Le pavé est lancé ! Wolfgang Schauble, le ministre des finances de
l'Allemagne, vient d'annoncer qu'il se prononçait en faveur de la
formation d'un gouvernement européen. La raison ? La bonne santé des
marchés.
"Je serais pour un nouveau développement de la Commission
européenne en un gouvernement. Je suis pour l'élection d'un président
européen"
rapporte le site d'Europe1.
Cet arrogant personnage, ce médiocre politicien qui, depuis son
quartier général berlinois, s'arroge le droit d'orienter la politique
économique de la Grèce, de l'ensemble d'un peuple qui n'a pas à faire
les frais du vol organisé de ses richesses par quelques uns, justifie
son horrible affront par – tenez-vous bien – la nécessité de la bonne
santé des marchés :
"Nous devons œuvrer à ce que les marchés financiers gardent confiance dans la monnaie unique."
Et, tout péteux qu'il devrait être de trahir son propre peuple, sa propre identité, il renchérit en affirmant que la Grèce “appartient indiscutablement a l'Europe”.
Très cher Monsieur Schäuble, si vous méritez encore cet honneur, sachez
que bien que n'ayant aucun pouvoir sur sa situation géographique, la
Grèce appartient encore à l'Union Européenne si, et seulement si, elle
le souhaite effectivement, et par la voix de son peuple qui plus est.
Vos sacro-saints marchés qui ne recherchent que le profit, qui
parient sur les cours des matières premières, sur l'effondrement
d'entreprises ou d'états ou sur les guerres, le peuple n'en a rien a
faire !
Vous avez choisi d'obéir aux véritables artisans de ce désastre –
car vous n'avez, en fait, pas plus de pouvoir que de carrure – pour
conserver vos privilèges, pour tenter de sauver un système qui vous est
favorable pourtant en état de déliquescence, par peur des représailles
dans le meilleur des cas.
Vous avez choisi de protéger ceux qui ont déjà tout au détriment de ceux qui n'ont rien.
Vous avez choisi de sacrifier, sur l'autel du profit, non seulement
les peuples des différentes nations européennes mais également leurs
identités.
Non, Monsieur Schäuble, il n'est pas possible de sacrifier la souveraineté des états de cette façon.
Non, Monsieur Schäuble, vous ne pourrez pas créer un
super-gouvernement exerçant son pouvoir à distance depuis Bruxelles, ni
même ailleurs.
Herr Schäuble |
Non, Monsieur Schäuble, vous ne réunirez pas, sous une même bannière
bleu étoilée, des nations qui, bien que souhaitant entretenir des liens
pacifiques, ne veulent pas se voir gouverner par les technocrates
européistes antidémocratiques dont vous faites partie.
Vous avez choisi votre camp, nul doute qu'il y aura beaucoup de
perdants dans les prochaines années, et m'est avis que vous avez autant
de chances que le peuple d'en faire partie.
Vous tomberez, Monsieur Schäuble, ni digne, ni humain.
Paul : Ils vont finir par terminer le travail, 4ème Reich ???
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