Jean-Pierre Chevallier, le seul en Europe à passer les bilans hyper-techniques des banques à la loupe depuis des années, a rendu son verdict pour le 1er trimestre 2021 et, le moins qu'on puisse dire est qu'il colle parfaitement à toutes les observations de cette Revue de Presse, bien que ce soient deux méthodes de travail totalement différentes qui a priori n'ont aucun point commun.
Regardez bien ce tableau. On voit clairement que la situation européenne s'est détériorée, et surtout que les banques french et espagnoles font jeu égal, et même pire, que la Deutsche Bank, zombie bancaire européen bien connu depuis maintenant 8 ans.
Le Crédit Agricole, la BNP, la BPCE, la Société Générale et la Santander ONT DEPASSE LA DEUTSCHE BANK ! C'est totalement fou si on réfléchit bien, ce qui voudrait dire soit que la DB a tout fait pour améliorer son effet levier (impossible), soit que la situation des autres banques a gravement empiré (ce que je pense être, à 80%, le cas).
Mais :
Quelle que soit la raison, avoir un effet levier entre 50 et de 64 (BNP, BPCE, SG, Santander) ou un peu moins (LoL) c'est à dire entre 20 et 40 (Crédit Suisse, HSBC, UBS, Deutsche Bank et Crédit Agricole) RELEVE DE LA TRES HAUTE CRIMINALITE et tous ces dirigeants de banque (depuis 2004 jusqu'à ce jour) devraient être jetés, purement et simplement en prison pour (entre autres) gestion frauduleuse.
Via JP Chevallier: "Les quatre grandes banques françaises viennent de publier leurs bilans du 1er trimestre 2021. Pour rappel, les banques sont des entreprises dont l'activité principale est de prêter l'argent qu'elles ont, en propre, et l'argent qu'elles n'ont pas mais qu'elles empruntent.
L'argent qu'elles ont en propre, ce sont les capitaux propres dits tangibles c'est-à-dire les capitaux réels qui sont pour l'essentiel les bénéfices conservés et accumulés au cours des années passées.
Il est dangereux pour les banques de prêter de l'argent qu'elles n'ont pas mais qu'elles empruntent, mais c'est possible à condition de respecter la règle prudentielle d'endettement qui est la suivante: le total des dettes d'une banque ne doit pas dépasser 10 fois le montant de ses capitaux propres tangibles".
Pas plus de 10 !
Si seulement 5% des clients se présentaient pour retirer, disons même pas 20% de leurs dépôts, Crédit Agricole, Banque Populaire, SG, etc., VOLENT DANS LES AIRS exactement comme la Lehman Brothers en 2008.
"Cette histoire de coronavirus a encore aggravé la situation des banques qui ne respectaient pas cette règle prudentielle d'endettement et là encore, les banksters ne respectent plus une autre règle comptable (dite IFRS 9) qui oblige les dirigeants des banques à classer les prêts qu'ils ont accordés à leurs clients en trois catégories de risques...
Dans la première catégorie, 1, sont classés les prêts qui sont considérés comme étant sans risques d'être impayés par les dirigeants de ces banques mais ceux de BNP-Paribas ont admis que finalement certains de ces clients ne remboursaient jamais ces prêts, ce qui conduisait à des pertes se montant à 1% du total de ces prêts.
Une banque qui a des capitaux propres négatifs est une banque qui n'a plus de capitaux propres et qui est donc en réalité en faillite ! (...) Ces quatre big banks françaises n'ont pas été déclarées en faillite car elles sont maintenues artificiellement en survie par la BCE et par les autorités françaises, mais un tsunami bancaire se produira nécessairement en Europe un jour prochain... Lire ici son grand papier avec tous les chiffres comptables et graphiques pour chaque banque .
Ce qui vous confirme ce que j'ai observé ici avec nos lecteurs au Crédit Agricole qui, d'un seul coup d'un seul, leur a serré la vi comme jamais, et peu importe s'il est client depuis 10 ans sans aucun souci de découvert.
La planche à billets des banquiers centraux est en train de tuer les banquiers nationaux exactement comme un boa, méthode "constrictor" qui, à leur tour, serrent le cou de leurs clients pour leur vider les poches et les voler en plein jour AVEC LA COMPLICITE du ministère des Finances (logique, celui ayant rendu son contrôle à Bruxelles, merci Nicolas Sarkozy).
Toute entreprise normale avec un bilan négatif serait immédiatement envoyée au tribunal de Commerce pour gèrer sa faillite. Toutes, sauf les banques.
Ce que je ferais, immédiatement, si j'avais carte blanche à Bercy, je mettrais en faillite toutes ces banques en bilan négatif et les fusionnerais en une seule, avec en revanche une séparation immédiate des branches dépôts (nationalisée) / affaires (privatisées et liquidées si besoin est), avec, en prime, emprisonnement de tous les dirigeants qui se sont succédé depuis 2006 afin de bien tracer la frontière.
Mohamed Ben Salman, le prince saoudien fou qui a découpé Jamal Khashoggi en tranches, même s'il s'est suicidé en termes de relations publiques, en termes de politique intérieure en revanche, il n'y a plus une seule oreille qui bouge en Arabie Saoudite, y compris chez les multi-milliardaires!
PS: à propos de dictature, le parti En Marche a fait revoter 2 fois la loi sur le passport sanitaire, le résultat du 1er vote ayant déplu à Macron qui a des comptes à rendre. Ce qui vous prouve à nouveau que la France est devenue une dictature banco-sanitaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.