Covidisme : le rétropédalage de Delfraissy et Attal, responsables mais pas coupables

Le président du Conseil scientifique et l’ex-porte-parole du gouvernement, en charge des mensonges oligarchiques lors de la séquence covidiste en France (2020-2022), se renvoient la balle, ou plutôt l’obus. C’est à qui se lavera les mains sur l’autre, le scientifique accusant le politique, le politique chargeant le scientifique. On dirait que tout est en train de se casser la gueule, dans les sphères des ingénieurs sociaux... Pourtant, le mensonge aura tenu deux ans, deux ans pendant lesquels des millions de Français ont souffert, inutilement.

Avant de passer au procès médiatico-politique de ces deux agents pathogènes, qui ont abusé de la confiance des Français et dont la collaboration a conduit à un désastre sanitaire et économique sans pareil, rappelons ce qui a été dit et fait au nom du covidisme.

Aujourd’hui qu’il a quitté le Conseil scientifique qui a bien fait son boulot de collaboration avec le pouvoir profond, qui relie les politiques aux grands intérêts, par exemple ceux du Big Pharma et du Big Tech, Delfraissy s’en prend aux décisions des politiques, qu’il aurait correctement conseillés, mais qui n’en auraient fait qu’à leur tête...

Le gouvernement incriminé a aussitôt envoyé le petit Attal en première ligne, celui que toute la presse adore, mais qui n’est pas en odeur de sainteté dans la population, puisqu’il incarne la voix de la propagande.

Delfraissy traînera ce boulet à vie, pour le temps qu’il lui reste à vivre. Attal est jeune et en bonne santé, mais il aura aussi cette casserole, ce qui est un moindre mal par rapport au mal que ces deux-là ont fait. Pourtant, ils n’étaient que des exécutants, de haut vol certes, mais ils n’appartiennent pas à la vraie couche dirigeante. Les autres sont déjà recasés, au chaud, pendant que les Français se débrouillent avec un enchevêtrement de crises – terroriste, migrantiste, sanitaire, énergétique, économique – jamais vu.

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