30 mars 2021

On ne peut pas jouer avec V. Poutine

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« Je ne faisais pas le malin. J’étais seul avec lui dans son bureau, c’est comme ça que c’est arrivé », poursuit Biden. C’est quand le président Bush a dit : « J’ai regardé dans ses yeux et j’ai vu son âme ». J’ai dit : « J’ai regardé dans vos yeux, et je ne pense pas que vous ayez une âme' ». Il s’est retourné et a dit : « Nous nous comprenons ».

– ABC News, Joe Biden avec George Stephanopoulos sur V. Poutine de Russie

D’une manière ou d’une autre, je ne pense pas que Joe Biden ait compris ce qu’il pensait que Vladimir Poutine avait compris à propos de ce qu’ils avaient mutuellement compris. Si je devais deviner, je dirais que M. Poutine a compris que Joe Biden était le bon-à-rien fanfaron le plus pathétique qu’il ait jamais rencontré sur la scène internationale. Mais cela devait être avant que M. B ne soit installé à la Maison Blanche par des puissances et des personnes invisibles, car il est évident aujourd’hui que ses manipulateurs ne lui permettent pas de parler aux dirigeants étrangers, pas même au téléphone. C’est Mme Harris qui s’en charge.

Le président présumé a ensuite déclaré à M. Stephanopoulos que M. Poutine était « un tueur » qui « paierait bientôt le prix » de son ingérence dans l’élection de 2020. À son tour, M. Poutine a rapidement appelé l’ambassadeur russe chez lui « pour des consultations », ce qui est généralement ce qui se passe quand un pays fait des bruits de guerre à un autre pays.

Quelques jours plus tard, M. Poutine a ajouté une taquinerie alléchante en disant : « Je viens juste d’y penser. Je veux proposer au président Biden de poursuivre notre discussion, mais à la condition que nous le fassions essentiellement en direct, comme on dit. Sans aucun délai et directement dans une discussion ouverte, directe. Il me semble que ce serait intéressant pour le peuple russe et pour le peuple des États-Unis. Je ne veux pas remettre cela à plus tard. Je veux aller dans la taïga ce week-end pour me détendre un peu », a poursuivi M. Poutine. « Donc, nous pourrions le faire demain ou lundi. Nous sommes prêts à tout moment qui convient à la partie américaine. »

Pensez-vous que Vladimir Poutine s’amuse avec M. Biden, ce poids plume, même parmi les politiciens américains, avec une maladie du cerveau en prime ? Bientôt, les responsables du président devront lui interdire complètement d’ouvrir son trou de balle en public. Il n’y aura plus d’interviews en tête-à-tête, même avec des représentants du parti au ralenti comme M. Stephanopoulos. Ils se contenteront de l’emmener périodiquement dans le jardin des roses comme un Indien de magasin de cigares pour des démonstrations de preuve de vie ils et laisseront la gestion de la nation… à d’autres.

Et comment ça se passe après quelques mois ? Apparemment, l’effondrement économique n’est pas suffisant pour le parti en charge maintenant. Ils sont étrangement contraints de chercher toutes les occasions possibles d’insulter l’intelligence du public tout en détruisant ce qui reste de la culture américaine. Un exemple concret venant du Congrès de Nancy Pelosi : HR1, le soi-disant « For the People Act », qui institutionnalise la fraude électorale aux États-Unis. Cette loi rendrait permanent le système de vote par correspondance d’urgence Covid-19, en passant outre ce que dit la loi électorale de chaque État – ce qui rend cette loi manifestement inconstitutionnelle – et permettrait l’inscription le jour même sur les listes électorales de tout corps vivant, citoyen ou non, et supprimerait toutes les exigences en matière d’identification des électeurs, et bien d’autres choses encore, afin de garantir que le pays ne soit plus jamais menacé par une élection équitable.

Suivant : HR5, la soi-disant « Loi sur l’égalité », qui institutionnalise la notion selon laquelle les catégories « homme » et « femme » sont de simples constructions culturelles et ne doivent en aucun cas être autorisées à commander toute activité culturelle, de l’école au travail en passant par les loisirs. Le projet de loi a été conçu à l’origine pour donner force de loi au décret du président Obama élargissant les règles du titre IX du ministère de l’éducation sur les sports scolaires – ce qui a eu pour effet de perturber les sports des filles par des « femmes trans ». Désormais, les hommes prétendant être des femmes (et vice-versa) seront autorisés à perturber tout le reste de la vie américaine, en particulier les tribunaux civils, par des poursuites frivoles.

Également dans le pipeline : HR6, la loi dite « American Dream and Promise Act », et son pendant au Sénat, S264, la simple « Dream Act », qui accordera la résidence permanente puis la citoyenneté aux personnes actuellement « sans-papiers » qui se sont faufilées aux États-Unis lorsqu’elles étaient enfants. Les rêves et les promesses se sont déjà concrétisés, avant même l’adoption finale de toute nouvelle loi, avec un flot sans précédent d’enfants migrants non accompagnés qui s’écrasent sur la frontière, ainsi qu’un afflux d’adultes fuyant le Mexique et l’Amérique centrale. Apparemment, la pensée à Washington ces jours-ci est que nous n’avons pas assez de pauvres en Amérique, que leurs vies ne sont pas assez difficiles. Le message est on ne peut plus clair pour les millions de personnes qui vivent en dehors des États-Unis : n’hésitez pas à franchir la frontière et nous ne ferons rien. Et donc, la frontière étant réduite à une construction culturelle de plus, M. Biden lui-même a pris l’initiative extraordinaire de leur dire à la télévision : « Ne venez pas ! » Je suppose que ça fera l’affaire.

Avez-vous la moindre idée de l’ampleur de l’énervement de la majorité des Américains après ces quelques mois ?

James Howard Kunstler

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