17 février 2012

Faire de la connaissance un « service » ou un « produit » comme un autre, c’est rendre vulgaire la notion même de spiritualité

Ce contre quoi je m’élève formellement, c’est le fait que la plupart de ces organisations, qu’elles soient ou non a but non lucratif, ont l’audace de prétendre apporter l’illumination alors que, d’un autre côté, elles mettent une vulgaire étiquette de prix, c’est-à-dire la chose la moins spirituelle qui soit, sur ce qu’elles offrent au sincère chercheur de vérité. Il s’agit de deux actions diamétralement opposées. Et je suis consternée de voir que cette pratique est si répandue. Elle trahit une intention de servir son intérêt personnel, de tirer profit de ceux qui cherchent innocemment la connaissance.

Le fait qu’il existe aujourd’hui des gens qui, pour enseigner des vérités spirituelles et/ou de nouvelles façons de vivre en accord avec l’environnement, demandent des droits d’inscription, honoraires, participations aux frais, etc. d’un montant exorbitant pour leurs séminaires, symposiums, cours et autres conférences est tout simplement en contradiction flagrante avec les bases les plus élémentaires de la spiritualité. Faire de la connaissance un « service » ou un « produit » comme un autre, c’est rendre vulgaire la notion même de spiritualité. Le « partage » de la connaissance a été vide de son contenu de véritable et pure spiritualité pour se transformer en ce qui apparaît aujourd’hui comme un écœurant «  marche » de la connaissance.

C’est exactement comme si l’on disait aux gens : « Si vous voulez la connaissance spirituelle, trouvez d’abord l’argent »
Ces infamantes étiquettes de prix signifient-elles que seuls ceux qui en ont les moyens peuvent prétendre à la connaissance, à la sagesse, à être informés ou aidés ? La connaissance est-elle donc réservée aux riches ? La lumière de la connaissance doit-elle être refusée au plus grand nombre pour la simple raison que ceux qui la cherchent ne peuvent la payer ? On le dirait bien, et, a l’approche d’une période aussi critique, quand tant de gens aspirent a trouver un sens spirituel a leur vie, cette situation est totalement inacceptable !

Dans l’esprit de ceux qui enseignent aujourd’hui la nouvelle connaissance, le concept de Grand Don, dans la belle tradition de la voie indienne, devrait occuper la première place. Le Grand Don, c’est simplement le fait de donner, de partager avec humilité tout ce que nous avons à offrir aux autres. Peu importe s’il s’agit de sagesse spirituelle, d’une philosophie éclairée, de conseils pour mener son existence, d’innovations écologiques ou simplement de chaleur humaine. La voie indienne, c’est le don gratuit. C’est la voie de la spiritualité humaine. La vraie voie indienne, c’est de donner sans attendre de récompense d’aucune sorte. C’est la voie de la vraie spiritualité. La voie indienne, c’est de donner simplement parce que c’est la seule façon d’être un être humain spirituel.
Regardez l’exemple de la nature. Tous les magnifiques présents qu’elle fait à l’homme lui sont donnés gratuitement. Donner est naturel. La connaissance spirituelle, quel que soit son objet, devient triviale lo1squ’on entend tinter les pièces dans la main de celui qui la donne. Cette détestable pratique doit cesser. I1 faut renverser complètement la tendance si l’on veut que la vraie spiritualité se développe sur notre sol. Les responsables et les fondateurs de ces centres d’enseignement et d’information doivent trouver un moyen de gagner leur vie sans aller chercher l’argent dans les poches d’élèves innocents et sincères. C’est une véritable parodie que l’on joue devant ceux qui aspirent à élargir le champ de leur conscience. Il faut que cela cesse si nous voulons voir naître une spiritualité humaine véritable et pure, dans une relation d’unité avec tous les autres et avec notre douce Terre.

Paix. Amour. Don. Spiritualité. Humanité. Connaissance.
Ces mots si tendres ne sont que des coquilles vides s’il n’y a pas absence totale d’attente d’un retour de la part de celui qui donne. Sinon, il n’y a que rhétorique creuse, bavardage, hypocrisie, avidité, faux maîtres.
Dans le meilleur des cas, les intermédiaires tarifés de la connaissance sont des gens bien intentionnés, mais tristement fourvoyés.
Je vous en prie, nous vivons des temps beaucoup trop critiques pour que celui qui cherche honnêtement soit oblige de "payer" la vérité dont il a si cruellement besoin. Changer le cours de son évolution spirituelle est une chose trop importante pour que l’on doive se satisfaire d’assister à des conférences, des séminaires, des cours ou des symposiums qui ont besoin de notre argent pour exister.
Ecoutez-moi, s’il vous plait. Le sang du chercheur de vérité ne doit pas nourrir les veines du professeur ! Le professeur doit se nourrir de 1’interieur et non aspirer a lui ce qui est a l’extérieur ! Un vrai être de sagesse, un vrai maître ne prend jamais, il donne ! Gardez cela présent a l’esprit : la connaissance est par essence universelle, elle n’est donc la propriété de personne, et personne n’a le droit de vendre ce qui ne lui appartient pas.

Extraits de « L’Envol duPhénix »
Mary Summer Rain

8 commentaires:

  1. Que dire, sinon que les derniers mots sont l'essentiel et résument tout :
    "Ecoutez-moi, s’il vous plait. Le sang du chercheur de vérité ne doit pas nourrir les veines du professeur ! Le professeur doit se nourrir de 1’interieur et non aspirer a lui ce qui est a l’extérieur ! Un vrai être de sagesse, un vrai maître ne prend jamais, il donne ! Gardez cela présent a l’esprit : la connaissance est par essence universelle, elle n’est donc la propriété de personne, et personne n’a le droit de vendre ce qui ne lui appartient pas."

    La connaissance réservée à l'Elite, c'est ce qui a servi durant des millénaires à la cabale secrète, actuellement à l’œuvre pour son ultime "grand coup", leur Nouvel ordre Mondial.
    L'abolition de la spiritualité, de la véritable connaissance et de l'esprit critique - ce qui faisait un "honnête homme" au sens de Montaigne ! tout cela a été consciencieusement détruit; aux fins d'écraser l'humanité encore libre.

    L'ami Pierrot

    RépondreSupprimer
  2. Bien sûr que de demander finance pour un échange d'information qui n'a d'ailleurs pas nécessité autre chose que la passion du chercheur véritable est a coup sûr fallacieuse ou malhonnête.Lorsque je vois une demande d'inscription pour accéder a certain site ou demande de don ,je fuis.Voyant les trop belles incitation d'appel a la méditation sous couvert de vente de vidéo qui ne vous proposeront jamais autre chose que de fuir votre réalité sans jamais vous proposer des méthodes de compréhension pour vous déferre de vos habitudes malsaine lié a l'ego,je ne peut comprendre ces gens moutonnés,comme faire un don a l'église pour davantage dénigrer un SDF après la messe.(encore un effet placebo que de croire que méditer ,c'est réciter des paroles précise/méditer s'est se retirer du mental et devenir l'observateur)Beaucoup s'étonnent de devoir revenir dans la souffrance passé après avoir suivi des cours d'Inelia Benz sans comprendre que ces méthodes ne servent qu'a faire ressurgir des mémoires enfuient et non les guérir,juste pour ainsi mieux voire nos problèmes pour mieux les observer.Mais voilà que tout n'est pas dit pour vous faire revenir et devenir dépendant de leurs affaires.Des phrase trop bien écrite composé de mots redondant n'est pas un savoir partagé.Inciter le chercheur a se questionner est plus juste.Il est vrai que rien n'est réellement faux dans leur parole mais montrer la porte sans proposer la clés,est ce utile?Je peut aussi comprendre le financement demandé mais voilà bien des tarifs exorbitant pour un travail que l'on peu accomplir soi-même(mais faute de temps!!).Il ne souhaite pas vraiment que vous sachiez le faire vous même car où serait leur importance propre?Comme les canalisés signant du nom d'un extraterrestre pour valoriser leurs dire,je ne comprend pas car d'autre sont eux même canalisé et ne le crient pas a tout va et propose des discours clair dénué de mots conceptuel.

    Méfiance donc et posez vous vos questions qui vous taraudent et observez car personne ne le fera pour vous et vraiment pas une méthode.Tout ces contenus ne sont qu'une aide et pas un sauvetage.Le problème est plus les acheteurs que les vendeurs de spiritualité qui après tout ne donnent que ce qu'on leurs demandent.

    J'espère que Pierre de Châtillon détenteur d'Apokalupsis nous permettra un accès libre si il décide d'abandonner suite a divers problèmes technique rencontré car je n'ai vraiment pas les moyen de mettre 120 euros(je crois)pour des infos qui ne me libéreront pas.

    Mathieu

    RépondreSupprimer
  3. No Eyes et Mary Summer Rain deux femmes remarquables! L'enseignement de No Eyes me suis dans mon quotidien et les prophéties de No Eyes se révèlent de plus en plus! L'envol du Phénix est pour bientôt :)

    RépondreSupprimer
  4. il n'y a rien à savoir puisque nous savons déja tout,encore faut-il le savoir...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. A propos de savoir, voici un texte que j'apprécie beaucoup.

      Celui qui ne sait pas et qui ne sait pas qu'il ne sait pas: FUIS-LE !
      Celui qui ne sait pas et qui sait qu'il ne sait pas: EDUQUE-LE !
      Celui qui sait mais qui ne sait pas qu'il sait: REVEILLE-LE !
      Celui qui sait et qui sait qu'il sait : SUIS-LE !

      Auteur inconnu.

      georges@energiedevie.be

      Supprimer
  5. Je ne peux qu'acquiescer à ce très beau texte de Mary Summer Rain.
    La "connaissance" est en nous. Notre conscience nous dit ce que nous devons faire pour être sur la bonne voie.

    RépondreSupprimer
  6. Bonjour à toutes et à tous,

    Je suis tout à fait d'accord avec cet article.

    En ce qui me concerne, je pratique le Massage-Reiki depuis plus de 10 ans.
    Au début, j'avoue avoir fait comme "tout le monde", je me faisais payer pour les soins et l'aide que j'apportais aux gens. Je me suis très vite rendu compte que ce n'était pas la bonne solution. Pourquoi?
    Simplement parce que le Massage-Reiki est un don.
    Donner à quelqu'un la possibilité de trouver la voie de la guérison est extraordinaire. Donner sans rien attendre en retour sinon un sourire, une joie de vivre retrouvée est fabuleux.
    Je suis pour le partage du savoir et de la connaissance.
    Plutôt que de penser argent, nous devrions nous focaliser intérieurement sur ce que nous avons à offrir aux autres. nous devrions instaurer le LIBRE ECHANGE de services, de soins, de connaissance.

    Bonne soirée.
    georges@energiedevie.be

    RépondreSupprimer
  7. Les gens savent-ils recevoir ?

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.