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11 mai 2020

Retour des enfants à l’école : «Il y a plus de risques à rester chez soi», assure Jean-Michel Blanquer


Rassurer pour réussir cette rentrée. Après deux mois de confinement et malgré de multiples critiques quant à la décision de rouvrir les écoles à partir de ce 11 mai - plus précisément les écoles primaires et les collèges situés en zone verte qui pourront accueillir des élèves à partir de mardi sur la base du volontariat -, nous y sommes enfin. Et les inquiétudes des parents sont loin d'être dissipées.

Tandis que les enseignants sont dès ce lundi en train de préparer cette rentrée très particulière placée sous le signe du nouveau coronavirus, Jean-Michel Blanquer a tenté une nouvelle fois de rassurer. « Beaucoup de pédiatres le disent, il y a plus de risques à rester chez soi que d'aller à l'école », a ainsi affirmé le ministre de l'Education nationale au micro d' Europe 1 ce lundi matin.

« Le risque zéro n'existe pas »

Une sortie qui n'a évidemment pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux, où beaucoup s'étonnent ou se moquent de ce constat.

"Il y a plus de risques à rester chez soi que d'aller à l'école"


Pourquoi sommes-nous restés confinés 2 mois alors ?

Jean-Michel Blanquer rassure les parents : "Il y a plus de risques à rester chez soi que d'aller à l'école" https://t.co/8KeL94WtYN via @europe1— althéa (@heureblue) May 11, 2020

Au-delà de cette affirmation qui fait donc beaucoup réagir, Jean-Michel Blanquer n'a cependant pas éludé les risques inhérents au déconfinement et à la reprise des cours. « Il faut évidemment être prudents, c'est pourquoi nous avons mis en place des protocoles sanitaires très stricts », a rappelé le ministre, ajoutant que « le risque zéro n'existe pas », ni à l'école, ni dans la rue, ni chez soi.

Même si, selon lui, il est désormais maîtrisable. Et Jean-Michel Blanquer de rappeler que durant le confinement, plusieurs centaines d'écoles sont restées ouvertes dans le pays pour y accueillir 30.000 enfants dont les parents sont soignants ou exercent d'autres professions placées en première ligne durant la crise sanitaire. « Il n'y a eu aucun problème, a encore précisé le ministre de l'Education nationale. S'il y en a, ils seront traités au cas par cas. Mais je pense que cela restera minoritaire ». 

 
Et la fameuse deuxième vague ?

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