01 août 2013

Guerre éthnique : Marseille, classement de toute la ville en "zone de non droit" demandé...

Le président (PS) de la communauté urbaine de Marseille, Eugène Caselli, a écrit au ministre de l'Intérieur Manuel Carlos Wallz pour lui demander le classement de la totalité de la ville en zone de sécurité prioritaire (ZSP), a-t-il annoncé mardi dans un communiqué. "Face à la nouvelle flambée de violence qui a touché Marseille dans la soirée de lundi à mardi, j'ai écrit au ministre de l'Intérieur Manuel Wallz pour lui demander des renforts de police supplémentaires et le classement de la totalité de Marseille en zone de sécurité prioritaire", explique l'élu socialiste, également candidat à la primaire socialiste pour les municipales de Marseille en 2014. "Je suis inquiet et en colère. La situation a pris une telle ampleur que la réponse ne peut être qu'à la hauteur de ces dérives", estime le président de Marseille Provence Métropole (MPM).

Lundi peu avant minuit, le corps en partie calciné d'un jeune homme de 22 ans, tué d'une balle dans la tête, a été retrouvé aux Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), commune limitrophe de Marseille. Le même soir, deux hommes, âgés d'une trentaine d'années, ont été blessés, après avoir été pris pour cible par un tireur à scooter dans une zone artisanale excentrée du quartier Saint-Pierre (10e). Enfin, un chauffeur de benne à ordures a été victime de plusieurs tirs de billes au paintball, selon MPM, alors qu'il circulait au niveau de la traverse de la Jarre (9e), non loin d'une cité qui se trouve, elle, en ZSP.

Zones de non-droit

"Ma demande s'inscrit dans une impérieuse volonté d'action et de réflexion. En tant qu'élu, il est de notre devoir de répondre aux attentes des Marseillaises et des Marseillais en matière d'ordre public et de sécurité", poursuit Eugène Caselli, qui rejoint aussi la demande au syndicat Alliance, deuxième chez les gardiens de la paix. Dans sa lettre au ministre, l'élu fustige "ces exactions intolérables" "Si elles perdurent, les services publics ne pourront plus fonctionner dans certaines parties du territoire qui deviennent des zones de non-droit."

"Malgré ce constat alarmant, je ne méconnais nullement les excellents résultats obtenus par la police marseillaise et le travail considérable effectué par la préfecture de police, avec des moyens humains encore limités", nuance-t-il. "Mais, aujourd'hui, la situation a pris une telle ampleur que la réponse ne peut être qu'à la hauteur de ces dérives, empreintes de violence récurrente, qui exigent une augmentation des effectifs de police et le classement de la totalité du périmètre de la ville en ZSP", conclut-il. En septembre 2012, le sénateur-maire UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin avait fait la même requête à Manuel Valls, lequel avait répliqué en l'accusant de "démagogie". Actuellement, Marseille compte deux ZSP, au nord (3e, 13e, 14e, 15e et 16e arrondissements) et au sud (8e, 9e, 10e, 11e).

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2 commentaires:

  1. A moi la légion !!!!!!!

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  2. La violence, les trafiques et le sang ça ne date pas d’hier, de tout temps la cité phocéenne vis de cette composante nefaste ou flics, voyous,justice et politique bouffe de cette tambouille a base de fric sale !!

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