AstraZeneca : il meurt dix jours après son injection

Joël Crochet, un habitant de Haute-Savoie de 63 ans est mort le mercredi 17 mars à l'hôpital d'Annecy, de multiples thromboses. Dix jours plus tôt, il avait reçu une dose de vaccin AstraZeneca car il présentait un risque de comorbidité face à la maladie.

 

Son frère Jean-Luc a souhaité témoigner dans les colonnes du Dauphiné libéré pour "alerter" l'opinion sur le risque, même infime, que peut représenter la vaccination contre le coronavirus. 

Problèmes respiratoires juste après l'injection

"30 minutes après l'injection, il a commencé à avoir de gros troubles respiratoires", se souvient Jean-Luc Crochet. Mais après une visite chez le médecin car ce symptôme persistait, son frère Joël a reçu un traitement pendant quatre jours. "Ça allait mieux mais au bout de huit jours, il a eu de fortes douleurs et s'est présenté aux urgences", explique Jean-Luc.

On lui diagnostique un calcul à la vésicule biliaire et une intervention est prévue pour le lendemain. Cependant, quelques heures pus tard, les médecins remarquent une chute spectaculaire de ses plaquettes sanguines et l'opération est annulée. 

Multiples thromboses

C'est alors que l'état de Joël se dégrade très rapidement. "En un jour et demi, il avait des thromboses qui étaient apparues sur tous ses organes vitaux, le foie, les reins et même le cerveau", détaille Jean-Luc Crochet. C'en était trop pour son frère qui décède quelques heures plus tard. 

Si les résultats de l'autopsie ne sont pas encore définitifs - il manque une dernière analyse - "tout tend pour une responsabilité de la vaccination" dans la mort de Joël Crochet. 

"Qu'ils connaissent le risque"

Jean-Luc Crochet qui se décrit lui-même comme "pas du tout anti-vaccin" a souhaité témoigné au nom de toute la famille pour alerter sur le taux de risque de thrombose qui, "même s'il est très faible existe quand même". Même si le vaccin est "globalement plus bénéfique que dangereux", il souhaiterait que "plus de précautions soient prises pour certaines personnes plus à risque que d'autres."

En revanche, il est formel : il ne veut "pas faire peur aux gens" mais juste qu'ils prennent leur décision de se faire vacciner "en connaissance de cause".

Son témoignage est à retrouver en vidéo ici. 

Décès signalé

Selon nos confrères du Dauphiné libéré, le décès de Joël Crochet a été signalé aux autorités sanitaires. "Un déclaration de pharmacovigilance a été remontée à l'ANSM et un signalement a été envoyé à l'ARS. L'analyse est en cours", a confirmé le directeur du centre hospitalier Annecy Genevois. 

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