce n'est pas juste pour faire peur parce que, aujourd'hui, si on sort une arme devant un jeune qui a l'habitude des braquages, c'est pour tirer, ce n'est pas juste pour lui montrer", dit-il à RTL.
Mais, comme il le concède lui-même, il se sent incapable de faire feu. "Même un policier aura du mal à discerner s'il doit tirer ou pas. Est-ce qu'un bijoutier aura cette capacité ?" s'interroge-t-il.
Nouvelle clientèle chez les armuriers
Chez un armurier de la région, on constate l'apparition d'une nouvelle clientèle composée de commerçants. "Ce que je conseille se présente comme une espèce de fusil en modèle réduit. Ça suffira normalement", explique-t-il.
Lundi, le buraliste de Marseille aurait agi en état de légitime défense, comme l'a indiqué le procureur. Aucune poursuite ne devrait être envisagée contre lui. Le bar-tabac a été attaqué par quatre individus armés à l'ouverture lundi matin. Les malfaiteurs ont braqué leurs armes sur le gérant et les clients présents. Ce qui a conduit le buraliste à faire usage de son fusil à pompe avec des balles de calibre 12. L'un des braqueurs, un jeune de 17 ans a été blessé. Les trois autres sont en fuite.
Source
Son histoire rappelle celle du bijoutier de Nice qui a abattu un braqueur mi-septembre. Lundi, un buraliste de Marseille a blessé un jeune homme qui était en train de le cambrioler. Le commerçant avait déjà été braqué au mois d'août, ce qui l'avait conduit à s'armer.
Si on sort une arme devant un jeune qui a l'habitude des braquages, c'est pour tirerDidier, un commerçant de PACA
C'est un sujet tabou : beaucoup de bijoutiers et de buralistes de la région concèdent hors micro posséder une arme comme un fusil de chasse ou un flashball. C'est le cas de Didier, un commerçant de PACA. Il compte s'acheter une arme depuis qu'il s'est retrouvé nez à nez avec des braqueurs. "Ce n'est pas juste pour faire peur parce que, aujourd'hui, si on sort une arme devant un jeune qui a l'habitude des braquages, c'est pour tirer, ce n'est pas juste pour lui montrer", dit-il à RTL.
Mais, comme il le concède lui-même, il se sent incapable de faire feu. "Même un policier aura du mal à discerner s'il doit tirer ou pas. Est-ce qu'un bijoutier aura cette capacité ?" s'interroge-t-il.
Nouvelle clientèle chez les armuriers
Chez un armurier de la région, on constate l'apparition d'une nouvelle clientèle composée de commerçants. "Ce que je conseille se présente comme une espèce de fusil en modèle réduit. Ça suffira normalement", explique-t-il.
Lundi, le buraliste de Marseille aurait agi en état de légitime défense, comme l'a indiqué le procureur. Aucune poursuite ne devrait être envisagée contre lui. Le bar-tabac a été attaqué par quatre individus armés à l'ouverture lundi matin. Les malfaiteurs ont braqué leurs armes sur le gérant et les clients présents. Ce qui a conduit le buraliste à faire usage de son fusil à pompe avec des balles de calibre 12. L'un des braqueurs, un jeune de 17 ans a été blessé. Les trois autres sont en fuite.
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