Donald Trump a annoncé, vendredi 31 janvier, la levée des restrictions imposées depuis 2014 à l'armée américaine sur l'usage des mines antipersonnel, connues pour les blessures qu'elles infligent aux populations civiles. "Cette nouvelle politique autorisera le commandement militaire à utiliser, dans des circonstances exceptionnelles, des mines antipersonnel avancées et non permanentes spécifiquement conçues pour réduire les blessures infligées aux civils et aux forces partenaires", a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.
Donald Trump revient ainsi sur la décision de son prédécesseur, Barack Obama, de se plier partiellement au traité d'interdiction des mines antipersonnel d'Ottawa, ratifié par 164 Etats dans le monde. Ce texte interdit l'utilisation, le stockage, la production ou le transfert de mines antipersonnel, ces mines enterrées qui explosent lorsque l'on marche dessus. Les Etats-Unis ne sont pas signataires de cette convention, mais n'ont utilisé depuis 1991 ce genre de mines qu'à une seule exception : en Afghanistan, en 2002. Barack Obama avait interdit l'usage des mines antipersonnel, sauf sur la péninsule coréenne, où l'armée américaine se réservait le droit d'en placer.
Le chef du Pentagone, Mark Esper, s'est félicité vendredi de cette nouvelle politique. "Les mines antipersonnel sont un outil important que nos forces doivent avoir à leur disposition pour assurer le succès de leur mission", a-t-il déclaré à la presse. Les nouvelles mines "avancées", que l'armée américaine pourra désormais utiliser, sont supposées s'autodétruire si elles ne sont pas activées après un certain délai.
Donald Trump revient ainsi sur la décision de son prédécesseur, Barack Obama, de se plier partiellement au traité d'interdiction des mines antipersonnel d'Ottawa, ratifié par 164 Etats dans le monde. Ce texte interdit l'utilisation, le stockage, la production ou le transfert de mines antipersonnel, ces mines enterrées qui explosent lorsque l'on marche dessus. Les Etats-Unis ne sont pas signataires de cette convention, mais n'ont utilisé depuis 1991 ce genre de mines qu'à une seule exception : en Afghanistan, en 2002. Barack Obama avait interdit l'usage des mines antipersonnel, sauf sur la péninsule coréenne, où l'armée américaine se réservait le droit d'en placer.
Le chef du Pentagone, Mark Esper, s'est félicité vendredi de cette nouvelle politique. "Les mines antipersonnel sont un outil important que nos forces doivent avoir à leur disposition pour assurer le succès de leur mission", a-t-il déclaré à la presse. Les nouvelles mines "avancées", que l'armée américaine pourra désormais utiliser, sont supposées s'autodétruire si elles ne sont pas activées après un certain délai.
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