Le procureur de Soissons Frédéric Trinh avait promis le résultat des analyses ADN avant la mi-septembre. Le voici muté et les résultats ne sont toujours pas connus. Le dossier d’Elisa Pilarski jeune femme de 29 ans tuée par un ou des chiens en forêt de Retz en novembre 2019 alors qu’elle était enceinte, continue de patiner.
Les promesses du procureur Trinh n’engagent-elles que ceux qui y croient ? Ce en tout cas par la première fois qu’il s’avance sur une date dans le dossier Pilarski. Il est même plutôt coutumier du fait concernant la date de retour des analyses pratiquées sur les chiens soupçonnés de l’attaque : ceux de l’équipage Le Rallye de la Passion et ceux d’Elisa Pilarski et de son compagnon Christophe Ellul. Annoncées pour le début de l’année, puis avant l’été, puis, dernièrement, pour «la fin du mois d’aout» au pire «à la mi-septembre», les analyses ne sont toujours pas divulguées. On est désormais le 20 septembre. Le procureur a quitté son poste le 11.
Avant le procureur, la juge d’instruction
Faut-il voir dans les incessantes mutations les raisons d’une instruction qui semble faire du sur-place ? La mutation du procureur de Soissons n’est sans doute pas de nature à accélérer le dossier. Frédéric Trinh a été nommé sous-directeur de l’organisation judiciaire et de l’innovation au sein du ministère de la Justice. Il laisse donc son siège soissonnais à un nouveau procureur qui devra reprendre connaissance du dossier. C’est la seconde mutation de magistrat en charge du dossier et non des moindres. En août la juge d’instruction en charge de l’enquête a été mutée substitut du procureur de Reims. La encore, le nouveau magistrat doit reprendre le dossier de zéro.
Fabrice ALVES-TEIXEIRA
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