19 septembre 2013

Opération Jivaro


Une récente proposition de directive européenne officialise ce qu’on pouvait anticiper depuis l’épisode chypriote. En cas de défaut bancaire, au même titre que les actionnaires, les porteurs d’obligations et les créanciers divers, les déposants seront mis à contribution, au-delà d’un certain seuil de dépôts, actuellement (mais pour combien de temps ?) fixé à 100.000 €. On assiste ainsi à un véritable paradoxe de la liquidité : pendant que les Banques Centrales en créent à tire-larigot… on menace les déposants d’une confiscation de leurs propres liquidités. Y-a quelque chose qui cloche là-dedans… allons y voir immédiatement !

Sommaire

L’actualité de demain : entre bail-in, bank run et corralito. p.3

Et mes sous dans tout ça : aux bons soins de Confucius ! p.10

L’auteur

Henri Regnault est Professeur d’Economie à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Diplômé de l’ESSEC et de Sciences Po avant d’obtenir un doctorat d’Etat à Paris Dauphine, il a commencé sa carrière universitaire au Maghreb à la fin des années 70, en Algérie puis en Tunisie, et s’est spécialisé en Economie du Développement et Economie Internationale, travaillant sur les relations Nord-Sud, en particulier sur les terrains méditerranéen, latino-américain et plus récemment asiatique. Il a dirigé le GRERBAM (Groupe de Recherche sur Economies Régionales du Bassin Méditerranéen), puis le Groupement de recherche du CNRS EMMA (Economie Méditerranée Monde Arabe) et anime le Réseau Intégration Nord-Sud (RINOS). Par ailleurs, depuis septembre 2007 il écrit « LA CRISE », lettre trimestrielle.

Extrait

Nous commencerons notre 24e périple de Crise (6 ans déjà ; j’ai écrit le n°1 fin d’été 2007) en décortiquant le nouveau mode européen de résolution des défauts bancaires qui ne fait que symboliser une décennie perdue dans la régulation bancaire et financière. De là nous passerons et terminerons par notre rubrique « Et mes sous dans tout ça », placée, cette fois –ci, sous les auspices du vénérable Confucius. Exceptionnellement, il n’y aura pas de coin de l’intello : l’intello est en vacances… dit-il, mais, en fait, je crois plutôt qu’il a peur de se comparer à Confucius, ce que je peux comprendre, sachant qu’il n’a pas encore atteint un tel niveau de sagesse… et ce n’est pas demain la veille, car l’actualité lui inspire plus la hargne qu’elle ne lui suggère l’ataraxie !

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