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21 mai 2024

Les gens payent très cher une électricité qui est à prix négatifs sur les marchés !

Décidemment le marché de l’électricité en Europe nage en plein délire.

Nous continuons à payer notre énergie hors de prix, mais sur les marchés de « gros », l’électricité trop abondante se vend… à prix négatif comme le montre et l’explique cet article de Ouest-France (source ici).

Avec l’essor des éoliennes et des panneaux solaires, on produit parfois trop d’électricité. Laquelle est vendue à prix… négatif. A tel point que les horaires des heures creuses pourraient être revus.

« On produit trop d’électricité en France et en Europe. Un exemple récent : le week-end des 13 et 14 avril, EDF a stoppé six réacteurs et réduit l’activité d’une douzaine d’autres au minimum. Ainsi, la puissance du parc en service, de 61,4 gigawatts au maximum théorique, a été réduite d’un tiers durant quelques heures.

Pourquoi ? Parce que coïncident des périodes de faible consommation (activité industrielle ralentie durant les week-ends et les congés, moins de chauffage si la température s’élève) et une forte production, lorsque le vent et le soleil activent éoliennes et panneaux solaires, de plus en plus nombreux en France et en Europe.

Alors, sur le marché de gros de l’électricité négocié la veille pour le lendemain (le marché « spot »), le prix de l’électricité peut devenir… négatif. Ainsi, le samedi 13 avril à 14 h, le mégawattheure était « vendu » -55 €. Ce qui signifie que les producteurs d’électricité devaient payer cette somme pour que leur électricité soit absorbée par le réseau.

En revanche, un jour de semaine tel que le vendredi 17 mai, à 8 h, lorsque la demande était forte dans les foyers français et que les panneaux solaires ne donnaient pas encore à plein, le mégawattheure se vendait près de 90 €. »

Alors effectivement lorsque l’on installe des panneaux photovoltaïques on vous « garantit un prix au kwh », mais ce que l’on ne vous dit pas c’est que le gestionnaire du réseau s’autorise à vous « débrancher » du réseau quand la production est trop importante. Comme vous êtes débranchés, vous n’avez plus rien à vendre même si vos panneaux produisent à fond… Vous avez un tarif garanti, mais comme on ne vous achète rien alors vous ne gagnez rien.

C’est la dure loi des petits caractères dans les contrats.

Nous continuons donc à nager en plein délire en installant pour des dizaines de milliards d’euros des sources d’énergies dites « renouvelables » alors qu’elles sont ultra-polluantes à la fabrication (mais pas chez nous) et dont nous ne savons pas gérer l’intermittence de la production et encore moins stocker les excédents.

Charles SANNAT

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