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07 octobre 2024

TSUNAMI DE FAILLITES A BORDEAUX ET A NANTES

 
De notre lecteur Mr Beck: "Le nombre de liquidations judiciaires à Bordeaux a bondi, tenez vous bien, de 35% par rapport à 2023. C'est hallucinant.". En plus du remboursement du prêt de l'Etat "covid PGE', le prix de l'électricité a littéralement achevé les PME qui arrivaient encore à maintenir l'équilibre :


"Dans les rues piétonnes de Bordeaux, les mots de remerciement à la clientèle habillent les vitrines vides. En cette rentrée, nombre d'enseignes ont définitivement baissé le rideau. Le tribunal de commerce enregistre un pic historique de liquidations judiciaires dans la métropole: +35 % par rapport à l'année dernière.

Les petits commerces sont les premiers concernés. "Les coiffeurs, boulangers, vendeurs de chaussures ou de vêtements... Le coût de l'énergie leur a fait du mal", constate Marc Salaun, président du tribunal de commerce de Bordeaux qui instruit actuellement 1.800 procédures collectives. Aux côtés des petits commerces, de nombreuses entreprises du bâtiment ont aussi déposé le bilan ces derniers mois, entraînées par les difficultés des promoteurs immobiliers à vendre leurs biens.

Troisième secteur en difficulté: les bars et restaurants. Les patrons nous disent que les clients viennent encore, mais ils consomment moins. Le taux de vacance a explosé dans le centre-ville. "La faute à la crise économique. Les commerces ont des charges qui augmentent. Les loyers, c'est 5% d'augmentation entre 2022 et 2023, 14% depuis 2020. Il faut aussi augmenter les salaires des employés qui ne s'en sortent plus. Les CA baissent... Il y a beaucoup de facteurs", regrette Simon Georges, président de Bordeaux mon commerce, une association qui compte 1300 adhérents. C'est une hécatombe. Les commerçants ferment les uns après les autres. On est dans une succession de crises.

Beaucoup peineraient aussi à rembourser les aides perçues pendant "la période Covid" et notamment les Prêts garantis par l'Etat accordés à plus de 600.000 entreprises. "Certains ont imaginé que les PGE seraient offerts. Des cotisations URSAFF n'ont pas été réclamées en 2020 et 2021, mais elles ne passent pas à la trappe, donc les entreprises ont des retards de paiement", continue Marc Salaun. Des montants parfois impossibles à rembourser à l'heure actuelle pour ceux qui n'ont pas encore remonté la pente depuis la crise sanitaire ", la video ici et l'article de France3.


Idem à Nantes où plus de 700 dossiers sont au tribunal de commerce comme vous pouvez le voir sur le site Repreneurs.com qui donne la liste de toutes ces petites PME, allant du garage en passant par le boulanger, le coiffeur, le barman, le jardinier paysagiste, le restaurateur ou les entreprises de BTP. Examinez la liste pour avoir une bonne idée de la manière dont l'opération Covid a détruit le tissu économique du pays.

Je rappelle juste pour le principe qu'à Nantes, l'année 2024 avait commencée très fort puisque entre le 1 janvier et le 30 avril, plus de 170 entreprises du 44 ont été liquidées par le tribunal de commerce. Hèlas, depuis cela n'a fait que continuer !
 

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