19 juillet 2022

L’UE pousse à l’injection de la quatrième dose chez les plus de 60 ans

 

L’Agence européenne des médicaments (EMA) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) estiment qu’il faut envisager l’injection une seconde dose de rappel de vaccin à ARNm - autrement dit une quatrième dose - aux personnes âgées de 60 à 79 ans et celles qui sont susceptibles de développer la forme grave du Covid-19.

Alors qu’une étude israélienne avait révélé que l’administration d’une quatrième dose ne susciterait pas un niveau immunitaire plus élevé, les vaccins ARN messager atteignent un plafond en termes de réponse immunitaire avec une 3e dose. Face à l’essor du variant Omicron  dans l’Union européenne, les campagnes de rappel de vaccin contre le Covid-19 devraient reprendre en automne. Le recours à la quatrième dose ou seconde dose de rappel de vaccin ARNm (Comirnaty de Pfizer et Spikevax de Moderna) est envisagé. L’ECDC et l’EMA ont émis un avis assez controversé sur le sujet. Pour rappel, au mois d’avril, les deux agences affirmaient que les preuves sur la nécessité d’une quatrième dose chez les individus de moins de 80 ans étaient insuffisantes.

Une recommandation pour les plus de 60 ans et les vulnérables

En avril 2022, dans un communiqué, l’EMA et l’ECDC ont annoncé qu’avec les données disponibles, il était trop tôt pour soumettre la population à une quatrième dose. Il n’y avait aucune preuve claire que la protection vaccinale contre la maladie sévère diminue de manière substantielle chez les adultes de 60 à 79 ans.

Face à une recrudescence des cas d’infection avec les sous-variants d’Omicron BA.4 et BA.5, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et l’Agence européenne des médicaments (EMA) ont publié, lundi 11 juillet, une mise à jour de leurs recommandations relatives à l’administration d’une dose supplémentaire de rappel vaccinal contre le SARS-CoV-2 pour les plus de  60 ans et les personnes vulnérables.

Dans le communiqué, le commissaire européen à la santé et à la sécurité alimentaire, Stella Kyriakides convie les Etats membres « à déployer immédiatement le deuxième, rappel pour toutes les personnes âgées de plus de 60 ans ainsi que pour toutes les personnes vulnérables, et j’invite toutes les personnes éligibles à se présenter et à se faire vacciner. » Cette seconde injection de rappel pourra être administrée quatre mois après la dernière injection.

Stella Kyriakides a déclaré que les vaccins contre le Covid-19 disponibles actuellement sont efficaces et fiables…un discours bien loin de la réalité. Nous avons évoqué le fait  que le nouveau variant Omicron BA.5 circulait plus facilement chez les triples vaccinés. De même, selon les données fournies par de nouvelles études, les sous-variants BA.4 et BA.5 échappent aux anticorps produits par la vaccination et une infection antérieure. Les réinfections restent possibles.

Toutefois, selon l’ECDC et l’EMA, il n’y a « à ce stade pas de preuve claire justifiant de donner une deuxième dose de rappel aux moins de 60 ans n’ayant pas de risque plus élevé de développer une forme grave du Covid-19 ».

Recherche de sérum adapté

Le directeur exécutif de l’EMA, Emer Cooke a déclaré que l’agence œuvre actuellement à identifier des vaccins actualisés, ayant pour fonction de contrer les nouveaux variants.  Avec l’ECDC, elle évalue l’efficacité et la sécurité de ces produits. À ce sujet,  Moderna avait déjà déclaré fin juin via un simple communiqué, que son candidat vaccin bivalent avait provoqué une réponse immunitaire « puissante » contre les sous-lignages BA.4 et BA.5 d’Omicron. Malgré les effets secondaires connus des injections anti-Covid Moderna, la société se prépare déjà à une production rapide de son vaccin actualisé à compter du mois d’août.

Par ailleurs, selon le communiqué, actuellement l’UE collabore étroitement avec l’OMS (Organisation mondiale de la santé) pour mettre au point les politiques d’administration de ces nouveaux vaccins.

Mais en attendant, les deux agences recommandent l’utilisation des injections anti-Covid déjà disponibles comme doses de rappel pendant l’automne et l’hiver, et ce, malgré son inefficacité et dont la dangerosité a été démontrée à nombreuses reprises.

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