01 janvier 2023

Après l'heure des contes, celle des comptes et du dépôt de bilan ?

Noël est derrière nous, l’heure des contes a déjà sonné. L’année 2022 se termine ce samedi à minuit, et c’est l’heure des comptes qui va bientôt arriver.

Emmanuel Macron, l’homme qui n’aimait pas la France, navigue depuis sa réélection à la présidence de la République entre des storytellings adressés aux enfants (ceux qui vantent des succès imaginaires) et des dépôts de bilan réservés aux adultes (conséquences des crises socio-économiques, sociales et énergétiques bien réelles). 

Solution “miracle” élaborée à toute vitesse dans “l’intérêt général” pour les uns, “tartufferie criminelle” pour les autres qui n’y voient qu’une négation du principe de précaution au nom de juteux intérêts industriels et privés : la énième dose de thérapie génique, appelée “vaccin” pour celles et ceux qui ont oublié ce qu’avait mis au point Pasteur, ne fait plus florès.  

La transmission de la Covid pourrait alors bien se poursuivre, elle n’a en fait jamais été ni empêchée, ni diminuée par quelques injections, qui n’étaient que des injonctions politiques. La science l’a démontré. Gabriel Attal, qui attendait de le savoir pour se prononcer, l’a oublié cyniquement comme une vulgaire promesse électorale.  

Les soignants suspendus, toujours non réintégrés, laissés sans ressources et abandonnés après avoir été en première ligne de la crise sanitaire, sont ainsi priés de l’oublier, la science. Sinon, il y a de quoi devenir fou : être banni de la société pour refuser de prendre un produit imposé pour une raison qui ne sert à rien, qui ne marche pas. 

En marche forcée, le gouvernement français est l’un des derniers au monde à refuser leur retour dans des services de soins auxquels, en ce temps de pénurie, ils manquent tant. Ses prétextes invoqués, notamment par le ministre de la Santé Braun, sont de plus en plus questionnables, pour ne pas dire fallacieux.  

Mais comment faire autrement lorsqu’il s’agit de maintenir une décision ubuesque, anti-scientifique, fondée dès le départ sur un immense mensonge dont les hommes et femmes politiques au pouvoir ne pourront jamais s’exonérer ? 

Les statistiques du statut vaccinal des décès toutes causes confondues permettraient d’en avoir le cœur net au sujet de l’efficacité du vaccin - et d’éviter quelques myocardites au passage.  

Car les effets secondaires de la vaccination de masse commencent à se faire connaître et à être reconnus grâce au travail de citoyen(ne)s en déshérence médicale. Pensons, notamment à ces femmes courageuses qui, devant des perturbations menstruelles ayant déjà entraînées des hystérectomies, refusent de se taire et de se laisser maltraiter.  Cessons de détourner les yeux.  

L’état de notre société et de l’économie empêche-t-il certaines prises de conscience ?  

2022 a été l’année de toutes les augmentations qui accablent nos concitoyen(ne)s : augmentations de la dette, du prix de toutes les sources d’énergie, des matières premières, des produits alimentaires de première nécessité... 

L’année aussi de records de perte de compétitivité pour notre pays, jadis capable d’amener à leur terme des projets industriels d’ampleur afin d’exporter ses savoir-faire. Mais quelle est cette volonté de destruction de tout ce qui nous rendait fiers, unis, de l’employé à l’ingénieur, du salarié au capitaine d’industrie, lorsque nous étions tous dans le même bateau France ? Cessons de fermer les yeux. 

Dans un décompte digne des marchands de sable, la première ministre Borne a fait usage, par 10 fois, dans une série interrompue, de l’article 49.3. Celui-là même qui rend n’importe quelle assemblée de députés aussi inutiles que 10 RER de provinces. 

Bonne nouvelle : la responsabilité du gouvernement est engagée. Mauvaise nouvelle : il le sait parfaitement et a passé commande au Père Noël de quelques millions de grenades lacrymogènes. 

Les Français(e)s pleuraient déjà. Si M. Macron pouvait cette fois leur laisser les deux yeux pour le faire.  

Une augmentation mérite une attention particulière : le nombre record de mensonges distillés à la population. Une information parcellaire et biaisée mène à une vérité de groupe (ce que le groupe pense vrai) qui a réussi à l’emporter sur la Vérité, entraînant là-encore de la maltraitance.  

La prise de contrôle d’Elon Musk sur le réseau social Twitter n’échappe pas à cette "inflation des bobards" qui profite du conformisme et de la fainéantise de journalistes parisiens. Ces derniers, refusant de regarder en face les faits, servent ainsi un intérêt tout autre que celui des Français.

Musk aurait-il censuré plusieurs journalistes ? Son recrutement de plusieurs d’entre eux, parmi les plus indépendants et respectés des États-Unis, a permis d’exposer l’ahurissant scandale des #TwitterFiles. 

Rendons-nous "compte" : ces derniers montrent, sans contestation possible, l’ingérence au sein même d’un réseau social, utilisé dans le monde entier et qui pèse 44 milliards de dollars, de divers organes politiques ou issus du renseignement. Oui, le FBI. Non, pas du complotisme. 

Il n’y aura que les naïfs pour penser que ce qui s’est produit aux Etats-Unis ne puisse pas concerner le Brésil ou la France, pays de fraîches élections passées. 

La censure aura été politique, la censure aura accablé celles et ceux qui voulaient croire en une médecine du soin débarrassée des conflits d’intérêts, la censure aura empêché d’évoquer l’imposture vaccinale et ses effets secondaires inquiétants, la censure aura fait taire des opposants politiques, la censure aura étouffé des scandales politiques avant des élections.  

Et la grande majorité des journalistes s’en moque et détourne les yeux. À moins que... 

FranceSoir a perdu son certificat information politique et général. Motif ? Le journal fondé par Pierre Lazareff ne serait plus un média d'intérêt général. FranceSoir aurait soi-disant porté atteinte à la santé des Français en contestant la politique sanitaire.  

Peu à peu, sujets après sujets, le temps donne pourtant raison à FranceSoir, à ses invités prestigieux qui n’ont jamais abandonné le doute, la science, la recherche, le questionnement.  

Les confinements n’ont-ils pas porté atteinte à la santé des Français, notamment les plus jeunes ? Les vaccins dont l’efficacité peine désormais à être soutenue n’ont-ils pas porté atteinte à la santé de nos concitoyens du fait d’effets secondaires nombreux au sein de classes d’âges obligées à se faire injecter plusieurs doses alors qu’elles ne risquaient pour ainsi dire rien du tout de la Covid ?  

Les exemples sont nombreux. Il faudra les citer avec patience. Pour cela, il faut continuer à pouvoir écrire, s’exprimer. Cela s’appelle la liberté d’expression. La liberté de la presse.  

Comme évoqué dans notre manifeste, nous avons fait le pari partagé d’un journalisme moderne, collaboratif, et de qualité, et nous assumons notre indépendance intellectuelle, politique et financière. Présents, ouverts, curieux, pluriels et imparfaits nous resterons.  Nous persisterons. Il faut garder les yeux grands ouverts.   

Le pays des Droits de l'homme serait donc devenu un monde d'inversion accusatoire, un conte pour adulte où l'intérêt général - LE VRAI ! - à savoir celui défini par Jean-Jacques Rousseau prend le pas sur l'intérêt particulier de certains : ceux à qui profite le crime. Cui bono ? 

Néanmoins, plutôt que de regarder en arrière et de nous lamenter, regardons devant en nous inspirant de la citation de Voltaire issue des Lettres Philosophiques : « C'est à celui qui domine sur les esprits par la force de la vérité, non à ceux qui font les esclaves par la violence, que nous devons nos respects. » 

En 2023, nos points cardinaux devront être de continuer avec notre sens collectif pour refaire nation en privilégiant l’échange et l’appartenance au groupe. De nouveau, être sur le même bateau, ne pas oublier les soutiers, retrouver des capitaines dignes, intègres, respectueux et capables de prévoir.  

Gardons le cap avec notre propre boussole qui permet de retrouver le bon sens !  

Le meilleur reste à venir. 

Toute l’équipe de FranceSoir et le collectif de citoyens répondront présents en 2023. Nous vous souhaitons une bonne année et une bonne santé à vous et aux vôtres. 

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