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22 novembre 2024

Pour la 1ère fois de l’histoire, la Russie tire un missile nucléaire ICBM sur l’Ukraine sans charge ! »

Les ICBM… je crois que j’ai à peu près étudié tous les modèles existants il y a quelques années lorsque j’étais encore étudiant. A l’époque l’URSS venait de s’effondrer, et ce qui faisait le plus peur, ce n’était pas l’utilisation d’une bombe atomique soviétique par Boris Elstine, président de la Russie à l’époque et poivrot notoire, mais les mafias qui auraient pu se procurer au marché noir éventuellement de tels engins.

Bref, un ICBM c’est un missile balistique intercontinental (en anglais : intercontinental ballistic missile ou ICBM). Ce missile balistique a une portée supérieure à 5 500 km (par convention de traités).

A ce stade je ne sais pas ce que la Russie a tiré sur l’Ukraine, sans doute un SS-19 ou un SS-20. La puissance nucléaire est de 500 à 650 kilotonnes… et je peux vous assurer que cela fera un gros trou. Vraiment très gros.

Il y a aussi les IRBM pour les puristes. Ce sont des missiles balistiques à portée intermédiaire (en anglais : IRBM pour intermediate range ballistic missile) est un missile balistique ayant une portée maximale comprise entre 3 000 et 5 500 km.

Ils vont juste moins loin mais peuvent faire aussi de très gros trous… et donc beaucoup, mais alors vraiment beaucoup de morts.

Un ICBM c’est censé rester dans ses silos. Bref, c’est de la dissuasion, personne n’est censé s’en servir.

Le fait que ce missile tiré par la Russie ne soit pas “chargé” est évidemment une bonne nouvelle, mais c’est bien la seule.

C’est, et comprenez le bien… véritablement le dernier avertissement adressé à Zélenski.

Voici ce que dit l’AFP.

Le Kremlin a refusé de commenter l’accusation de l’Ukraine selon laquelle Moscou a tiré pour la première fois sur son territoire un missile intercontinental, un type d’armement conçu dans le cadre de la dissuasion nucléaire mais qui peut être armé d’une charge conventionnelle

L’armée de l’air ukrainienne accuse la Russie d’avoir tiré un ICBM lors d’une attaque sur la ville de Dnipro dans le centre-est de l’Ukraine, marquant une escalade depuis que l’Ukraine utilise des missiles de longue portée américains et britanniques

En images les impacts ça donne ça, et ça arrive vite. Bougrement vite. C’est évidemment violent, effroyablement violent… et ce que vous voyez là  ce sont avec des ogives vides et sans explosifs ni conventionnels ni nucléaires.

Bien évidemment, cette utilisation d’ICBM, une première dans l’histoire mondiale. même aux temps de la guerre froide cela n’a jamais eu lieu, sera considérée par le camp de l’OTAN comme une nouvelle provocation et donc il ne faudra pas céder aux provocations de Poutine, et lui tenir tête. Quand on joue à ce genre de jeu où personne ne veut s’arrêter le premier, cela se termine évidemment par une bagarre générale dans le Saloon… Le problème c’est que nous ne sommes pas dans un film mais dans la vraie vie.

L’OTAN va donc riposter. Et les états-majors ne sont jamais à court d’idées plus ou moins tordues et autre options.

Celle qui tient la corde aujourd’hui est celle de la déstabilisation de l’allié Biélorusse de Poutine.

La riposte de l’Otan ? La déstabilisation de la Biélorussie. 

La dernière rumeur que je peux évoquer avec vous serait l’ouverture d’un front biélorusse. C’est certainement l’un des scénarios les plus crédibles pour faire suer le maître du Kremlin en maîtrisant l’escalade puisque ce ne serait pas une attaque frontale et directe sur le territoire russe.

Des groupes armés de Pologne, de Lituanie et d’Ukraine prévoient d’attaquer quatre territoires du sud-ouest de la Biélorussie, selon la chaîne de télévision locale ONT (seconde chaine officielle Biélorusse).

Les rapports indiquent que cette opération est élaborée en Occident en collaboration avec l’opposition biélorusse.

Il est à noter que le plan prévoit d’attaquer d’abord la Biélorussie par des bandes nationalistes, puis d’impliquer des mercenaires et des forces de l’OTAN. Les services spéciaux polonais participeraient à la formation des militants pour l’attaque, selon l’enquête de la chaîne ONT.

Vous avez ci-dessous une copie d’écran de l’animation des attaques prévues.

Les cours de l’or…

Evidemment, comme je vous l’avais dit après l’élection de Trump, l’or a fortement baissé avec le recul (théorique) des risques de guerre puisque Trump a clairement affiché sa volonté de mettre fin au conflit en Ukraine.

Logiquement, si la paix s’éloigne et que la guerre se rapproche, les cours de l’or montent.

C’est ce qu’il se passe.

Poutine pourra-t-il retenir ses coups jusqu’à l’accession de Trump à la maison Blanche fin janvier prochain ?

Les deux questions les plus importantes.

Est-ce que les forces de l’Otan vont pousser les provocations suffisamment loin pour déclencher une confrontation directe que plus rien ne pourra arrêter.

Voilà les deux seules questions importantes qui vont nous occuper pendant ces prochaines semaines.

Jamais fin d’année ne nous aura parue aussi longue…

Achetez déjà vos boîtes de confits de canard pour les fêtes… on ne sait jamais !

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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