L'artillerie allemande donnée à l'Ukraine est déjà en panne après seulement quelques semaines d'utilisation

À peine un mois après leur livraison, les premiers canons automoteurs blindés allemands ont déjà cessé leur service en Ukraine, selon un rapport du journal allemand Der Spiegel.

Le ministère allemand de la Défense a été informé par Kiev, la semaine dernière, qu'un message d'erreur est apparu lors de l'utilisation des blindés allemand et que plusieurs d'entre eux doivent être réparés. Selon la Bundeswehr, la raison du dysfonctionnement serait que les Ukrainiens tirent intensément et que la technologie de ces matériels est incapable de le supporter.

Cela signifie que la contrainte sur les systèmes de chargement est trop élevée. Un autre problème pourrait être que les soldats tireraient de trop loin avec les munitions fournies ; les obus intelligents utilisés dans ces canons sont plutôt destinées à des tirs de précision à courte portée.

La Bundeswehr a expliqué qu'une mauvaise utilisation des armes aurait pu contribuer à une usure prématurée. Malgré tous ces problèmes, l'Allemagne a accepté de fournir à l'Ukraine d'autres armes supplémentaires.

Dans le même temps, l'armement de l'Ukraine par l'Occident pose plusieurs problèmes. Le flux important d'armes peut voir des armes se retrouver facilement sur le marché noir ou perdues. Plusieurs pays européens ont déjà averti que des armes ont parfois été revendues à d'autres pays. Les autorités suédoises, par exemple, ont révélé que des armes antichars sont déjà réapparues dans des cercles de gangs criminels en Suède.

Pendant ce temps, l'expert en politique de sécurité Robert C. Castel a attiré l'attention sur le fait que les systèmes d'armes occidentaux, le missile antichar Javelin et le missile antiaérien Stinger, peuvent être utilisés contre des cibles civiles et industrielles ainsi que contre des cibles militaires. Selon lui, ce n'est qu'une question de temps avant que les trafics d'armes n'aient des conséquences imprévues. Des armes pourraient être dissimulées quelque part en Europe, pendant de nombreuses décennies, comme l'équivalent moderne des mines et des bombes aériennes laissées par les guerres mondiales, a-t-il ajouté.

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