16 janvier 2013

Météorites, Diatomées et pluies rouges...

De la vie dans l'univers.
Non, je ne vous parlerai pas d'ET, mais de diatomées et de météorite.


La théorie de la vie sur terre venant de l'espace est fortement relancée avec cette découverte. Qui s'en est étonné ? J'ai rigolé en lisant un commentaire sur un site anglo-saxon, que c'était la plus grande découverte depuis 5 siècles...

Extrait d'un PDF en anglais dont je vous mettrai le lien source. J'ai sauté des passages trop techniques et l'interminable liste de références aux autres travaux scientifiques.

Une découverte scientifique qui prouve une vie extra-terrestre

Cet article provient d'un PDF, il est paru sur le Journal de Cosmologie, volume 21, N° 37.

Il a été publié le 10 janvier 2013 par différents chercheurs.

Récente découverte de diatomées fossiles sur une météorite carbonée

Résumé

Compte-rendu de la découverte pour la première fois de coques de diatomées dans une météorite contenant du carbone qui est tombée au nord de la province du Sri Lanka le 29 décembre 2012. Une contamination est exclue par l'abondance d'éléments au sein des structures qui correspondent exactement à celles de la matrice environnante. Il existe aussi une preuve de structures semblables morphologiquement aux cellules de pluie rouge qui peuvent avoir contribué à l'épisode de pluie rouge dans les jours suivant la chute de la météorite. De nouvelles données sur les diatomées ''fossiles'' fournissent une preuve majeure soutenant la théorie de la panspermie* cométaire.

*Panspermie : c'est une théorie scientifique qui affirme que la Terre aurait été fécondée de l'extérieur, par des moyens extraterrestres. L'on parle d'ailleurs plus précisément de lithopanspermie lorsque la vie serait venue sur Terre depuis des corps rocheux comme les comètes.(Wiki)

1. La météorite de Polonnaruwa

Quelques minutes après qu'une grosse boule de feu ait été vue par un grand nombre de gens dans le ciel du Sri Lanka le 29 décembre 2012, une météorite s'est désintégrée et est tombée dans le village d'Araganwila, situé à quelques kilomètres de l'ancienne cité de Polonnaruwa.

La figure1a montre l'emplacement de la chute.

La figure 1b montre une photo d'un fragment de la météorite qui a été envoyé par l'un de nous pour étude au centre d'astrobiologie de Buckingham et à l'université de Cardiff.

La météorite examinée au microscope présente une structure très poreuse et composée caractéristique d'une chondrite carbonée, avec des agrégats de fin grains d'olivine reliés par des formations minérales. Un faible pourcentage de carbone révélé par analyse confirme son statut de météorite carbonée. Les caractéristiques générales de la nouvelle météorite montrent une similitude avec celle qui est tombée sur le Danemark le 17 janvier 2009.

Cette météorite a été identifiée comme provenant d'un fragment cométaire disparu dans le complexe des Taurides associé à la comète Encke. Nous parlerons de cette météorite comme météorite Polonnaruwa.

Au moment de son entrée dans l'atmosphère terrestre le 29 décembre, l'intérieur du corps parent de la météorite de Polonnaruwa a dû contenir un volume d'eau, des composants organiques volatiles et peut-être des cellules vivantes viables. Une coïncidence remarquable à noter est que dans les jours qui ont suivi la chute de la météorite, une grande région autour du site de chute a vécu un épisode de pluie rouge. Cette pluie analysée à Colombo a montré contenir des cellules biologiques rouges douées de viabilité et de motilité. Les premières études par les analyses ont montré que ces cellules ressemblent à celles identifiées dans la pluie rouge du Kerala tombées en 2001, cellules qui n'ont pas encore été identifiées à de quelconques organismes connus sur Terre. Une abondance anormale d'arsenic et d'argent dans les cellules de pluie rouge du Sri Lanka a été rapportée, en faveur d'un habitat non-terrestre, peut-être connecté à un corps cométaire/astéroïde, dont le fragment ferait le lien avec la chute de la météorite de Polonnaruwa.

2. Analyse de la météorite

Des fragments de la surface intérieure fraîchement fendue de la météorite ont été examinés avec un microscope à scanner électronique à l'université de Cardiff. Des images de l'échantillon avec un faible grossissement exposent une grande variété de structures réparties en mélange dans une matrice à fin grain, dont la figure 2 donne un exemple. D'autres études sur des structures élémentaires plus larges impliquent que les plus gros objets représentent des microfossiles plutôt que des cellules vivantes ou récemment vivantes. Pour les petites structures, d'autres critères sont nécessaires.

La structure en forme de beignet qu'on voit dans le coin gauche en bas de la figure 2 est l'une des nombreuses structures découvertes dans la météorite de Polonnaruwa apparentées aux cellules de la pluie rouge du Kerala. Nous discuterons ailleurs du lien possible entre ces structures et la pluie rouge qui a suivi la chute de la météorite.


figure 2 : image au microscope d'une large surface montrant les structures supposées fossiles pour étude ultérieure.

D'autres structures de formes diverses, y compris un grand nombre de minces cylindres de 5 à 10 µm (= micromètre valant 0,000001 mètre) et quelques micromètres de diamètre apparaissent bien distribués dans l'échantillon.

Le gros objet ovoïde de la figure 2 possède une microstructure et une morphologie caractéristique d'une grande classe de diatomées terrestres. Les diatomées sont du phytoplancton unicellulaire caractérisé par des coques sculptées élaborées qui se composent d'un polymère de dioxyde de silicone hydraté (?).

Une microstructure aussi intriquée de ces coques serait impossible à créer de manière abiotique (= en dehors de la vie), donc la présence de structures de ce type dans tout paramètre extra-terrestre pourrait être interprété comme une preuve non équivoque de biologie. On trouve des diatomées fossiles de diverses espèces dans les sédiments marins remontant à la jonction entre le tertiaire et le crétacé il y a 65 millions d'années.

Fig.3 Une structure nervurée de forme ovoïde encastrée dans la matrice rocheuse.

Une image à forte résolution de la figure 3 permet d'identifier sans ambiguïté l'objet comme étant une diatomée par sa microstructure complexe et très ordonnée et sa morphologie, structure qui ne peut résulter d'aucune minéralisation ou d'un processus de cristallisation. La structure de fossile minéralisé de la diatomée d'origine a été laissée intacte et elle présente de proches similitudes avec le matériau environnant par son abondance d'éléments .


L'un des nombreux cylindres minces qu'on voit sur la figure 2 est examiné avec un plus fort grossissement dans la figure 5. L'intrication de schémas réguliers de ''trous'', d'arêtes et de marques sont encore une fois incontestablement biologiques et il est impossible de l'interpréter rationnellement comme venant d'un processus de cristallisation inorganique. Ici aussi l'identité proche d'éléments intérieurs et extérieurs des structures penche pour un fossile minéralisé plutôt que pour une diatomée récente.

Figure 4 : Des diatomées fossiles à filaments avec des coques montrent une microstructure intriquée


Figure 5 Champ de supposées cellules de pluie rouge.

Les beignets qu'on voit en figure 6 sont étrangement semblables aux images par microscope des cellules de pluie rouge. En ne se fiant qu'à leur petite taille, il est difficile de déterminer si ce sont des cellules fossilisées, comme les diatomées, ou des cellules viables. Il est probable que ce serait un échantillon de cellules viables qui ont servi à former un noyau pour la pluie rouge qui s'est produite dans les jours qui ont suivi la chute de la météorite. Un travail ultérieur sur ce problème est en cours.

3.Identification de microfossiles

Des compte-rendus de découvertes de microfossiles dans des météorites se retrouvent depuis un demi-siècle. De prétendus microfossiles dans des chondrites carbonées en 1961 ont été vite démenties comme venant de contaminants parce qu'il y avait déjà des exemples où des contaminants (par exemple grains de pollen) ont été confondus avec des microfossiles ?


Figure 6 : comparaison entre une structure de la météorite de Polonnaruwa et la bien connue diatomée terrestre

Sur la figure 7 est montrée la comparaison d'images au microscope entre une autre diatomée fossile de la météorite indienne et une diatomée moderne Sellaphora et cela ne laisse que peu de place au doute sur l'identité de la diatomée du Sri Lanka. De nouveau nous confirmons qu'une contamination est catégoriquement exclue parce que la structure de la météorite est estimée être un objet fossilisé et que des diatomées fossiles n'étaient pas présentes près de la surface terrestre pour contaminer une nouvelle chute de météorites.

Nous concluons donc que l'identification de diatomées fossilisées dans la météorite de Polonnaruwa est fermement établie et inattaquable. Comme cette météorite est considérée comme un fragment cométaire disparu, l'idée d'une vie microbienne apportée dans les comètes et la théorie de la panspermie cométaire est donc justifiée. C'est l'univers et non les hommes qui doit avoir le dernier mot pour déclarer ce qu'est vraiment le monde. 


Source
Traduit par Hélios pour le BBB

Paul : tout de même extraordinaire qu'une telle découverte ne soit pas médiatisée ! Renseignements pris, des articles on déjà été publiés dans les années 70.  Merci à Hélios pour sont excellent travail de traduction, qui permet aux francophones d'accéder à ce texte scientifique.
J'apprends pour la première fois que des pluies rouges contiennent des micro-organismes vivants (Diatomées), que leur présence est concomitante à l'explosion de certaines météorites, elles-mêmes originaires de comètes !
Cela conforterait des faits importants, causes de grande mortalité dans notre passé : un lien entre le passage de comètes, à certaines périodes, et les grandes calamités.

4 commentaires:

  1. Il est très surprenant qu'une météorite, chauffée à blanc lors de l'entrée dans l'atmosphère terrestre (boule de feu) puisse contenir des micro-fossiles encore identifiables (quand ça fond, ça se déforme).

    Encore plus surprenant, la présence de cellules viables.

    Si des "cellules" vivantes récupérées dans les "pluies rouges" ont pu être cultivées, une analyse d'ADN devrait pouvoir être faite, confirmant ou infirmant une origine Extra-Terrestre. Bizarre qu'il n'y ait pas de publication à ce sujet.

    Rappelons toutefois que les pluies d'animaux bien terrestres, comme des grenouilles ou des poissons) sont parfois observées ! Alors des micro-algues rouges colorant la pluie, c'est possible.

    Sans aller chercher des hypothèses si compliquées, il semble qu'on ait des artefacts (objets artificiels anachroniques) décelés dans des couches géologiques anciennes. Il y a aussi certains squelettes et crânes (comme Starchild) déformés ou anormaux qui ne seraient pas "humains de lignée terrienne".

    Enfin, les témoignages d'Ovnis sont très anciens, et dans l'histoire contemporaine je suis tombé sur cet article (en anglais, désolé) sur les observations d'Ovnis sous le régime fasciste Mussolinien (années 20/30)

    http://www.openminds.tv/fascist-ufo-files-your-need-to-know/

    L'ami Pierrot

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  2. Cela fait déjà 30 ou 40 ans que j'ai eu l'intuition que la vie sur Terre pouvait y avoir été amenée par des météorites ou encore fragments de comètes.

    Depuis quelques années je crois maintenant que les formes les plus rudimentaires de la vie ont pu avoir été formées dans l'espace interstellaire ou même encore intergalactique, là où les rayonnements cosmiques sont à leur intensité maximum.

    Une fois formées, elles seront ensuite attirées vers des milieux "protégés" où elles pourront lentement s'agréger avec des poussières d'origines diverses qui, augmentant en masse et volume seront amenées vers les milieux planétaires où elles pourront être propulsées afin de pouvoir externaliser ou manifester tout ce qui aura été créé en germe en elles dans les milieux interstellaire ou intergalactique sous l'action des énergies rayonnantes les plus puissantes qui soient.

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  3. Bonjour,

    Il semble que tout converge.
    #Le climat entre chaud et froid et les manipulations que nous servent des dirigeants auxquels nous ne faisons pas confiance,
    #L'économie frauduleuse et assassine,
    #Cette découverte (à vérifier) d'un marquage de vie extraterrestre,
    #Les guerres iniques hautement motivées par le partage du gâteau minier,
    #Les silences et mensonges sur nos "visiteurs" pas toujours extra,
    #L'urgence inventée de procéder à des vaccinations de masses, les médicaments qui ne soignent que la ligne crédit des fabricants,
    #Toutes les tentatives de privatisation du vivant,
    #Les "suicides" suspects,
    #L'intensification de la surveillance type "longues oreilles",
    #Cet état de guerre permanent qui nous habitue à voir des militaires en armes dans le métro (bien avant la guerre au Mali), au pied du Sacré Coeur, dans les gares...
    #Les caméras de surveillance partout,
    #Le puçage présenté comme une avancée,
    #Le mariage pour tous, la ringardisation de l'hétérosexualité et de la famille biologique,
    #L'horreur qu'est la duplicité souriante et méprisante, les sophismes savants de nos journalistes et intellectuels à la solde du pouvoir,
    #L'absence d'un langage simple, clair, audible par tous et respectueux,
    #Les turpitudes sexuelles des uns, couvertes par le pouvoir des autres...

    #####Je viens d'apprendre que Sanofi vient de se marier avec coca-cola pour faire un "alicament" qui sera sur le marché en février, bon appétit !!!#####

    Une fin de cycle s'accompli.
    Allons-nous accepter le sort que souhaite nous réserver ces gens qui nous considèrent comme des parasites ? Y aura-t-il une occurrence qui ne le permettra pas ? Je crois que ceux qui fomentent ce triste plan l'ignorent aussi.

    Edouard








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  4. Probablement que la matière telle que nous l'appréhendons est issue d'une certaine forme de "potage" cuisiné à partir de nombreux éléments, venus des quatre coins de l'univers ou de plus loin encore.

    Pour autant, aujourd'hui, il me semble que cela ne représente que peu d'intérêt au regard de la situation de l'humanité :

    Le Feu : les volcans, la sécheresse, la radioactivité, les armes...- la colère,la rage
    La Terre : les séismes, les sinkoles, les pollutions, la spéculation... - le déséquilibre
    L'Air : les ouragans, les pollutions, les invasions... - l'asphyxie
    L'Eau : les inondations, les pollutions, la spéculation... - les larmes

    Inistere, nous rappelle Vieux jade : ÊTRE dedans. Dans cette profondeur (l'Ether, le cinquième élément ?) où nous pouvons retrouver cette infinie liberté qui est nôtre depuis toujours et à jamais.

    Mais nous préférons tellement croire que c'est ailleurs, à l'extérieur, que se joue l'essentiel... Et je fais encore partie de ces "nous", lorsque l'amnésie s'invite.

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