22 juin 2013

Appels à la Résistance, non aux méthodes de Vichy !


Un petit tour sur des sites d'infos non-alignés montre que les appels à la Résistance se répandent. Des journalistes ouvrent les yeux. Les méthodes du gestapiste Manouel Wallz commencent à choquer bien au-delà des défenseurs du mariage naturel.


Un article d'Eric le Boucher publié le 16 juin 2013 sur Slate.fr et intitulé "Messieurs Hollande et Valls, rangez vos flics" constate que, suite aux violences policières du samedi 15 juin, rue Saint-Sulpice, messieurs Hollande et Wallz ont perdu "en un quart d'heure" "une centaine d'électeurs dans un quartier" où ils avaient "de nombreux sympathisants". Il conclut : "Libérez ces jeunes au plus vite et rangez vos flics"! (1)

Ce soir-là, selon Slate.fr, des policiers sortirent des voitures, sautèrent sur un des jeunes, le ceinturèrent, le poussèrent brutalement vers une voiture. Une fille sortit son portable pour prendre une photo. Elle fut immédiatement ceinturée et emmenée à son tour. D’une voiture banalisée sortirent deux hommes, qui foncèrent sur un autre jeune, et le jetèrent par terre avec violence. D'autres voitures passèrent à fond, freinant à mort, des policiers en sortirent, attrapant d'autres jeunes. Des passants s'émurent de ces comportements de cowboys. Le journaliste Eric Le Boucher montra sa carte de presse, s'approcha des voitures et demanda : "pourquoi les arrêtez-vous? Qu'ont-ils fait". Pas de réponse. Il brandit sa carte devant les yeux du motard qui semblait être le chef avec ses trois galons, mêmes questions. Celui-ci s'approcha, furieux : "demandez au service de presse de la préfecture, nous n’avons rien à vous dire". Le journaliste insista, demanda s’ils avaient cassé quelque chose… «Demandez au service de presse» et comme il se retournait pour essayer de poser les mêmes questions à d’autres, il le poursuit, sans le repousser ni le toucher, mais avec un ton qui montait.

Les voitures partirent. D’autres jeunes vinrent le voir, ils le virent poser des questions, il leur dit qu'il était journaliste. Un certain Maxime lui raconta qu’ils étaient une centaine à aller manifester devant le Conseil constitutionnel, puis ont traversé le Louvre et se sont retrouvés place Saint-Michel en montant vers le Sénat.

Là, les CRS les bloquèrent. Certains descendirent alirs la rue de Tournon et c’est là que la police entra en action pour les poursuivre et les arrêter. Course des manifestants, virage à gauche dans la rue Saint-Sulpice, où il les vit.

Combien étaient-ils? Une dizaine ou une vingtaine, sans doute, âgés de 18-22 ans. La manif n’est pas autorisée? Sans doute. ... Mais là, une poignée de jeunes a peur, et court pour échapper aux flics qui, eux, font preuve d’une violence complètement hors de propos et se plaisent à faire les cowboys dans la rue. Tous les passants sont choqués de la disproportion. Le journaliste cet épisode pour, dit-il, arriver à ceci: messieurs Hollande et Valls, vous venez en un quart d’heure de perdre une centaine d’électeurs dans un quartier où vous avez de nombreux sympathisants. Les jeunes qu’on pourchasse dans le quartier latin qu’on arrête pour les envoyer à «Beaujon» et les ficher, me rappellent mes années Pompidou. Apprenez donc Manuel Valls, que la matraque c’est la «contingence» sartrienne, celle qui vous fait voter, pour des décennies, contre le pouvoir qui cogne."

Dans le même temps, pendant que l’on montre du doigt les petites fraudeurs élus qui tremblent pour leur petit magot suisse, la masse colossale d’argent détourné par les banquiers apatrides (Goldman, Meryll Lynch, City Bank, BNPP, et j’en passe...), maîtres véritables du chaos occidental plannifié, continue d’être siphonnée jusqu’à mise à genoux des états ex-souverains d’Europe.


Seule une énorme connexion de tous les peuples occidentaux (européen, canadien, américain...) organisés grâce à internet, à des bases concrètes partout et à une puissante ligne de résistance active permettra la neutralisation de ce qui apparaît à l’évidence comme le plus grand projet d’esclavage mondial planifié par une ultra minorité de grands malades disposant à présent de pratiquement tous les pouvoirs utiles : médiatiques (médias), politiques (systèmes d’élections présélectifs), sociétaux (circuits d’enseignements idéologiques, réseaux d’ONG ad hoc).

... Mais pour qu’une véritable et générale résistance se produise, encore faudrait-il que nous cessions juste de râler derrière nos écrans et que nous passions tous à l’action concrète en agissant avec les quelques groupes résistants déjà existants... CHICHE ? (2)

Sources:

(1) http://www.slate.fr/france/74035/messieurs-hollande-et-valls-rangez-vos-flics
(2) http://zebuzzeo.blogspot.fr/2013/06/le-seisme-cahuzac-et-ses-suites-un.html

2 commentaires:

  1. Les sbires de Herr Manuel Waltz et de Gr'hollande parviennent à leurs fins malhonnêtes car le nombre de jeunes manifestants est réduit à quelques centaines.

    Notons que les flics psychopathes prêts à servir n'importe quel régime infâme ça existe, même et surtout dans ces pays qui prétendent avoir comme devise : "Liberté, égalité, fraternité".

    Si la situation était comme en Turquie, ou comme au Brésil, évidemment le "pouvoir" ripoublikain tremblerait dans son froc.

    L'ami Pierrot

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  2. Qui eut cru qu'un homme à l'évidence cynique, sans pitié, dictateur démocratiquement élu puisse être affublé des doux surnoms de "fraises des bois" ou "flamby" ?

    Ces réactions violentes des policiers aux ordres, révèlent que ce gouvernement a peur que la situation lui échappe. Jusqu'où iront-ils trop loin ?

    Il suffit d'une étincelle pour qu'une population se mobilise après être restée calme pendant des années, voyez le Brésil... par exemple mettre le maire d'Arcangues en prison...

    Edouard



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