Presque toutes les études « scientifiques » de l’industrie du cancer sont impossibles à reproduire |
Une analyse publiée dans la revue Nature
suggère que l’immense majorité des fameuses études scientifiques axées
sur la recherche du cancer sont imprécises et potentiellement
frauduleuses. Selon la revue, un choquant 88 pour cent des 53 études
« historiques » sur le cancer, qui ont été publiés dans des revues
renommées au fil des ans, ne peuvent pas être reproduites. Cela signifie
que leurs conclusions sont absolument fausses.
C. Glenn Begley, ancien patron de la recherche
mondiale sur le cancer chez le géant pharmaceutique Amgen et auteur de
l’analyse, a été incapable de retrouver les résultats de 47 des 53
études qu'il a examinées. Il semble que les chercheurs ont tout
simplement inventé des découvertes et des gros titres qui attireront
l'attention, au lieu de publier ce qu'ils ont réellement constaté, ce
qui leur permet d’entretenir un flux régulier de subventions, mais
trompe le public.
« Ce sont les études de l'industrie
pharmaceutique qui comptent identifier de nouveaux objectifs de
développement de médicaments », a déclaré Begley à propos des études
bidons. « Mais si vous êtes prêt à parier un, deux ou cinq millions de
dollars sur une observation, vous devez être sûr de sa réalité. Tandis
que nous essayions de reproduire [ce que décrivent] ces documents, nous
sommes devenus convaincus que nous ne pouvions rien prendre au pied de
la lettre. »
Begley dit qu'il ne peut pas publier les noms
des études dont les résultats sont bidons. Mais puisqu’il est maintenant
évident que la grande majorité d'entre elles sont boiteuses, il
s’ensuit malheureusement que la grande majorité des approches modernes
du traitement du cancer le sont également.
En 2009, des chercheurs du Comprehensive Cancer Center
de l'université du Michigan ont eux aussi publié une analyse qui
révélait la fausseté de nombreuses études célèbres sur le cancer. Comme
on pouvait s'y attendre, l'une des premières causes de falsification des
résultats s’est trouvé être les conflits d'intérêt qui tendent à privilégier les « résultats » qui marchent mieux pour les compagnies pharmaceutiques que pour les patients.
Des recherches publiées concernant d'autres affections s’avèrent aussi non valables
L’analyse de la revue Nature confirme
aussi ce qui a été découvert antérieurement par le Dr George Robertson
de l'université Dalhousie, qui a constaté les mêmes incohérences dans
des publications d’études de recherche sur la maladie de Parkinson et
d'autres désordres neurodégénératifs. Tout comme pour le cancer, il
apparaît que la raison pour laquelle des remèdes ont été développés pour
ces maladies est fallacieuse, en conséquence de recherches bidons.
Et, dans d'autres domaines, des scientifiques
travaillant pour le géant pharmaceutique Bayer se sont eux aussi
heurtées à des problèmes similaires, qu'ils décrivent dans un document
de 2011, intitulé Believe it or not [Croyez-le ou non]. Selon
leurs constatations, une grande partie des données publiées, avec
lesquelles ils étaient censés mettre au point de nouveaux médicaments,
ne pouvaient pas non plus être reproduites.
« La communauté scientifique présume que les
communications contenues dans une étude préclinique peuvent être prises
au pied de la lettre », ajoutent Begley et son collègue, le Dr Lee
Ellis, dans leur analyse. Toute publication de recherche suppose aussi
« qu’on peut faire confiance au message principal des documents... Ce
n’est malheureusement pas toujours le cas. »
Ironiquement, la seule chose que tous ces
scientifiques ont réussi à reproduire au fil des ans, c’est des
recherches montrant que pas mal de choses scientifiques modernes sont
douteuses. Qu’il soit financé par les compagnies pharmaceutiques ou
dicté par l’agenda des subventions fédérales, le fameux « étalon-or » de
la science se montre être un mythe motivé par la cupidité.
Les sources pour cet article comprennent :
• news.yahoo.com
• www.naturalnews.com/031121_medical_research_fraud.html
• news.yahoo.com
• www.naturalnews.com/031121_medical_research_fraud.html
Original : www.naturalnews.com/035616_cancer_industry_scientific_fraud_studies.html
Traduction copyleft de Pétrus Lombard
Traduction copyleft de Pétrus Lombard
Je ne suis pas très étonnée. Si certains chercheurs sont honnêtes, il en est d'autres qui ne sont à cette place qu'en raison du bon salaire que cela induit. Alors, qui dit en priorité " recherche de bon salaire", dit (pour moi, tout du moins) accointance avec les magouilles de labos.
RépondreSupprimerC'est un peu ce qui est dit dans 'natural news' lorsqu'il est question, à la fin de l'article, de cupidité.
J'ai vu qu'il y allait avoir une émission sur le sujet des labos à la télévision sur la 2, vendredi prochain à 22h25 :
"Cash investsigation - les vendeurs de maladies -"
Synopsis : Chaque vendredi en deuxième partie de soirée, le nouveau magazine d'information d'Elise Lucet se penche sur un sujet économique et de consommation dans le but d'alerter l'opinion publique. Pour ce premier numéro, elle s'intéresse aux «vendeurs de maladies», ces laboratoires qui inventent de toutes pièces une pathologie pouvant correspondre à la nouvelle molécule qu'ils viennent de mettre au point, parfois malgré des effets secondaires avérés, pour lesquels ils ont déjà prévu de nouveaux médicaments.
Ce n'est pas un prime-time, mais l'horaire est plus 'regardable' que certaines émissions qui passent à pas-d'heure.