L'annonce du rejet a été accueillie par une énorme explosion de joie devant le Parlement où des milliers de manifestants s'étaient réunis pour dire "non" au texte. "Chypre appartient à son peuple", "Un peuple uni ne sera jamais vaincu", scandait la foule. Le gouvernement grec de coalition a été le premier à réagir en demandant que la zone euro "corrige" le plan de soutien à Chypre.
Le plan de sauvetage, conclu à Bruxelles samedi à l'aube, prévoyait à l'origine une ponction de 6,75 % pour les dépôts jusqu'à 100 000 en contrepartie d'un prêt de 10 milliards d'euros de la zone euro et du FMI. Mais face à la colère des épargnants, l'Eurogroupe avait mis de l'eau dans son vin lundi soir en suggérant à Chypre de ne pas taxer les comptes dont le solde est inférieur à 100 000 euros. Le gouvernement de l'île, au bord de la faillite (Paul : petite correction, ce n'est pas le gouvernement qui est au bord de la faillite, mais ce sont les banques de l'ile !), avait finalement retenu la solution d'une taxe exceptionnelle de 6,75 % sur tous les dépôts bancaires de 20 à 100 000 euros et de 9,9 % au-dessus. Cette mesure inédite de prélèvement devait initialement rapporter 5,8 milliards d'euros.
"NON AU CHANTAGE"
"La réponse ne peut être que non au chantage [...]. Cette décision n'est rien qu'une razzia sur les fonds bancaires, avait déclaré le président du Parlement avant le début du vote. Ce plan doit être renégocié." "C'est comme faire une chute de 10 000 mètres sans parachute, le seul but de cette décision est de détruire l'économie mais nous disons non", a indiqué pour sa part le député écologiste George Perdikes.
Avant même que les parlementaires de l'île ne se prononcent, le parti au pouvoir, Disy, avait fait savoir qu'il s'abstiendrait. Selon un de ses membres, cette démarche "renforcera la position de la République de Chypre pendant les négociations".
LES MARCHÉS EN BAISSE
Sur l'île, les banques, fermées depuis samedi, le resteront jusqu'à jeudi, les autorités redoutant une ruée sur les guichets de clients en colère. La Bourse a annoncé la suspension de ses échanges mardi et mercredi.
Le plan a aussi secoué les places financières mondiales. La Bourse de Paris a reculé de 1,3 % mardi, déstabilisée par la crise chypriote qui a ravivé les tensions dans la zone euro et conduit nombre d'investisseurs à vendre leurs positions, notamment les valeurs bancaires en chute de 4 à 6 %. Quant aux taux obligataires des pays les plus fragiles, ils accusent le coup également : la prime de risque espagnole sur dix ans est repassée au-dessus des 5 %, celle de l'Italie grimpe à 4,7 %.
LA COLÈRE DE MOSCOU
Chypre a besoin de 17 milliards d'euros pour faire face à sa dette et a demandé une aide européenne en juin. Elle est le cinquième pays de la zone euro à bénéficier d'un programme d'aide internationale, avec un montant très inférieur aux centaines de milliards déboursés pour la Grèce et aux dizaines de milliards versés au Portugal et à l'Irlande ou pour renflouer le secteur bancaire espagnol.
L'annonce du plan de sauvetage a provoqué une onde de choc à l'étranger, surtout en Russie. La taxe de 9,9 % sur les dépôts de plus de 100 000 euros risque en effet de coûter des milliards d'euros aux fortunes russes placées dans l'île. Le ministre des finances russe a regretté une décision prise sans concertation par l'UE et menacé de revenir sur sa proposition d'assouplir les conditions du crédit de 2,5 milliards d'euros accordé à Nicosie en 2011.
"CRIME AVEC PRÉMÉDITATION"
Selon le quotidien Vedomosti, la banque russe Gazprombank, détenue à 41 % par le géant public gazier Gazprom, a proposé à Chypre une aide financière en échange de licences de production de gaz naturel au large de l'île méditerranéenne. Chypre ambitionne de devenir une importante plate-forme régionale dans le domaine de l'énergie, après la découverte de colossales ressources en hydrocarbures sous la mer au large de ses côtes méridionales.
Pour le député Diko Marios Garoyian, le texte est un "crime avec préméditation" et une "forme d'esclavage économique" pour forcer Chypre à rompre ses liens avec Moscou et Pékin et permettre à d'autres de mettre la main sur les réserves énergiques.
Source
Qui pourrait être assez naïf pour croire que le peuple accepterais une tel décision? Non vraiment je crois que toute cette histoire cache quelque chose de bien plus gros.
RépondreSupprimerOnt va vous prendre 10% de vos économie,en attendant ont ferme les banques, ok.
Quel autre réaction pouvait ils espérer que de la protestation et ainsi justifier une prolongation de la fermeture des banques (zerohedge parle d'une fermeture jusqu'au 26 mars) après pour le pourquoi du comment toute les hypothèses sont ouverte.
On s’aperçoit à quel point tout ceci respire la désinvolture et le mépris, ce « raid » s’est opéré avec dans le viseur les réserves de gaz, la rapidité et la violence de l’action ne peut pas s’expliquer autrement, on va voir par ailleurs l’artillerie lourde s’activer maintenant sur le front de la Syrie (Otan etc..) puisque l’intelligence de ceux qui ont voulu mené le braquage sur les banques Chypriotes a eu le succès qu’on connaît et que les Russes sont sà Chypre (ils y étaient déjà avant, mais là ça va être un peu plus musclé, probablement retrouvera t-on d’içi quelques semaines quelques barons politiques locaux paisiblement et définitivement endormis...) .
RépondreSupprimerCette opération de quasi séquestre des comptes bancaires Chypriotes est suffisamment grave pour que les gens à travers la zone euro prennent leurs dispositions et précautions sur leurs propres comptes bancaires (allègements, retraits partiels ou étendus, ventilation sur les métaux etc..) car demain le même type de procédure peut intervenir sans que nous puissions réagir, surtout que la situation économique continue de se dégrader et il ne faudra pas attendre longtemps avant de voir des ajustements plus agressifs décidés par ceux là même qui ont eu l’arrogance de braquer les comptes chypriotes, et comme l’on dit un tien vaut mieux que deux tu l’auras, avis aux amateurs...
Dans cette histoire rocambolesque, on peut voir trois scénarii possibles au moins:
RépondreSupprimer- Une tentative de la troïka et du "conseil des gouverneurs" instauré par le "pacte budgétaire européen" que Porcinet, le traître, a signé en Octobre, d'imposer le diktat financier sur l'île, en faisant vite pour éviter les lenteurs rencontrés en Grèce par exemple.
Cette tentative a lamentablement échoué, et encore une fois le caractère anti-démocratique et crasseux de l'UE, sa Troîka et son conseil des gouverneurs est révélé brutalement. L'opinion publique dans l'Europe entière devient de plus en plus hostile à cette euro-crassie (ces crasses de technocrates).
- La Russie en excellent joueur d'échec, a su retourner à son avantage complet la situation, elle est le véritable instigateur de cette affaire et a parfaitement possédé l'oligarchie Européenne (notons au passage que les Oligarques Russes auraient été les plus grandes victimes de cette ponction des comptes expatriés à Chypre)
- Un coup tordu, un évènement médiatisé en cache un autre beaucoup plus important, il reste à savoir lequel. Il me semble peu probable que des calculateurs comme le sommet de la pyramide aient laissé faire une telle "erreur". Il s'agit d'un "false flag" pour détourner l'attention. Ou bien on nous prépare à l'effondrement systémique dans quelques semaines, lorsque par contagion, les banques seront mises en faillite les unes après les autres, effet domino garanti et calculé (cf les Delamarche et Max Keiser et consorts)
Or, nous savons que 1/ les banques chypriotes ont pu faire n'importe quoi, avec l'accord des autorités de l'UE
2/ la planche à billet de la BCE a jusqu'ici fonctionné sans problèmes, puisque tous les "plans dits de sauvetage" (Grèce, Espagne, Portugal, Irlande, Chypre...) ne sont que de la "fausse monnaie virtuelle".
Il s'agit donc d'un coup monté pour spolier Chypre (de son gaz...) et asservir la population à la sauce Grecque, mais en réalité c'est l'ensemble de la zone euro qui va y passer très bientôt, selon le plan.
L'ami Pierrot
but : accroitre la peur collective et chine russie europe et usa y participent collectivement car toutes ces nations sont sous controle de la race des serpents depuis des millenaires.C'est elle qui a donné la science et la libéré par les jésuites vers l'an 1400. un vieux plan donc.
RépondreSupprimerle vatican etant sous l'emprise des jesuites, la piece de theatre peut donc etre joué selon la course des planetes. les 3 freres sont donc reunis secretement orient occident et papauté.
il reste maintenat aux ames a murir et trouver la voie du juste regard de l'eternel. nous y serons aidé par un enfant ( mais pas celui du tibet ) et par les races qui sont opposés au clan des serpents. Notre force morale doit se raffermir et cela lui prendra 1300 ans environ qui y arriver.
En l'an 1600 derniere triple conjonction de saturne jupiter et mars. la prochaine aura lieu vers l'an 2438 en belier signe de feu et il devrait apparait une etoile inconnue comme cela fut le cas avec l'etoile de bethleeme de jésus. la naissance de cet enfant divin se fera durant cette période
RépondreSupprimerNotez bien que 2438 + 800 = 3238 et cette periode d'ans coincide avec les 1300 ans des dix sorts que moise a jeter au pharaon en sachant que le premeir sort a demarré en 2011 ( fleuve rouge et mort massive des poissons).
RépondreSupprimeret si vers 3238 l'humanité soritra des griffes du controle des races des serpents et de leurs alliés. alors les 500 ans de paix entre les hommes ameneront la date a 3738. il manquera donc pour aller jusqu'a 3797 fin de l'ere du verseau 59 ans. C'est cet ecart qui est plutot 45 ans du fait que la conjonction triple est glissante a chaqie temps qui montre que jesus n'est pas né en l'an zero mais en l'an 45. Ensuite l'humanité abordera le capricorne , dure passage aidé des races amis pour poursuivre sa destiné.
vivre dans une station orbitale geante quelques temps nous mettra a l'abri des pertubations climatique de la terre. C'est une voie possible au regard de al construction de cet soucoupe qui prend tout l'ecran d'ordinateur et represente la zone verte foncé de hubble a pris en photo.