Un Toulonnais est décédé quelques jours après avoir reçu sa première injection du vaccin Pfizer. Une mort soudaine qui pose questions. La sœur de la victime a déposé plainte. Décédé le 7 mai, les obsèques avaient été suspendus afin de procéder à l'autopsie et aux différentes analyses toxicologiques et anatomopathologiques.
Les premiers éléments de l'enquête concluent à une mort provoquée par une dissection aortique liée à une thrombose. Des expertises complémentaires doivent préciser si le vaccin en est à l'origine.
"Ce n'est pas une démarche accusatoire mais d'interrogation"
Me Etienne Boittin, avocat de la famille, tient à préciser que la famille cherche simplement à comprendre ce qui s'est passé.
D'autant que la victime n'avait pas de problème de santé ni aucun facteur de comorbidité, selon ses proches.
"Mais à ce stade, les résultats ne permettent pas d'établir un lien de causalité flagrant entre le décès et le vaccin", a indiqué Bernard Marchal, le procureur de la République de Toulon.
Un personnel des hôpitaux
Suite à une reconversion professionnelle, le quinquagénaire occupait depuis deux ans un poste d'agent de service hospitalier au sein de l'hôpital Clémenceau de La Garde, un centre spécialisé en gérontologie. C'est dans le cadre de son activité qu'il aurait décidé de se faire vacciner.
Saisir un juge d'instruction
Les conclusions définitives seront connues dans les prochaines semaines. Si elles ne permettent pas de lever le doute, l'avocat au Barreau de Saint Nazaire, Me Etienne Boittin, qui gère par ailleurs trois autres cas de personnes décédées dans la région après avoir été vaccinées contre le COVID 19 par des doses d'AstraZeneca, espère alors l'ouverture d'une information judiciaire afin qu'un juge d'instruction soit saisi.
L'affaire pourrait être portée auprès du pôle santé du Tribunal judiciaire de Paris.
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