08 février 2021

Covid : que nous dit la science sur la situation épidémiologique au 5 février ?!

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Illustration : Février 2020. Le porte-parole de la Task Force helvétique annonçant ses dernières conclusions scientifiques.

Les lectrices et lecteurs de ce blog auront déjà découvert au cours des mois écoulés différentes analyses et points de situation réalisés par le Pr Christophe de Brouwer. Et savent en quelle haute estime je tiens ce médecin et scientifique, président émérite de l’École de santé publique de l’Université Libre de Bruxelles.

Je mesure à quel point l'affirmation suivante est sans doute incroyable pour les gens qui ne connaissent pas le domaine, mais il faut bien la dire et la répéter : la gestion sanitaire calamiteuse du Covid-19 est due essentiellement (nonobstant la question controversée d’un autre agenda – à laquelle la justice apportera des réponses dans les mois et les années qui viennent) à une science fausse et dévoyée.

Les travaux et recommandations de cénacles comme la Task Force en Suisse ou le Conseil scientifique en France n’ont plus rien de scientifique. Je sais, c’est incroyable et choquant, mais quiconque connaît la santé publique et les bonnes pratiques en la matière ne peut que constater cela avec douleur.

Le public n’étant par conséquent informé que de ce qui ne relève pas de la vraie science, se pose évidemment la question de comprendre comment cela est possible. Question à laquelle le remarquable documentaire « Ceci n’est pas un complot » (dont on ne peut que recommander vivement le visionnement - cliquer ici), réalisé par le journaliste belge Bernard Crutzen, apporte toutes les réponses nécessaires : le discours médiatique a été capté par des groupes figurant au cœur des conflits d’intérêt en santé, et qui ne cessent d’induire la population et les décideurs en erreur.

D’innombrables sommités scientifiques et médicales se sont exprimées et continuent de le faire, dont quelques-unes des figures les plus prestigieuses et respectées de la science actuelle : prix Nobel, professeurs en épidémiologie des plus grandes universités au monde (Oxford, Stanford, Harvard, Yale, etc.), revues de pointe comme le British Medical Journal - qui vient de publier une série d’article sur la corruption de la science prévalant actuellement et ses conséquences homicides !

Rien n’y fait, les médias « installés » occultent totalement ce puissant courant de pensée, pourtant soutenu par des centaines de milliers de médecins et chercheurs à travers le monde (comme en témoignent la déclaration du Great Barrington ou le Collectif Coordination Santé Libre en France).

Les médias boycottant toute information provenant de ces cercles émérites (ou n’en mentionnant que des bribes pour aussitôt les dénigrer), peuvent prétendre (de manière évidemment fallacieuse) que le consensus scientifique est quasi-total, « hormis une poignée de contestataires ». C’est notamment ce qu’a osé asséner Alexis Favre, speaker de l’émission de non-débat Infrarouge sur la RTS, lors d’une récente émission de télémarketing pour le nouveau « vaccin » génique !

Évidemment, à ignorer opiniâtrement tout ce qui disent les meilleurs scientifiques (et non les seuls autorisés à s’exprimer sur les plateaux télé) son horizon se limite sans aucun doute à la propagande pharmaco-vaccinale qui « dit » aujourd’hui une science qui n’en est plus une à coups de parti-pris et de censure. Ce que Christophe de Brouwer résume ainsi dans sa conclusion : « Triste pseudo-science qui use et abuse de censures pour s’imposer. Un vrai scandale, une vraie injustice, surtout vis-à-vis de nos plus jeunes. »

Comment des cénacles d’experts dérivent-ils ainsi dans la superstition et la propagande ? Il y a une enquête passionnante à mener en sociologie des sciences, mais avec un nécessaire volet criminologique. Lorsque j’avais mentionné, dans le documentaire Hold-Up, que la mise en échec des traitements précoces contre le Covid couplée à l’entretien de la psychose collective était en voie d'assurer à l’industrie un jackpot de centaines de milliards de dollars, cela m’a évidemment valu un (petit) concert de protestations outrées et de ricanements.

Pfizer, multirécidiviste en pratiques criminelles et condamnations civiles et pénales, vient d’annoncer des rentrées supplémentaires de l’ordre de 15 milliards de dollars grâce au vaccin, diffusé, rappelons-le, sur la base d’une étude principale elle aussi bidouillée. Dont la plupart des autorités et des médias continue de croire aveuglément les conclusions pourtant erronées - également mises en cause par le BMJ - comme nous l’avons montré dans une analyse publiée sur ce blog .

Bref, Bad Science et Big Pharma continuent à avoir les coudées franches pour prospérer éhontément grâce à la complicité des milieux systémiquement corrompus. Nil novum sub sole professait l’Ecclésiaste.

Pendant donc que l’on vilipende les chercheurs et médecins honnêtes qui se targuent encore (les naïfs !) de respecter le serment d’Hippocrate, certains spécialistes font œuvre ô combien utile en mettant à disposition de leurs collègues et du public des analyses de la meilleure qualité…. sur les réseaux sociaux !

Puisque les médias snobent la science digne de ce nom, eh bien ces prix Nobel, scientifiques et médecins émérites, parmi les meilleurs et les plus respectés de leurs domaines, publient sur les réseaux… et se font régulièrement censurer au passage par des algorithmes ou des surveillants qui n’aiment pas leurs pertinentes conclusions ! Pendant que les médias se gaussent que ce qui circule sur internet et qu’ils n’ont pas eux-mêmes adultéré ou censuré ne vaut -forcément !- pas tripette. Si elle n’était pas aussi maltraitante et brutalisante envers les groupes les plus vulnérables de la population et celle-ci dans son ensemble, on pourrait trouver ceci follement amusant tellement cela confine au délire !

Restera donc aux anthropologues et sociologues de la science -comme aux psychiatres spécialisés en psychopathologie institutionnelle et groupale- d’expliquer comment des corps constitués ont pu déraper collectivement dans un tel délire sans le moindre garde-fou.

Un "début" d'explication plus criminologique pourrait nous venir d'Allemagne à en croire le très vénérable quotidien Die Welt qui vient de lancer un sacré pavé dans la mare avec une révélation choc qui risque fort de faire scandale ! Lisons plutôt :

Lors de la première vague de la pandémie de coronavirus en mars 2020, le ministère fédéral de l'Intérieur a fait appel à des scientifiques de plusieurs instituts de recherche et universités à des fins politiques. Elle a chargé des chercheurs de l'Institut Robert Koch et d'autres institutions de créer un modèle de calcul sur la base duquel l'autorité du ministre de l'intérieur Horst Seehofer (CSU) a voulu justifier les mesures Covid sévères.
C'est ce qui ressort d'une correspondance interne de plus de 200 pages entre la direction du ministère de l'intérieur et les chercheurs, dont dispose WELT AM SONNTAG. Un groupe d'avocats a obtenu la correspondance électronique dans le cadre d'un litige avec l'Institut Robert Koch qui a duré plusieurs mois.
 
Dans l'échange de courriels, par exemple, le secrétaire d'État au ministère de l'Intérieur, Markus Kerber, demande aux chercheurs de développer un modèle sur la base duquel "des mesures de nature préventive et répressive" pourraient être planifiées.
 
Selon la correspondance, les chercheurs ont élaboré le contenu d'un document, qui a été déclaré secret, en seulement quatre jours en étroite coordination avec le ministère et qui a été diffusé via différents médias dans les jours suivants.
Dans ce document, un "scénario catastrophe" a été calculé, selon lequel plus d'un million de personnes en Allemagne pourraient mourir du coronavirus si la vie sociale se poursuivait comme avant la pandémie.
Ceci peut-il nous aider à mieux comprendre le rôle et les productions insensées de la Task Force  ?! Faisons confiance aux médias romands pour ne surtout pas répercuter cette nouvelle ni ouvrir la moindre enquête par chez-nous...
 
Le Temps, Yodelei News et la RTS iront-ils jusqu'à traiter die Welt de média conspirationniste ? Les paris sont ouverts !

Revenons donc à nos moutons (sans injure, il s'agit d'une expression) : comment les médecins cantonaux romands, ont-ils pu depuis des mois et des mois réclamer des mesures non seulement inutiles mais franchement toxiques ?! Ont-ils tout oublié de leurs connaissances en santé publique ? Ne savent-ils plus lire des données ou mettre en perspective des projections ?! Cela reste pour moi partiellement un mystère, même si les effets de conformisme groupal peuvent expliquer pas mal de choses : c’est un phénomène documenté en psychologie sociale que l’appartenance et l'acceptation par ses pairs prime la défense de la vérité. On dira pudiquement que le conformisme dans l'administration et la bureaucratie sanitaire ne sont pas des vues de l'esprit...

Pour rappel, les médecins cantonaux en exercice auraient pu suivre les cours du Pr de Brouwer s’ils s’étaient formés à Bruxelles.  A voir le résultat, celui-ci aurait eu fort à faire pour les éduquer à la santé publique en tant que science.

Le Pr de Brouwer produit avec générosité et diligence des bulletins d’analyse qui constituent (pour quiconque connaît tant soit peu le domaine) ce qui se fait de mieux en la matière. Pas étonnant de la part de l’ancien président de l’École de santé publique de l’Université libre de Bruxelles. Non, ce qui est et reste fantasmagoriquement stupéfiant, c’est comment ceux qui connaissent le mieux leur sujet n’ont actuellement plus voix au chapitre. A nous de continuer à lutter pour que cela cesse, vite et bien, d’être le cas…

Je reproduis donc ici avec gratitude son analyse du 5 février, traitant de la situation en Belgique (mais avec nombre de perspectives valant aussi pour la France et la Suisse) avec mes sincères remerciement à son auteur pour son autorisation.

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Covid Belgique – Graphiques 11 – 5 février 2021 (semaine 5).

par le Pr Christophe de Brouwer

Actualités :

La situation est stable et bonne depuis des semaines. Tant les indicateurs quotidiens que les indicateurs hebdomadaires dynamiques sont résolument stables, la plupart à la baisse.

Par contre la censure, elle, est en augmentation ; nos amis Rosenzweig, Bouria et Michel viennent d’en être victime, et bien d’autres, sur FB, YouTube, les systèmes de référencement, etc.

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« L’histoire se répète deux fois, selon Karl Marx : la première fois comme une tragédie, la seconde fois comme une farce. »

On peut reprendre cette sentence concernant le Covid en Belgique et le rôle de nos « experts ».

Voilà-t-il pas qu’un de ces experts, qui n’hésite jamais à faire la leçon à nos gouvernements, nous apprend, il y a une dizaine de jours, que nous étions en fait déjà dans la troisième vague en Belgique … Ceci fut relayé avec conviction par nos journaux de l’establishment que ne sont plus à une cornichonnerie près. J’aimerais connaître l’école où ce brave « expert » a fait ses études d’astrologie, où l’on apprend à prédire un présent qui n’existe pas. Ceci afin d’éviter à d’autres d’y aller et de perdre leur temps dans une école aussi exécrable.

Je dis cela d’un ton badin, mais derrière cela, comprenons l’impact de telles déclarations sur une population anesthésiée de peur et la pression pour plus de décisions absurdes d’un gouvernement.

On a l’impression que ces « experts » jouent. Tous, en cœur, ils nous prédisaient une troisième vague qui était à nos portes, imminente : on est dans la compétition à qui fera le plus peur. Cela ne mange pas de pain, car tout compte fait, imminent ne veut pas dire grand-chose. Mais il y en a un qui a dépassé la limite : la troisième vague est déjà là. En réalité, faisant cela, il verse la goutte qui fait déborder le verre, on change d’état dans l’information du public (ce n’est pas nouveau, mais cette fois c’est patent).

Je pense qu’il fallait le dire.

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Pour l’efficacité du vaccin-thérapie génique ARN mono-antigène, outre les effets secondaires nombreux déjà décrits dans ces colonnes :

La question reste parfaitement pertinente : FAUT-IL ARRÊTER LA VACCINATION MONO-ANTIGENIQUE ARN ET SE DONNER LE TEMPS D’EXAMINER LA SITUATION ?

*De nombreux commentaires avancent enfin ce que je dis dans ces colonnes-ci depuis des semaines : le risque de créer des variants résistants au vaccin par sélection induite par le vaccin lui-même. Les variants brésilien et sud-africain semblent dans ce cas (mutations protéine spike : N501Y, E484K, ...). La crainte exprimée (c’est un peu tard, mais c’est enfin publié dans la littérature scientifique internationale) est l’apparition de variants issus des mutants, soit brésilien, soit sud-africain, qui soient totalement résistant au vaccin-thérapie génique arn mono-antigénique.

*Une étude tout à fait intéressante (et sans liens d’intérêts : no competing interest), montre que le gène du virus codant pour la protéine « spike » échapperait au contrôle de l’intégrité de son génome et montrerait dès lors une mutagénicité plus importante que le reste du génome viral : ce serait en quelque sorte une zone hypermutable (ci-dessous en n°1). (Ceci ne m’étonne pas vraiment, cela répond à un « principe adaptatif » assez identique à ce que j’ai pu étudier portant sur les parties de génome humain hypermutables lorsque les cellules étaient exposées à des toxiques cancérigènes environnementaux ou de travail.)

*Une autre étude (ci-dessous, n°2), qui ne semble également pas avoir de lien d’intérêts, montre la résistance de différentes mutations du sars-cov-2 et notamment portant sur la protéine spike, aux vaccins-thérapie génique arn.

*Une étude (ci-dessous, n°3), supporté par Moderna, pose probablement assez correctement le problème, et d’autre part cette étude se penche sur les effets de sélection du vaccin. Une autre étude (ci-dessous, n°4) montrerait une diminution d’efficacité de 25 à 30 % du vaccin contre le variant N501Y (anglais), sans pour autant compromettre la neutralisation du virus obtenue après vaccination, elle est en contradiction avec l’étude n°2, mais c’est celle-là qui est reprise notamment par nos médias mainstreams : notons que c’est une publication de BioNTech (Pfizer). Par contre, pour une autre publication, la résistance serait de 2,4 à 4,2 fois augmentée pour les variants brésilien et sud-africain. Notons que c’est une publication également supportée par Pfizer (ci-dessous, n°5). Une quatrième étude (ci-dessous, n°6), ici supporté par GSK, montre un variant complètement résistant au vaccin.

*Soulignons que seules les deux premières (n°1 et 2) et les deux dernières études (n°7 et 8 ), ces dernières déjà indiquées dans les « graphiques 10 » et reprises ici dans cet ordre, ne montrent apparemment aucun lien d’intérêt -no competing interests- avec les firmes pharmaceutiques. Ces liens d’intérêts sont une vraie difficulté, car, faut-il encore s’en étonner, ce sont ces études-là, du moins certaines d’entre elles, d’après ce que j’observe, qui sont utilisées par nos « experts » et medias maintreams.

*On peut donc affirmer que la discussion scientifique est lancée, avec certainement une pression maximale des firmes construisant les vaccins, chacun selon ses intérêts particuliers, on le voit avec les quatre exemples présentés ici, et des États, empêtrés dans une vaccination de masse, dont les effets positifs se font attendre. On comprend la nervosité, sinon la fébrilité, des délateurs, des « experts », des médias, des politiques et de la censure.

(Pour la petite histoire, tant le variant sud-africain que le variant brésilien et bien d’autres, sont sur le territoire européen, mais qui s’en étonnerait ?)

1.https://www.biorxiv.org/.../10.1101/2020.11.19.389916v2.full

2.https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2021.01.25.428137v2

3.https://www.sciencedirect.com/.../pii/S1931312821000445...

4.https://science.sciencemag.org/.../28/science.abg6105.long

5.https://www.medrxiv.org/con.../10.1101/2021.01.26.21250543v1

6.https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.12.28.424451v1

7.https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2021.01.18.427166v1

8.https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2021.01.15.426911v1

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Merci à celui qui m’a posé la question. Dans l’actualité, nous avons observé une forte poussée épidémique au Portugal de ce début d’année 2021, qui entre maintenant dans son décours, et rien chez nous. Comment est-ce possible ? Je n’ai pas la réponse, et de plus je ne connais pas suffisamment la situation au Portugal pour oser m’y aventurer. Cependant, je pense qu’un début (un début, j’insiste) d’explications se trouve dans le papier de mon collègue JF Toussaint. C’est la notion d’ « effet de moisson ». Je vous mets l’adresse de l’article. https://blogs.mediapart.fr/.../refuser-l-anesthesie-du...

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Et continuons à affirmer, données à l’appui, que le variant dit anglais est chez nous en Belgique depuis bien longtemps, bien avant les vacances de Noël, puisque détecté la première fois le 30 novembre 2020 (cf « graphiques 10 »). Il n’est la cause, à ce jour, d’aucun désagrément particulier dans notre pays, même s’il pourrait devenir le variant majoritaire, ce qui n’est vraiment pas aussi certain que ce que les experts clament. En effet, la preuve de l’existence du variant sud-africain chez nous est apportée, au moins depuis janvier, idem pour le variant brésilien aux Pays-Bas. L’expansion de ces variants et d’autres issus de ceux-ci devrait être favorisée par la vaccination de masse, auxquels ils sont largement résistants, les études apparaissent sur ce point précis. Cependant, cela ne veut pas dire qu’ils sont plus dangereux sur le plan de la santé, certainement non. Ces variants ne justifient aucune des mesures prises en leur nom. D’autres variants suivront, c’est normal, il n’y aucune inquiétude à avoir. La situation actuelle est et reste bonne.

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Je me répète, mais c’est important. Prévention et prise en charge précoce, surtout de nos aînés, puisque c'est chez eux, exclusivement, qu'une surmortalité est observable. Les médecins de première ligne doivent se trouver au chevet de leurs malades, et certainement de ceux-là. En effet, dans la réalité, et l’exemple allemand est là, que ce soit lors de phase épidémique de mars-avril ou celle d’octobre-novembre, (il suffit de comparer nos pays avec l’Allemagne, c’est tellement évident : https://www.euromomo.eu/graphs-and-maps/#z-scores-by-country), la meilleure défense contre cette maladie infectieuse est la prise en charge médicale rapide et c’est très efficace. Les traitements précoces sont à dispositions, peu dangereux et peu coûteux, ils permettent d’éviter la majorité des effets graves liés à la maladie. Je vous reporte sur les avis de l’équipe du prof Raoult qui me semble être l’équipe la plus expérimentée et la plus solide sur le plan scientifique à ce propos. Rien de bien particulier sinon l’extrême précocité de la prise en charge, il ne faut pas attendre des confirmations parfois longues à arriver (48h ou plus). De même en prévention, l’apport de vitamine D semble aujourd’hui bien établi (contrairement à l’avis honteux du conseil supérieur de la santé ; https://bernardrentier.wordpress.com/.../covid-19-un.../), mais probablement aussi d’autres vitamines et minéraux.

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Je me répète. Confinement et semi-confinement. Les études s’accumulent pour montrer l’inefficacité des confinements et semi-confinements. La dernière en date est de John Ioannidis, ce très grand épidémiologiste : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/eci.13484

D’autre part le confinement accélère, la transmission interhumaine et animaux-humains, à l’intérieur du cluster confiné (pour 80 % la cellule familiale) puisque, plusieurs études le montrent, la transmission se réalise principalement avec des contacts rapprochés (« close contacts »), généralement de 8 heures ou plus.

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Je continue à le répéter : n’oublions pas que cette maladie est une zoonose et que sa transmission, si elle se fait de personnes à personnes, peut aussi se faire d’animaux à personnes et vice-versa. Les mammifères sont impliqués dans cette zoonose, peut-être d’autres espèces à sang chaud (oiseaux ?). Un développement plus important a été apporté dans « graphiques 10 ». On comprend immédiatement qu’il n’existe aucun confinement réel efficace, dire le contraire est incorrect.

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La poussée saisonnière épidémique de grippe-influenza semble là. Le seuil épidémique est presque atteint pour cette semaine 4 (25-31 janvier). C’est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle : cela devrait maintenir à distance le sars-cov-2, mais d’un autre côté, la létalité liée au virus influenza est légèrement supérieure à celui du sars-cov-2. Cependant, notre pays a subi un « effet de moisson » (voir plus haut, JF Toussaint) assez conséquent durant l’année 2020. Cela devrait limiter l’impact de cette poussée épidémique pour cette saison. Et d’autre part, on connaît mieux comment traiter. Espérons que l’on ne confonde pas les deux virus (influenza/sars) dans les lieux de soins.

(Une poussée épidémique virale à la fois ? J’en parle dans ce post du 19 novembre : https://www.facebook.com/christophe.debrouwer/posts/10218379945031412 )

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Notre crise socio-économique se poursuit donc en ce mois de janvier sans aucune justification sanitaire. Le sacrifice inutile de l’horeca, des métiers du spectacle, des métiers de contact, de même que la détérioration de notre espace familial, social, sportif et industriel, sur l’autel douteux d’une science dévoyée se poursuit. Le régime de semi-confinement, la censure, les violences policières, les délations de tant de petits chef.fes, les condamnations judiciaires, la peur, la culpabilisation, …, rien de tout cela n’est justifiable, vraiment rien.

Ce bulletin-ci est presque identique (en mieux) au précédent. Les graphiques dynamiques tournent toujours autour de « 0 ». Ils comparent une semaine sur l’autre, s’arrêtent avec la semaine complète (semaine 4), c’est-à-dire au dernier dimanche. Ceci permet en outre de consolider les derniers chiffres.

Lorsqu’on examine les données journalières, elles ne montrent aujourd’hui, vendredi, aucune modification significative de tendance. À ce jour aucun signe d’une nouvelle poussée épidémique sars-cov-2, au contraire, contrairement aux prédictions de certains experts. Et demain, je ne sais pas, je ne suis pas astrologue. Contentons-nous de la réalité.

À l’heure d’aujourd’hui, les indicateurs restent donc réellement bas. Nous sommes toujours en régime hivernal normal.

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Graphiques :

Pour la compréhension : (toujours du lundi au dimanche)

Semaine 01 : du 4 au 10 janvier

Semaine 02 : du 11 au 17 janvier

Semaine 03 : du 18 au 24 janvier

Semaine 04 : du 25 au 31 janvier

Semaine 05 : du 1 au 7 février

La situation est bonne et stable depuis des semaines, la plupart des indicateurs sont en légère diminution.

Pour lire ces graphiques dynamiques, en bref : compare une semaine à la précédente : ce qui est au-dessus de la ligne 0, montre une augmentation. Ce qui est en dessous montre une diminution. L’augmentation est maximum lorsqu’elle atteint le niveau +1.

Lorsque la courbe tourne autour de 0, semaine après semaine, comme actuellement, cela montre une situation très stable (minimes modifications d’une semaine sur l’autre).

J’ai expliqué le principe de ces graphiques dynamiques dx/dt, avec mon post du 4 janvier sur MeWe et sur FB: https://www.facebook.com/christophe.debrouwer/posts/10218665434128461

 

1. Analyse des « cas ».

1.1. Les « cas »/nombre de tests réalisés. Même si cette variable est très critiquable par sa définition (qu’est-ce qu’un « cas » ?), par sa réalisation (PCR) et les chiffres bruts jetés à l’appétit des médias, néanmoins l’évolution du taux peut nous apprendre quelque chose, en gardant un esprit critique sur ceci.

Vous remarquerez que le rapport des « cas »/Nbre_tests est, pour cette dernière semaine (04-05) reste stable. Il est à 4,6 % exactement sur 7 jours glissés qui se termine le 5 janvier (hier).

1.2. Le graphique concernant l’évolution dynamique des « nouveaux cas » selon les trois Régions du pays, corrigé par le nombre de tests effectués dans chacune de celle-ci et pour les semaines considérée (03 et 04) : cela continue de tourner autour de « 0 » : normal de chez normal.


1.3. Le graphique dynamique par tranche d’âge des « nouveaux cas », corrigé globalement par le nombre de tests effectués durant la semaine considérée (sciensano ne donne pas les chiffres de tests effectués par tranche d’âge, dommage). La situation reste stable où les tranches d’âges de nos aînés ne se démarquent pas des autres tranches d’âge : normal de chez normal.

L’arnaque qui consistait de prétendre une augmentation de « cas » continue à faire long feu.

2. Variables hospitalisations.

2.1. Nouvelles hospitalisations attribuées au covid et grippe.

*Le nombre de nouvelles hospitalisations covid reste, cette semaine, toujours stable et bas : actuellement 7,0 nouvelles hospitalisations/ sem/ par 100 000 habitants pour la semaine glissée au 4 février (soit exactement 1 personne par jour par 100 k).

Par contre, il semble bien que la poussée épidémique saisonnière de grippe-influenza soit là, avec 147/100 k pour la semaine 04 (le seuil épidémique est à 153/ 100 k par semaine). Bonne et mauvaise nouvelle à la fois, comme je l’ai expliqué plus haut.

CvB_4.jpg

*Pour ce qui concerne la relation avec le sars-cov-2, on avait constaté une chute de leur proportion durant les dernières semaines de reporting des médecins vigies : passant de 20 % (sem 53) à 16 % (sem 01), à 9 % (semaines 02 et 03). Cette proportion de 9 % se maintient pour la semaine 04. (quant à la réalité de l’attribution réelle de ces 9 % au sars-cov-2, il faut tenir compte de la sécurité très faible des tests pratiqués, nous savons cela).

https://epidemio.wiv-isp.be/.../WeeklyBulletinRespiratory...

2.2. Ce graphique-ci dynamique dx/dt, explore la chronologie des différentes variables « Nouvelles hospitalisations covid », « Nombre d’hospitalisés covid », « Nombre covid en USI », et en pointillé, pour avoir une vue d’ensemble : « cas »/nombre de tests tot et décès attribué au covid. Ce graphique débute le 13 juillet (début de la semaine 29) jusqu’à la semaine 04. La situation actuelle des 5 variables est bonne, tournent toujours autour de « 0 » : normal de normal pour la semaine 04 par rapport à la semaine 03 et les 5 premiers jours de la semaine 05 (de ce lundi à ce vendredi) ne contredisent pas cette normalité.

Notons que, puisqu’on ne peut utiliser une augmentation réelle des « cas », on a essayé de remplacer cela par les dangers du variant anglais, mais cela aussi fait long feu …, sauf que cela pose un problème d’efficacité du vaccin (voir plus haut), et cela on n’ose pas le dire.

3. Mortalité générale (toutes causes confondues) et mortalité attribuée au Covid.

Trois graphiques.

3.1. Mortalité générale, comparée à la mortalité attribuée au covid. Seul graphique avec des chiffres bruts, il permet de visualiser rapidement l’importance d’un problème en santé publique. La mortalité générale est pour cette dernière semaine connue (semaine 03 : 18-24 janvier). Elle est, pour la troisième semaine consécutive, en moyenne, en-dessous de ce qui était attendu pour cette saison. Et, pour le 24 janvier, il a été enregistré 284 décès (cela peut encore légèrement bouger) pour un attendu de 344 décès ! (j’utilise pour les attendus, les données sciensano qui me semblent les plus stables et les mieux actualisées).

Par contre, à l’inverse et c’est toujours franchement anormal, la mortalité attribuée au Covid reste relativement soutenue, ce qui met un réel doute sur les attributions actuelles des décès au Covid.

3.2. Deuxième graphique concernant la mortalité, il compare l’excès de décès en mortalité générale par rapport à l’attendu, et le nombre de décès attribué au covid. Il confirme le graphique précédent. Nous avons encore et encore cette forte anomalie où tous les décès Covid ne peuvent être expliqués par un excès de mortalité générale puisqu’il n’y en a pas, au contraire. Quelque chose ne fonctionne pas dans l’attribution des décès au Covid, une réforme du reporting serait la bienvenue.

3.3. Dernier graphique. Ici la mortalité attribuée au Covid par tranche d’âge. Il n’y a rien de spécial à signaler pour cette semaine 04 comparée à la semaine 03 : la courbe tourne autour de « 0 », cette fois légèrement en dessous. Normal de chez normal.

La conclusion est toujours simple : c’est un excellent bulletin, très stable par rapport à la semaine précédente. Et cela de semaine en semaine … et pourtant les mesures liberticides et destructrices de nos besoins sociaux-économiques ne s’allègent pas, au contraire elles s’aggravent, au nom de chimères, au nom de variants sars-cov-2, dont on refusait l’existence il y a un bon mois, et qu’on instrumentalise à tout va aujourd’hui. Triste pseudo-science qui use et abuse de censures pour s’imposer. Un vrai scandale, une vraie injustice, surtout vis-à-vis de nos plus jeunes. 

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