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29 juillet 2024

Plus de 60 000 annonces de prostitution sont mises en ligne chaque jour en France depuis le début des JO

C’est l’une des possibles conséquences négatives des Jeux Olympiques et qui inquiète les autorités: la recrudescence de la prostitution et du proxénétisme. Cela avait été le cas lors d’autres grands évènements sportifs comme la Coupe du monde de football 2006 en Allemagne ou celle de 2014 au Brésil. Ces deux évènements avaient été marqués par une forte hausse du commerce sexuel dans le pays.

Des milliers d’annonces en ligne

Actuellement en France, il y a plus de 60 000 annonces de prostitution en ligne par jour avec les JO. Les associations s’inquiétent de l’enrôlement de filles de plus en plus jeunes dans les réseaux de prostitution.

Dès l’arrivée à l’aéroport, une campagne donne le ton, affichée dans les toilettes notamment pour sensibiliser les jeunes filles aux dangers de la prostitution mais aussi pour déclencher une prise de conscience chez d’éventuelles victimes. Elle vise aussi à informer les touristes qu’en France, en tant que client, l’amende encourue est de 1500 euros.

Les hébergeurs invités à faire des signalements

Des associations comme l’ACPE sont présentes aussi sur le terrain et dans quelques fans zones. Celle-ci a renforcé sa ligne d’écoute pour la période.

Afin de démanteler les réseaux qui louent des chambres d’hôtels ou des appartements, les autorités ont signé une convention avec Airbnb, les gîtes de France et plusieurs établissements pour les inciter à faire des signalements. À noter que les associations de prostituées craignent cependant des effets pervers et un renforcement de la répression.

Le village olympique surveillé

Autour du village des athlètes et des sites olympiques de Seine-Saint-Denis, l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains surveille une vingtaine de réseaux. La moitié des victimes françaises sont des mineures de plus en plus jeunes.

La CEDH a validé il y a trois jours la pénalisation des clients de travailleuses du sexe en France. Elle avait été saisie par 261 travailleuses et travailleurs du sexe, qui dénonçaient l’impact de la loi de 2016 sanctionnant les clients et supprimant le délit de racolage.

Source : RMC

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