06 mars 2021

Billet féminin du 8 mars : laissez-nous les fleurs et gardez votre morbidité !

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L'approche du 8 mars plonge le monde progressiste et féministe dans la terreur : fêter une journée de la femme est discriminatoire, mais c'est la femme. Or, la femme ne doit plus être, remplacée et écrasée par les féministes. Ainsi, le choc de deux mondes, où le monde progressiste se focalise sur les violences faites aux femmes, et même l'association Français du monde nous bombarde de messages avec la mise en place d'une permanence à Moscou. Il est vrai que vivant en Russie, pour le 8 mars, on prépare plutôt le champagne, les fleurs, les chocolats et les soirées avec les amis. Deux mondes, l'un morbide, l'autre vivant.

Deux fois déjà cette semaine, je reçois par mail un message des Français du monde - puisque je suis à l'étranger et non membre de cette association - manifestement très bien renseignée.

Et j'apprends qu'à l'occasion du 8 mars, ils organisent à Moscou une petite sauterie, dans une boulangerie (si, si), dont je ne donnerai pas le nom, elle s'est déjà fait faire assez de pub (ou contre publicité pour ma part) avec ces messages, où l'on peut se retrouver la journée pour célébrer l'événement. Le 8 mars. Mais un 8 mars revu et corrigé par les progressistes :

"À l’approche du 8 Mars, Journée internationale des droits des femmes, notre équipe de bénévoles, sous l’égide de l’association Français du Monde, a décidé de créer Allo Moscou, une permanence chargée d’apporter une écoute attentive aux personnes subissant ou ayant subi des maltraitances ou violences conjugales."

Ces gens sont vraiment morbides ! Il est vrai que la Russie en général, et Moscou en particulier, se préparent pour fêter dignement le 8 mars. Les élèves apportent des fleurs et des chocolats aux enseignantes, les collègues masculins font de même au travail, les maris se drapent dans leurs charmes de début de mariage, accrochent un sourire et offrent délicatement un bouquet de fleurs en sautillant d'un pied sur l'autre, les amis se réunissent. Même les policiers offrent des fleurs aux femmes dans la rue.

Pendant ce temps-là, le monde progressiste souffre. Souffre pour les femmes ? Non, il souffre de voir des gens heureux et des femmes épanouies. 

Bonne fête, Chers Amis!

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