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22 novembre 2024

Le plan de Musk dans le Wall Street Journal pour réformer l’administration américaine !

C’est un article payant du Wall Street Journal ici, je ne vous reproduis donc que le début, mais déjà rien que le début de la tribune publiée par Elon Musk et Vivek Ramaswamy sur le plan DOGE pour réformer le gouvernement vaut sont pesant de cacahuètes !

En suivant les directives de la Cour suprême, nous renverserons une accaparement du pouvoir exécutif qui dure depuis des décennies.

Notre nation a été fondée sur l’idée fondamentale que les gens que nous élisons dirigent le gouvernement. Ce n’est pas ainsi que fonctionne l’Amérique aujourd’hui. La plupart des décrets juridiques ne sont pas des lois votées par le Congrès, mais des « règles et règlements » promulgués par des bureaucrates non élus – des dizaines de milliers d’entre eux chaque année. La plupart des décisions d’application de la loi et des dépenses discrétionnaires du gouvernement ne sont pas prises par le président démocratiquement élu ou même par ses représentants politiques, mais par des millions de fonctionnaires non élus et non nommés au sein d’agences gouvernementales qui se considèrent à l’abri du licenciement grâce aux protections de la fonction publique.

Cette mesure est antidémocratique et contraire à la vision des Pères fondateurs. Elle impose des coûts directs et indirects considérables aux contribuables. Heureusement, nous avons une occasion historique de résoudre ce problème. Le 5 novembre, les électeurs ont élu Donald Trump avec un mandat de changement radical, et ils le méritent.

Le président Trump nous a demandé à tous les deux de diriger un nouveau Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) pour réduire la taille du gouvernement fédéral. La bureaucratie, bien ancrée et en constante croissance, représente une menace existentielle pour notre république, et les politiciens la soutiennent depuis trop longtemps. C’est pourquoi nous faisons les choses différemment. Nous sommes des entrepreneurs, pas des politiciens. Nous servirons en tant que bénévoles extérieurs, pas en tant que fonctionnaires ou employés fédéraux. Contrairement aux commissions gouvernementales ou aux comités consultatifs, nous ne nous contenterons pas de rédiger des rapports ou de couper des rubans. Nous réduirons les coûts.

Nous aidons l’équipe de transition de Trump à identifier et à recruter une équipe restreinte de croisés du gouvernement de petite taille, comprenant certains des esprits techniques et juridiques les plus brillants d’Amérique. Cette équipe travaillera en étroite collaboration avec le Bureau de la gestion et du budget de la Maison Blanche au sein de la nouvelle administration. Nous conseillerons tous deux le DOGE à chaque étape pour poursuivre trois grands types de réformes : les abrogations réglementaires, les réductions administratives et les économies de coûts. Nous nous efforcerons en particulier de faire évoluer les choses par le biais d’actions exécutives basées sur la législation existante plutôt que par l’adoption de nouvelles lois. Notre étoile du Nord en matière de réforme sera la Constitution américaine, en mettant l’accent sur deux décisions cruciales de la Cour suprême rendues pendant le mandat du président Biden.

Ce qui se passe aux Etats-Unis se passe encore plus en Europe et en France

Comme nous ne faisons pas les choses à moitié, nous faisons ici, doublement pire !

Non seulement des europathes non élus décident de directives totalement délirantes à l’abri de toute surveillance démocratique dans la tour d’ivoire de la grosse commission de Bruxelles.

Mais comme cela ne suffit pas, nous avons ici en France nos énarques et autres fonctionnaires qui ont toujours une bonne raison pour laver encore plus blanc que les règles européennes et qui nous en rajoutent une surcouche. C’est ce que l’on appelle en langage de technocrate français la “surtransposition”.

Tous ces gus qui nous en rajoutent plusieurs louchées par jour, sont non élus. Ils pondent des lois des règles, des normes et des Cerfa sans que personne n’arrive plus à les arrêter car il y a toujours une bonne raison. Toujours.

C’est ainsi qu’une économie trop régulée s’effondre.

Trop de régulation c’est du communisme et l’URSS.

L’absence de régulation c’est le Far-West et la loi du plus fort.

Encore une fois, vous l’avez compris la vérité se cache quelque part entre ces deux extrêmes.

C’est une question d’équilibre, de pragmatisme. L’équilibre EST un courage, on pourrait même dire que dans notre époque, l’équilibre est LE courage.

Charles SANNAT

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