08 octobre 2012

Hugo Chávez réélu à la tête du Venezuela


Le président du Venezuela Hugo Chávez, au pouvoir depuis 1999, a été réélu dimanche pour un mandat de six ans qui lui permettra de poursuivre sa "révolution socialiste", face à Henrique Capriles Radonski, qui affiche le meilleur score jamais enregistré par l'opposition. Selon des résultats portant sur 90 % des bulletins de vote, Hugo Chávez a obtenu 54,42 % des voix, contre 44,97 % à Henrique Capriles, selon les autorités électorales.

Récoltant plus de 7,44 millions de voix dimanche, contre 6,15 millions à Henrique Capriles, le président Chávez a rassemblé plus de suffrages que lors de sa précédente réélection, en 2006, lorsqu'il avait pourtant battu l'opposant Manuel Rosales de plus de 25 points, avec 62 % des suffrages. "Nous avons atteint une des participations les plus élevées de ces dernières décennies", à 80,94 %, a indiqué la présidente du Conseil électoral national (CNE), Tibisay Lucena, en dévoilant les résultats.
"Ouh ! Ah ! Chávez ne s'en va pas !"

L'annonce de la réélection d'Hugo Chávez, qui avait promis durant la campagne d'"approfondir (sa) révolution bolivarienne", a été saluée par des tirs de feux d'artifice dans la capitale Caracas. "Merci à mon peuple aimé !!! Vive le Venezuela !!! Vive Bolivar !!!" et "Merci mon Dieu ! Merci à tous et à toutes", a immédiatement écrit le vainqueur sur son compte Twitter.

Peu après, dans une allocution depuis son siège de campagne, Henrique Capriles a respecté son engagement de ne pas contester les résultats en félicitant le président réélu et a remercié les plus de 6 millions de personnes lui ayant accordé leur confiance. "Pour gagner, il faut savoir perdre", a déclaré l'ex-gouverneur de l'État de Miranda, le deuxième plus peuplé du pays, qui était parvenu à fédérer sur son nom la majorité des courants de l'opposition, de droite comme de gauche, ce qui lui permet d'enregistrer un score historique pour un opposant depuis l'accession de Hugo Chávez au pouvoir.

Vers 23 h 30, heure locale, le président réélu est apparu vêtu d'une chemise rouge au balcon du palais présidentiel de Miralfores pour s'adresser à des milliers de partisans. Sous les acclamations de la foule, qui scandaient "Ouh ! Ah ! Chávez ne s'en va pas !", il a salué une "bataille (électorale) parfaite sur toute la ligne, une bataille démocratique". Souvent accusé d'autoritarisme ou de populisme, Hugo Chávez se présente au contraire comme un champion des élections, ayant organisé 15 scrutins en moins de 14 ans de pouvoir, a-t-il rappelé au cours de la journée, dimanche.
Insubmersible

Élu président en 1998 avec 56 % des voix, il avait été réélu en 2000 avec 56,9 % des suffrages. En 2002, cet ancien militaire lui-même putschiste est victime d'une tentative de coup d'État fomentée par les milieux d'affaires avant de remporter en 2004 un référendum révocatoire convoqué par l'opposition.

Insubmersible, il remportait de nouveau très largement la présidentielle de 2006, avant d'essuyer son seul échec électoral, en 2007, quand les Vénézuéliens ont repoussé une nouvelle réforme constitutionnelle. En 2009, il a toutefois fait adopter par référendum un amendement permettant la réélection indéfinie du président.

L'ancien lieutenant-colonel, âgé de 58 ans, un temps affaibli par un cancer diagnostiqué en juin 2011, a encore bénéficié dimanche de l'appui des classes populaires, majoritaires parmi les 28,9 millions de Vénézuéliens, en raison notamment des nombreux programmes sociaux mis en place par son gouvernement.

Financés par la rente pétrolière - le pays dispose des plus importantes réserves de pétrole au monde -, ces programmes ont permis d'améliorer la vie de nombreux Vénézuéliens dans les domaines de la santé, du logement ou de l'éducation. Mais le pays reste en proie à une forte criminalité, une inflation galopante (26,7 % en 2011, selon la Banque centrale) et une corruption endémique (le Venezuela est 172e sur 182 dans le classement 2011 des pays les plus corrompus établi par Transparency International).

Ce scrutin a été observé de près à l'étranger, où le personnage et sa politique sont souvent controversés, notamment aux États-Unis, premier partenaire commercial du pays et premier client de ses exportations de pétrole.

Source

Paul : Après l'Iran, Chavez ?

9 commentaires:

  1. Je suis plutôt content de la ré-élection de Chavez. C'est peut-être bête, ou une "manipulation", mais j'ai le sentiment que ça va faire chier les Yankis...je lirai avec délectation la propagande nauséeuse et les critiques, les tirades de Hitléry Clinton sur ce "dictateur" etc.

    D'ailleurs, la première attaque sournoise est le rapport de l'ONG (financée par le gouvt US ou par la CIA) qui s'appelle "écran de fumée international", je veux dire : "Transparency international". Je cite :

    "Mais le pays reste en proie à une forte criminalité, une inflation galopante (26,7 % en 2011, selon la Banque centrale) et une corruption endémique (le Venezuela est 172e sur 182 dans le classement 2011 des pays les plus corrompus établi par Transparency International). "

    L'autre référence sur la criminalité étant la "Banque Mondiale", dont nous savons tous (sur ce blog) qu'elle ne finance que l'Oligarchie et ruine les nations, et que à sa tête sont des corrompus criminels.

    Avec des telles "cautions" donc, j'ai encore plus de sympathie pour l'Indien...Chavez, qui s'oppose aux "Gringos".
    Et puis, lui quand il gagne, il remercie Dieu ! et ses compatriotes.

    "Merci mon Dieu ! Merci à tous et à toutes", a immédiatement écrit le vainqueur sur son compte Twitter.

    L'ami Pierrot


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  2. Oh quelle surprise il a encore remporté la victoire....Je ne l'ai pas vu venir celle-là! J'ai hâte de savoir ce qu'il nous concocte pour 2013. Va t-il nous révéler enfin qu'il est l'incarnation de Lénine ou de Bolivar...et que tous les citoyens américains sont des reptiliens qui mangent des enfants noirs et latinos comme des tacos...??? En tout cas...

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    1. En tout cas... Chavez a gagné, Washington-Tel Aviv a perdu. Heureux que ça te défrise...!

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    2. Voilà que mon sarcasme ne te laisse pas indifférent non plus Antares.
      Comme c'est charmant de ta part de me faire signe!

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  3. Bcp trop de pétrole pour un 3ième mandat en paix...

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    1. Probable...les "Gringos", surtout si Romney l'emporte...vont lui faire le coup de la Syrie ou des "contras" au Nicaragua.

      l'ami Pierrot

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  4. Amusant, mais pas que, la teneur certains commentaires, et pas que dans ce billet; le formatage de la résignation. Je ne juge pas, je constate, et moi-même il m'arrive de tomber dans ce 'fatalisme', "il y rien à faire autant se pendre de suite"

    Une guerre mentale, faire perdre espoir au peuple, et ça arrive, ils sont finauds les blaireaux, au point de lire que tout est perdu, "ils" ont gagné d'avance ... Et c'est une victoire mentale, la domination par l'esprit. Les fameux 99% en manque de pouvoir et de force ... face à 1% ... qui utilise une bonne part des 99% ( médias, gouvernants fantoches, militaires et policiers) pour s'auto-mater.

    Les peuples ne sont pourtant pas si loin d'être libérés, il faut juste être solidaire et se soutenir, coute que coute, face aux blaireaux ... Et regarder la masse, et dans le mirroir: qui est près ? qui va trouver encore quelque motif de laisser pisser et attendre un mieux ...

    Les gens ne sont pas encore près et j'ajouterais en bon crédule, que c'est louable, la violenc est la dernière option, et les gens sont très tolérants ( hormis une poignée ( et bien une poignée) de débiles profonds en kippa, burqa, trop blonds ou trop cons, trop dégénérés ou trop frisés) qui voient le mal partout.
    Les uns marchant sur les autres mais ne se plient à rien, pensant qu'un bout de tissus les rend plus respectable, imposant leurs valeurs au nom de leur Q-lture, dans un pays dont ils renient tout, valeurs, religions, traditions, nourriture volonté d'intégration ou d'invasion ....
    D'autres parce que certains sont trop bruns, trop mat, l'accent trop prononcé, ne sont pas intégrable et même, pas au même niveau, les éternels parias immigrant.

    Les mondialistes parlent de choc de civilisations, je parle de choc de religions. Il y a des pays comme la Syrie qui gère, ou gérait jusqu'à ce que la bande à Sarko-Bhl-Obama n'arrive, la mixité religieuse; et je ne suis pas certain de l'égalité à ce sujet. Mais la France profondément Chrétienne dans ses valeurs est tiraillée entre sa capacité à tolérer, à pardonner à faire preuve de fraternité et de charité, et la masse incontrôlée immigrante de tradition musulmane, qui part le nombre, n'est plus une "minorité" et une caste gouvernante Sioniste installée dans les palais de l’Elysée et consort, nous faisant chier au moindre "bip" qui s'est cassé un ongle sur une rampe d'escalier antisémite, profitant de l'occas pour repasser une couche de shoananas ....

    Mais les Français tolèrent ..... encore ....

    Alors un H.Chavez me fait rêver, un ex-militaire, c'est dire la tolérance ...


    Asca.

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