04 décembre 2019

Roosevelt a conspiré pour déclencher la Seconde Guerre mondiale en Europe

 
"Nous avons promu leur dieu vengeur… Mais c’était contre nous."

Les historiens de l’establishment prétendent que le président américain Franklin D. Roosevelt n’a jamais voulu la guerre et a fait tous les efforts raisonnables pour empêcher la guerre. Cet article montrera que contrairement à ce que prétendent les historiens de l’establishment, Franklin Roosevelt et son administration voulaient la guerre et ont tout fait pour provoquer la Seconde Guerre mondiale en Europe.

Les documents secrets polonais

Les Allemands s’emparèrent d’une masse de documents du ministère polonais des Affaires étrangères lorsqu’ils envahirent Varsovie à la fin septembre 1939. Les documents ont été saisis lorsqu’une brigade SS allemande dirigée par Freiherr von Kuensberg a pris le centre de Varsovie au-devant de l’armée régulière allemande. Les hommes de Von Kuensberg ont pris le contrôle du ministère polonais des Affaires étrangères au moment même où les fonctionnaires du ministère étaient en train de brûler des documents compromettants. Ces documents établissent clairement le rôle crucial de Roosevelt dans la planification et l’organisation de la Seconde Guerre mondiale. Ils révèlent également les forces derrière le président Roosevelt qui ont poussé à la guerre.

Certains des documents secrets polonais ont été publiés pour la première fois aux États-Unis sous le nom de Livre blanc allemand. Le document le plus révélateur de la collection est probablement un rapport secret daté du 12 janvier 1939 de Jerzy Potocki, l’ambassadeur de Pologne aux États-Unis. Le présent rapport examine la situation intérieure aux États-Unis. Je cite intégralement le rapport de l’Ambassadeur Potocki :

Il y a maintenant un sentiment qui prévaut aux États-Unis, marqué par une haine croissante du fascisme, et surtout du chancelier Hitler et de tout ce qui est lié au national-socialisme. La propagande est surtout entre les mains des Juifs qui contrôlent presque 100 % de la radio, du cinéma, de la presse quotidienne et périodique. Bien que cette propagande soit extrêmement grossière et présente l’Allemagne aussi noire que possible, surtout en ce qui concerne les persécutions religieuses et l’exploitation des camps de concentration, cette propagande est néanmoins extrêmement efficace, car l’opinion publique ici est totalement ignorante et ne connaît rien de la situation en Europe.

À l’heure actuelle, la plupart des Américains considèrent le chancelier Hitler et le national-socialisme comme le plus grand mal et le plus grand péril qui menace le monde. La situation ici offre une excellente tribune pour les orateurs publics de toutes sortes, pour les émigrants d’Allemagne et de Tchécoslovaquie qui, avec beaucoup de mots et des calomnies très diverses, incitent le public à s’exprimer. Ils font l’éloge de la liberté américaine qu’ils opposent aux États totalitaires.

Il est intéressant de noter que dans cette campagne extrêmement bien planifiée, menée avant tout contre le national-socialisme, la Russie soviétique est presque complètement ignorée. La Russie soviétique, si elle est mentionnée, c’est d’une manière amicale et les choses sont présentées de telle façon qu’il semblerait que l’Union soviétique coopère avec le bloc des États démocratiques. Grâce à la propagande intelligente, les sympathies du public américain sont complètement du côté de l’Espagne rouge.

Cette propagande, cette psychose de guerre est créée artificiellement. On dit au peuple américain que la paix en Europe ne tient qu’à un fil et que la guerre est inévitable. En même temps, on dit sans équivoque au peuple américain qu’en cas de guerre mondiale, l’Amérique doit également participer activement à la défense de la liberté et de la démocratie dans le monde. Le président Roosevelt a été le premier à exprimer sa haine du fascisme. Ce faisant, il servait un double objectif : d’abord, il voulait détourner l’attention du peuple américain des problèmes intérieurs difficiles et complexes, en particulier du problème de la lutte entre le capital et le travail. Deuxièmement, en créant une psychose de guerre et en répandant des rumeurs sur les dangers qui menacent l’Europe, il voulait inciter le peuple américain à accepter un énorme programme d’armement qui dépasse largement les besoins de la défense américaine.

En ce qui concerne le premier point, il faut dire que la situation interne sur le marché du travail ne cesse de se dégrader. Il y a déjà 12 millions de chômeurs aujourd’hui. Les dépenses du gouvernement fédéral et des États augmentent chaque jour. Seules les sommes énormes, qui se chiffrent en milliards, que le trésor public dépense pour des projets de travail d’urgence, maintiennent une certaine paix dans le pays. Jusqu’à présent, seules les grèves et les troubles locaux habituels ont eu lieu. Mais il est difficile de prédire aujourd’hui combien de temps cette aide gouvernementale pourra être maintenue. L’excitation et l’indignation de l’opinion publique, le grave conflit entre les entreprises privées et les énormes trusts, d’une part, et les travailleurs, d’autre part, ont créé de nombreux ennemis à Roosevelt et lui causent de nombreuses nuits blanches.

Quant au deuxième point, je ne peux que dire que le président Roosevelt, en tant qu’acteur politique intelligent et connaisseur de la mentalité américaine, a rapidement détourné l’attention du public de la situation intérieure afin de la fixer sur la politique étrangère. Le moyen d’y parvenir était simple. Il fallait, d’une part, renforcer la menace de guerre qui pèse sur le monde à cause du chancelier Hitler et, d’autre part, créer un spectre en parlant de l’attaque des États totalitaires sur les États-Unis. Le pacte de Munich est venu au président Roosevelt comme une aubaine. Il l’a décrit comme la capitulation de la France et de l’Angleterre devant le militarisme allemand belliqueux. Comme on l’a dit ici : Hitler a contraint Chamberlain un pistolet sur le tempe. La France et l’Angleterre n’avaient donc pas le choix et devaient conclure une paix honteuse.

La haine qui prévaut contre tout ce qui est lié de quelque manière que ce soit au national-socialisme allemand est en outre enflammée par l’attitude brutale envers les Juifs en Allemagne et par le problème de l’émigration. Des intellectuels juifs ont participé à cette action ; par exemple, Bernard Baruch [déjà très « impliqué » dans le déclenchement de la première guerre mondiale, derrière Wilson, et dans la création de la Fed, NdT],le gouverneur de l’État de New York, Lehman, le nouveau juge de la Cour suprême, Felix Frankfurter, le secrétaire du Trésor Morgenthau, et d’autres amis personnels de Roosevelt. Ils veulent que le président devienne le champion des droits de l’homme, de la liberté de religion et d’expression, et l’homme qui punira à l’avenir les fauteurs de troubles. Ces groupes, qui veulent se faire passer pour des représentants de l’« américanisme » et des « défenseurs de la démocratie » en dernière analyse, sont liés par des liens indissolubles avec la juiverie international.

Pour cette internationale juive, qui se préoccupe avant tout des intérêts de sa race, mettre le président des États-Unis à ce poste « idéal » de champion des droits de l’homme, a été un geste intelligent. Ils ont ainsi créé un dangereux foyer de haine et d’hostilité dans cet hémisphère et divisé le monde en deux camps hostiles. Toute la question est réglée de manière mystérieuse. Roosevelt a jeté les bases du renforcement de la politique étrangère américaine et, en même temps, il s’est procuré d’énormes stocks pour la guerre à venir, à laquelle les Juifs s’emploient consciemment. En ce qui concerne la politique intérieure, il est extrêmement commode de détourner l’attention du public de l’antisémitisme qui ne cesse de croître aux États-Unis, en parlant de la nécessité de défendre la foi et la liberté individuelle contre l’assaut du fascisme.

Le 16 janvier 1939, Potocki rapporte au ministère des Affaires étrangères de Varsovie une conversation qu’il a eue avec l’ambassadeur américain en France William Bullitt. Bullitt était à Washington en congé de Paris. Potocki a signalé que Bullitt a déclaré que les principaux objectifs de l’administration Roosevelt étaient :

La politique étrangère revigorante, sous la direction du Président Roosevelt, condamne sévèrement et sans ambiguïté les pays totalitaires.

Les États-Unis se préparent à une guerre maritime, terrestre et aérienne qui se déroulera à une vitesse accélérée et consommera la somme colossale de 1 250 millions de dollars.

Le président est d’avis que la France et la Grande-Bretagne doivent mettre un terme à toute forme de compromis avec les pays totalitaires. Ils ne doivent pas se laisser entraîner dans des discussions visant à des changements territoriaux de quelque nature que ce soit.

Ils ont l’assurance morale que les États-Unis sortiront de leur politique d’isolement et seront prêts à intervenir activement aux côtés de la Grande-Bretagne et de la France en cas de guerre. L’Amérique est prête à mettre à leur disposition toute sa richesse en argent et en matières premières.

Juliusz (Jules) Łukasiewicz, l’ambassadeur de Pologne en France, envoya un rapport top secret de Paris au ministère polonais des Affaires étrangères début février 1939. Ce rapport décrit la politique américaine à l’égard de l’Europe telle qu’elle lui a été expliquée par William Bullitt :

Il y a une semaine, l’ambassadeur des États-Unis, W. Bullitt, est rentré à Paris après avoir passé trois mois de vacances en Amérique. Entre-temps, j’ai eu deux conversations avec lui qui m’ont permis d’informer Monsieur le Ministre sur ses vues concernant la situation européenne et de donner un aperçu de la politique de Washington…

La situation internationale est considérée par les milieux officiels comme extrêmement grave et en danger de conflit armé. Les milieux compétents sont d’avis que si la guerre éclatait entre la Grande-Bretagne et la France, d’une part, et l’Allemagne et l’Italie, d’autre part, et si la Grande-Bretagne et la France étaient défaites, les Allemands deviendraient dangereux pour les intérêts réels des États-Unis sur le continent américain. Pour cette raison, on peut prévoir dès le début la participation des États-Unis à la guerre aux côtés de la France et de la Grande-Bretagne, naturellement un certain temps après le début de la guerre. L’ambassadeur Bullitt l’a exprimé comme suit : « Si la guerre éclate, nous n’y prendrons certainement pas part au début, mais nous y mettrons fin.«

Le 7 mars 1939, l’ambassadeur Potocki envoya au gouvernement polonais un autre rapport remarquablement perspicace sur la politique étrangère de Roosevelt. Je cite intégralement le rapport de Potocki :

La politique étrangère des États-Unis à l’heure actuelle concerne non seulement le gouvernement, mais aussi l’ensemble de la population américaine. Les éléments les plus importants sont les déclarations publiques du président Roosevelt. Dans presque tous ses discours publics, il évoque plus ou moins explicitement la nécessité d’activer la politique étrangère contre le chaos des opinions et des idéologies en Europe. Ces déclarations sont reprises par la presse et ensuite intelligemment filtrées dans l’esprit des Américains moyens de manière à renforcer leurs opinions déjà formées. Le même thème est constamment répété, à savoir le danger de guerre en Europe et la nécessité de sauver les démocraties de la subjugation par le fascisme ennemi. Dans toutes ces déclarations publiques, il n’y a normalement qu’un seul thème, à savoir le danger du nazisme et de l’Allemagne nazie pour la paix mondiale.

À la suite de ces discours, la population est appelée à appuyer le réarmement et les dépenses énormes pour la marine et l’aviation. L’idée indubitable derrière tout cela est qu’en cas de conflit armé, les États-Unis ne peuvent rester à l’écart mais doivent participer activement aux manœuvres. Grâce aux discours efficaces du président Roosevelt, soutenus par la presse, l’opinion publique américaine est aujourd’hui consciencieusement manipulée pour détester tout ce qui sent le totalitarisme et le fascisme. Mais il est intéressant de noter que l’URSS n’est pas incluse dans tout cela. L’opinion publique américaine considère la Russie davantage dans le camp des États démocratiques. Ce fut également le cas pendant la guerre civile espagnole, lorsque les soi-disant loyalistes étaient considérés comme des défenseurs de l’idée démocratique.

Le département d’État fonctionne sans attirer beaucoup d’attention, bien que l’on sache que le secrétaire d’État Cordell Hull et le président Roosevelt prêtent allégeance aux mêmes idées. Cependant, Hull montre plus de réserve que Roosevelt, et il aime faire une distinction entre le nazisme et le chancelier Hitler d’une part, et le peuple allemand d’autre part. Il considère cette forme de gouvernement dictatorial comme un « mal nécessaire » temporaire. En revanche, le département d’État s’intéresse incroyablement à l’URSS et à sa situation interne et s’inquiète ouvertement de ses faiblesses et de son déclin. La principale raison de l’intérêt des États-Unis pour les Russes est la situation en Extrême-Orient. Le gouvernement actuel serait heureux de voir l’Armée rouge sortir victorieuse d’un conflit avec le Japon. C’est pourquoi les sympathies du gouvernement sont clairement du côté de la Chine, qui a récemment reçu une aide financière considérable s’élevant à 25 millions de dollars.

Une attention particulière est accordée à toutes les informations provenant des postes diplomatiques ainsi qu’aux émissaires spéciaux du Président qui servent d’ambassadeurs des États-Unis d’Amérique. Le Président appelle fréquemment ses représentants de l’étranger à Washington pour des échanges de vues personnels et pour leur donner des informations et des instructions spéciales. L’arrivée des envoyés et des ambassadeurs est toujours secrète et la presse ne parle que très peu des résultats de leurs visites. Le département d’État veille également à ne pas donner d’informations sur le déroulement de ces entretiens. La manière pratique dont le président élabore la politique étrangère est la plus efficace. Il donne des instructions personnelles à ses représentants à l’étranger, dont la plupart sont ses amis personnels. De cette façon, les États-Unis sont entraînés sur une voie dangereuse dans la politique mondiale avec l’intention explicite d’abandonner la politique confortable de l’isolement. Le Président considère la politique étrangère de son pays comme un moyen de satisfaire son ambition personnelle. Il écoute attentivement et avec joie son écho dans les autres capitales du monde. En politique intérieure comme en politique étrangère, le Congrès des États-Unis est le seul objet qui empêche le président et son gouvernement d’exécuter ses décisions rapidement et de manière ambitieuse. Il y a cent cinquante ans, la Constitution des États-Unis accordait les plus hautes prérogatives au Parlement américain qui pouvait critiquer ou rejeter la loi de la Maison-Blanche.

La politique étrangère du président Roosevelt a récemment fait l’objet d’intenses discussions à la Chambre basse et au Sénat, ce qui a suscité l’enthousiasme. Les soi-disant isolationnistes, qui sont nombreux dans les deux chambres, se sont fermement prononcés contre le président. Les représentants et les sénateurs ont été particulièrement contrariés par les propos du Président, qui ont été publiés dans la presse, dans lesquels il a dit que les frontières des États-Unis se trouvent sur le Rhin. Mais le président Roosevelt est un excellent acteur politique et comprend parfaitement le pouvoir du parlement américain. Il a ses propres gens là-bas, et il sait comment se retirer d’une situation inconfortable au bon moment.

Très intelligemment et subtilement, il lie la question de la politique étrangère à celle du réarmement américain. Il souligne en particulier la nécessité de dépenser des sommes énormes pour maintenir une paix défensive. Il dit spécifiquement que les États-Unis ne s’arment pas pour intervenir ou pour venir en aide à l’Angleterre ou à la France en cas de guerre, mais parce qu’ils doivent faire preuve de force et de préparation militaire dans le cas d’un conflit armé en Europe. Selon lui, ce conflit devient de plus en plus aigu et est tout à fait inévitable.

Puisque la question est ainsi présentée, les chambres du Congrès n’ont aucune raison de s’y opposer. Au contraire, les Chambres ont accepté un programme d’armement de plus d’un milliard de dollars. (Le budget normal est de 550 millions de dollars, le budget d’urgence de 552 millions de dollars). Cependant, sous le couvert d’une politique de réarmement, le président Roosevelt continue de faire avancer sa politique étrangère, qui montre officieusement au monde qu’en cas de guerre, les États-Unis se rangeront du côté des États démocratiques avec toute leur puissance militaire et financière.

En conclusion, on peut dire que la préparation technique et morale du peuple américain à la participation à une guerre – si elle devait éclater en Europe – se déroule rapidement. Il semble que les États-Unis viendront en aide à la France et à la Grande-Bretagne avec toutes leurs ressources dès le début. Cependant, je connais le public américain et les représentants et sénateurs qui ont tous le dernier mot, et je suis d’avis que la possibilité que l’Amérique entre en guerre comme en 1917 n’est pas grande. C’est parce que la majorité des États du Midwest et de l’Ouest, où l’élément rural prédomine, veulent éviter à tout prix de s’impliquer dans des conflits européens. Ils se souviennent de la déclaration du Traité de Versailles et de la phrase bien connue selon laquelle la guerre devait sauver le monde pour la démocratie. Ni le Traité de Versailles ni ce slogan n’ont réconcilié les États-Unis avec cette guerre. Pour des millions de personnes, il ne reste qu’un arrière-goût amer à cause des milliards non payés que les États européens doivent encore à l’Amérique.

Ces rapports secrets polonais ont été rédigés par des ambassadeurs polonais de haut niveau qui n’étaient pas nécessairement amis de l’Allemagne. Cependant, ils comprenaient beaucoup mieux les réalités de la politique européenne que ceux qui faisaient la politique étrangère aux États-Unis. Les ambassadeurs polonais se sont rendu compte que derrière toute leur rhétorique sur la démocratie et les droits de l’homme, les dirigeants juifs aux États-Unis qui se sont battus pour la guerre contre l’Allemagne faisaient avancer leurs propres intérêts de manière trompeuse.
 
Il ne fait aucun doute que les documents secrets pris au ministère polonais des Affaires étrangères à Varsovie sont authentiques. Charles C. Tansill considérait les documents comme authentiques et déclarait : « Il y a quelques mois, j’ai eu une longue conversation avec M. Lipsky, l’ambassadeur de Pologne à Berlin avant la guerre, et il m’a assuré que les documents du Livre blanc allemand sont authentiques ».

William H. Chamberlain a écrit : « J’ai été informé en privé par une source extrêmement fiable que Potocki, qui réside maintenant en Amérique du Sud, a confirmé l’exactitude des documents, en ce qui le concerne » L’historien Harry Elmer Barnes a également déclaré : « Le professeur Tansill et moi-même avons établi indépendamment l’exactitude de ces documents ».

Edward Raczyński, ambassadeur de Pologne à Londres de 1934 à 1945, confirme dans son journal l’authenticité des documents polonais. Il a écrit dans son entrée le 20 juin 1940 : « Les Allemands ont publié en avril un livre blanc contenant des documents provenant des archives de notre ministère des Affaires étrangères, composé de rapports de Potocki de Washington, de Łukasiewicz à Paris et de moi-même. Je ne sais pas où ils les ont trouvés, puisqu’on nous a dit que les archives avaient été détruites. Les documents sont certainement authentiques, et les fac-similés montrent que la plupart des Allemands se sont emparés des originaux et pas seulement de copies ».

Les documents et mémoires officiels de Juliusz Łukasiewicz publiés en 1970 dans le livre Diplomat in Paris 1936-1939 ont confirmé l’authenticité des documents polonais. Łukasiewicz était l’ambassadeur de Pologne à Paris. Il est aussi l’auteur de plusieurs documents polonais secrets. La collection a été éditée par Wacław Jędrzejewicz, ancien diplomate polonais et membre du cabinet. Jędrzejewicz considérait que les documents rendus publics par les Allemands étaient absolument authentiques, et citait plusieurs d’entre eux.

Tyler G. Kent, qui a travaillé à l’ambassade des États-Unis à Londres en 1939 et 1940, a également confirmé l’authenticité des documents secrets polonais. Kent dit avoir vu des copies de messages diplomatiques américains dans les dossiers qui correspondaient aux documents polonais.

Le ministère allemand des Affaires étrangères publia les documents polonais le 29 mars 1940. Le ministère de la Propagande du Reich a publié les documents pour renforcer la position des isolationnistes américains et pour prouver le degré de responsabilité de l’Amérique dans le déclenchement de la guerre. A Berlin, les journalistes du monde entier ont été autorisés à examiner eux-mêmes les documents originaux, ainsi qu’un grand nombre d’autres documents du ministère polonais des Affaires étrangères. La publication de ces documents a fait sensation dans les médias internationaux. Les journaux américains ont publié de longs extraits de ces documents et ont fait la une des journaux américains.

Cependant, l’impact des documents publiés a été bien moindre que ce que le gouvernement allemand avait espéré. D’éminents responsables du gouvernement américain ont dénoncé avec insistance le fait que ces documents n’étaient pas authentiques. William Bullitt, qui a été particulièrement incriminé par les documents, a déclaré : « Je n’ai jamais fait à personne les déclarations qui me sont attribuées. » Le secrétaire d’État, Cordell Hull, a dénoncé ces documents : « Je peux dire avec la plus grande emphase que ni moi ni aucun de mes associés au Département d’État n’avons jamais entendu parler de telles conversations, et nous ne leur accordons pas la moindre crédibilité. Les déclarations alléguées n’ont en aucune façon représenté la pensée ou la politique du gouvernement américain ». Les journaux américains ont souligné ces dénégations de haut niveau dans leurs rapports sur la publication des documents polonais.

Ces dénégations catégoriques de la part de hauts responsables du gouvernement américain ont presque complètement éliminé l’effet des documents secrets polonais. En 1940, la grande majorité du peuple américain faisait confiance à ses dirigeants politiques élus pour dire la vérité. Si les documents polonais étaient authentiques et sincères, cela signifierait que le président Roosevelt et ses représentants avaient menti au public américain, alors que le gouvernement allemand disait la vérité. En 1940, c’était beaucoup plus que ce que le public américain confiant ne pouvait accepter.

D’autres preuves que Roosevelt a déclenché la seconde guerre mondiale

Alors que les documents secrets polonais indiquent à eux seuls que Roosevelt préparait le public américain à la guerre contre l’Allemagne, un grand nombre de preuves complémentaires confirment le complot rapporté par les ambassadeurs polonais. Le journal de James V. Forrestal, le premier secrétaire américain à la Défense, révèle également que Roosevelt et son administration ont contribué à déclencher la Seconde Guerre mondiale. Les notes de Forrestal datant du 27 décembre 1945 disaient :

J’ai joué au golf aujourd’hui avec Joe Kennedy, l’ambassadeur de Roosevelt en Grande-Bretagne dans les années qui ont précédé la guerre. Je lui ai posé des questions sur ses conversations avec Roosevelt et Neville Chamberlain à partir de 1938. Il a dit que la position de Chamberlain en 1938 était que l’Angleterre n’avait rien pour combattre et qu’elle ne pouvait pas risquer de partir en guerre contre Hitler. Le point de vue de Kennedy : Hitler aurait combattu la Russie sans conflit ultérieur avec l’Angleterre si Bullitt n’avait pas insisté auprès de Roosevelt à l’été 1939 pour que les Allemands soient confrontés à la Pologne ; ni les Français ni les Britanniques n’auraient fait de la Pologne une cause de guerre si ce n’avait été la volonté constante de Washington. Bullitt, dit-il, n’arrêtait pas de dire à Roosevelt que les Allemands ne se battraient pas ; Kennedy qu’ils le feraient, et qu’ils envahiraient l’Europe. Chamberlain, dit-il, a déclaré que les Juifs d’Amérique et du monde avaient forcé l’Angleterre à faire la guerre. Dans ses conversations téléphoniques avec Roosevelt à l’été 1939, le président n’arrêtait pas de lui dire de mettre la pression sur Chamberlain. La réponse de Kennedy a toujours été que lui mettre la pression sur le dos ne servait à rien à moins que les Britanniques n’aient les moyens de se battre, et ils ne les ont pas …..

Ce que Kennedy m’a dit au cours de cette conversation concorde en substance avec les remarques que Clarence Dillon m’avait déjà faites, à savoir que Roosevelt lui avait demandé d’une certaine manière de communiquer en privé avec les Britanniques afin que Chamberlain ait plus de fermeté dans ses rapports avec l’Allemagne. Dillon m’a dit qu’à la demande de Roosevelt, il avait parlé avec Lord Lothian dans le même sens général que Kennedy a rapporté, à savoir que Roosevelt l’avait encouragé à faire pression sur Chamberlain. Lothian devait probablement communiquer à Chamberlain l’essentiel de sa conversation avec Dillon.

Si l’on regarde en arrière, il y a sans aucun doute un fondement à la croyance de Kennedy que l’attaque d’Hitler aurait pu être déviée vers la Russie… ».

Joseph Kennedy est connu pour avoir eu une bonne mémoire, et il est fort probable que les déclarations de Kennedy à James Forrestal sont exactes. Forrestal est mort le 22 mai 1949 dans des circonstances suspectes lorsqu’il est tombé de la fenêtre de son hôpital.

Sir Ronald Lindsay, l’ambassadeur britannique à Washington, a confirmé la politique secrète de Roosevelt de déclencher la guerre contre l’Allemagne en publiant un rapport diplomatique confidentiel après la guerre. Le rapport décrit une réunion secrète tenue le 18 septembre 1938 entre Roosevelt et l’ambassadeur Lindsay. Roosevelt a dit que si la Grande-Bretagne et la France étaient forcées de faire la guerre à l’Allemagne, les États-Unis finiraient par se joindre à la guerre. L’idée de Roosevelt de déclencher une guerre était que la Grande-Bretagne et la France imposent un blocus à l’Allemagne sans déclarer la guerre. L’important était d’appeler cette guerre une guerre défensive fondée sur de nobles raisons humanitaires et sur le désir de mener les hostilités avec un minimum de souffrance et le moins de pertes possibles en vies humaines et en biens. Le blocus provoquerait une sorte de réaction militaire allemande, mais libérerait la Grande-Bretagne et la France de l’obligation de déclarer la guerre. Roosevelt croyait alors pouvoir convaincre le public américain de soutenir la guerre contre l’Allemagne, y compris les expéditions d’armes vers la Grande-Bretagne et la France, en insistant sur le fait que les États-Unis étaient toujours neutres dans un conflit non déclaré.

Le président Roosevelt a dit à l’ambassadeur Lindsay que si la nouvelle de leur conversation était rendue publique, cela pourrait signifier la destitution de Roosevelt. Ce que Roosevelt a proposé à Lindsay était en fait un stratagème visant à violer la Constitution américaine en déclenchant illégalement une guerre. Pour cette raison et pour d’autres, l’ambassadeur Lindsay a déclaré qu’au cours de ses trois années de service à Washington, il a développé peu d’estime pour les dirigeants américains.

Dans une série de rapports finaux, l’ambassadeur Lindsay a également indiqué que Roosevelt était ravi de la perspective d’une nouvelle guerre mondiale. Roosevelt a promis à Lindsay qu’il retarderait les navires allemands sous le faux prétextes de rechercher des armes. Cela permettrait aux navires allemands d’être facilement saisis par les Britanniques dans des circonstances convenues avec exactitude entre les autorités américaines et britanniques. Lindsay a rapporté que Roosevelt « parlait d’un ton de joie presque espiègle et bien que j’aie peut-être tort, toute l’affaire me donnait l’impression de ressembler à une farce d’écolier ».

L’ambassadeur Lindsay était personnellement troublé par le fait que le président des États-Unis puisse être gai et joyeux face à une tragédie imminente qui semblait si destructrice pour les espoirs de l’humanité entière. Il est regrettable, à ce moment important, que les États-Unis aient eu un président dont les émotions et les idées ont été considérées par un ambassadeur britannique amical comme étant puériles
Le désir de Roosevelt de soutenir la France et l’Angleterre dans une guerre contre l’Allemagne est discuté dans une lettre de Verne Marshall, ancien rédacteur en chef du Cedar Rapids Gazette, à Charles C. Tansill. La lettre disait :

Le président Roosevelt écrivit une note à William Bullitt [à l’été 1939], alors ambassadeur en France, lui demandant d’informer le gouvernement français que si, en cas d’attaque nazie contre la Pologne, la France et l’Angleterre ne venaient pas en aide à la Pologne, ces pays ne pourraient attendre aucune aide des États-Unis si une guerre générale se développait. Par contre, si la France et l’Angleterre déclaraient immédiatement la guerre à l’Allemagne, elles pourraient s’attendre à recevoir « toute l’aide » des États-Unis.

Les instructions de F.D.R. à Bullitt étaient d’envoyer ce mot à « Joe » et « Tony », signifiant ambassadeurs Kennedy, à Londres, et Biddle, à Varsovie, respectivement. F.D.R. voulait que Daladier, Chamberlain et Josef Beck soient informés de ces instructions à Bullitt. Bullitt a simplement envoyé la note de F.D.R. à Kennedy dans la valise diplomatique de Paris. Kennedy a suivi l’idée de Bullitt et l’a transmise à Biddle. Quand les nazis se sont emparés de Varsovie et que Beck a disparu, ils ont dû entrer en possession de la note de F.D.R.. L’auteur du rapport que je vous ai envoyé l’a vu à Berlin en octobre 1939.

William Phillips, l’ambassadeur américain en Italie, a également déclaré dans ses mémoires d’après-guerre que l’administration Roosevelt à la fin de 1938 était déterminée à faire la guerre aux côtés de la Grande-Bretagne et de la France. Phillips écrit : « En cette occasion et en bien d’autres occasions, j’aurais aimé lui dire franchement [au comte Ciano, le ministre italien des Affaires étrangères] qu’en cas de guerre européenne, les États-Unis seraient sans doute impliqués du côté des Alliés. Mais compte tenu de ma position officielle, je ne pourrais pas faire une telle déclaration sans les instructions de Washington, que je n’ai jamais reçues ».

 
Quand Anthony Eden revint en Angleterre en décembre 1938, il emporta avec lui l’assurance du président Roosevelt que les États-Unis entreraient dès que possible dans une guerre européenne contre Hitler si l’occasion se présentait. Cette information a été obtenue par le sénateur William Borah de l’Idaho, qui envisageait comment et quand donner cette information, mais il est mort dans sa salle de bain. L’histoire a été confirmée à l’historien Harry Elmer Barnes par certains des plus proches collègues du sénateur Borah à l’époque.

L’ambassadeur américain en Pologne, Anthony Drexel Biddle, était un collègue idéologique du président Roosevelt et un bon ami de William Bullitt. Roosevelt a utilisé Biddle pour pousser le gouvernement polonais à refuser d’entamer des négociations avec l’Allemagne. Carl J. Burckhardt, Haut Commissaire de la Société des Nations à Dantzig, rapporte dans ses mémoires d’après-guerre une conversation mémorable qu’il a eue avec Biddle. Le 2 décembre 1938, Biddle dit à Burckhardt avec une satisfaction remarquable que les Polonais étaient prêts à faire la guerre pour Dantzig. Biddle prévoyait qu’en avril, une nouvelle crise se développerait et que les dirigeants modérés britanniques et français seraient influencés par l’opinion publique pour soutenir la guerre. Biddle prédit qu’une guerre sainte contre l’Allemagne allait éclater.

Bernard Baruch, qui était le conseiller en chef de Roosevelt, se moque d’une déclaration faite le 10 mars 1939 par Neville Chamberlain, selon laquelle « la perspective des affaires internationales est tranquille ». Baruch était passionnément d’accord avec Winston Churchill, qui lui avait dit : « La guerre arrive très bientôt. Nous y serons et vous [les États-Unis] y serez ».

Georges Bonnet, ministre français des Affaires étrangères en 1939, a également confirmé le rôle de William Bullitt comme agent de Roosevelt pour pousser la France à la guerre. Dans une lettre à Hamilton Fish datée du 26 mars 1971, Bonnet écrit : « Une chose est certaine, c’est que Bullitt a fait tout ce qu’il pouvait en 1939 pour faire entrer la France en guerre ».

Edvard Beneš, l’ancien président de la Tchécoslovaquie, écrit dans ses mémoires qu’il a eu une longue conversation secrète à Hyde Park avec le président Roosevelt le 28 mai 1939. Roosevelt assura Beneš que les États-Unis interviendraient activement aux côtés de la Grande-Bretagne et de la France contre l’Allemagne dans la guerre européenne prévue.

Le chroniqueur américain Karl von Wiegand, qui était le principal chroniqueur européen du International News Service, rencontra l’ambassadeur William Bullitt à l’ambassade des États-Unis à Paris le 25 avril 1939. Plus de quatre mois avant le début de la guerre, Bullitt a dit à Wiegand : « La guerre en Europe a été décidée. La Pologne a l’assurance du soutien de la Grande-Bretagne et de la France, et ne cédera à aucune demande de l’Allemagne. L’Amérique sera dans la guerre peu après que la Grande-Bretagne et la France y entreront. Quand Wiegand a dit qu’à la fin, l’Allemagne serait poussée dans les bras de la Russie soviétique et du bolchevisme, l’ambassadeur Bullitt a répondu : « Et alors. Il n’y aura plus assez d’Allemands à la fin de la guerre pour être sensibles à la bolchevisation ».

Le 14 mars 1939, la Slovaquie dissout l’État tchécoslovaque en se déclarant république indépendante. Le lendemain, le président tchécoslovaque Emil Hácha a signé un accord formel avec Hitler établissant un protectorat allemand sur la Bohême et la Moravie, qui constituait la partie tchèque de la précédente entité. Le gouvernement britannique a d’abord accepté la nouvelle situation, estimant que la garantie britannique de la Tchécoslovaquie donnée après Munich avait été annulée par l’effondrement interne de cet État. Après la proclamation du protectorat de Bohême-Moravie, il est vite devenu évident que le nouveau régime jouissait d’une grande popularité parmi les gens qui y vivaient. Le danger d’une guerre entre les Tchèques et les Slovaques avait également été écarté.

Cependant, la réponse de Bullitt à la création du protectorat allemand sur la Bohême et la Moravie fut très défavorable. Bullitt téléphone à Roosevelt et, d’une voix « presque hystérique », l’exhorte à dénoncer l’Allemagne de façon dramatique et à demander immédiatement au Congrès d’abroger la loi de neutralité.

Les journalistes de Washington Drew Pearson et Robert S. Allen ont rapporté dans leur chronique nationale que le 16 mars 1939, le président Roosevelt « envoya un ultimatum virtuel à Chamberlain » demandant que le gouvernement britannique s’oppose fermement à l’Allemagne. Pearson et Allen rapportent que « le président a averti que la Grande-Bretagne ne pouvait plus s’attendre à un soutien moral ou matériel pour la vente d’avions, si la politique de Munich se poursuivait ».

Répondant à la pression de Roosevelt, le lendemain, Chamberlain mit fin à la politique de coopération de la Grande-Bretagne avec l’Allemagne lorsqu’il prononça à Birmingham un discours dénonçant amèrement Hitler. Chamberlain annonça également la fin de la politique britannique d’« apaisement », déclarant que la Grande-Bretagne s’opposerait désormais à toute nouvelle initiative territoriale d’Hitler. Deux semaines plus tard, le gouvernement britannique s’engageait formellement à la guerre en cas d’hostilités germano-polonaises.

Roosevelt a également tenté d’armer la Pologne pour qu’elle soit plus disposée à entrer en guerre contre l’Allemagne. L’ambassadeur Bullitt rapporta de Paris, dans un télégramme confidentiel à Washington le 9 avril 1939, sa conversation avec l’ambassadeur polonais Łukasiewicz. Bullitt a déclaré à Łukasiewicz que bien que la loi américaine interdise l’aide financière directe à la Pologne, l’administration Roosevelt pourrait être en mesure de fournir des avions de guerre à la Pologne indirectement via la Grande-Bretagne. Bullitt a déclaré : « L’ambassadeur de Pologne m’a demandé s’il ne serait pas possible pour la Pologne d’obtenir une aide financière et des avions des États-Unis. J’ai répondu que je croyais que la loi Johnson interdirait tout prêt des États-Unis à la Pologne, mais j’ai ajouté qu’il serait peut-être possible pour l’Angleterre d’acheter des avions au comptant aux États-Unis et de les remettre à la Pologne ».

Bullitt a également tenté de contourner la loi de neutralité et d’approvisionner la France en avions. Une conférence secrète de l’ambassadeur Bullitt avec le premier ministre français Daladier et le ministre français de l’aviation, Guy La Chambre, a discuté de l’achat d’avions américains pour la France. M. Bullitt, qui discutait fréquemment par téléphone avec M. Roosevelt, a proposé un moyen de contourner la loi sur la neutralité en cas de guerre. La suggestion de Bullitt était d’établir des usines d’assemblage au Canada, en supposant apparemment que le Canada ne serait pas un belligérant officiel dans la guerre. Bullitt a également organisé la venue aux États-Unis d’une mission secrète française pour acheter des avions à l’hiver 1938-1939. L’information sur l’achat secret d’avions américains par les Français s’est répandue lorsqu’un aviateur français s’est écrasé sur la côte ouest.

Le 23 août 1939, Sir Horace Wilson, le conseiller le plus proche de Chamberlain, se rendit auprès de l’ambassadeur américain Joseph Kennedy avec un appel urgent de Chamberlain au président Roosevelt. Regrettant que la Grande-Bretagne se soit engagée sans équivoque envers la Pologne en cas de guerre, Chamberlain se tourna maintenant vers Roosevelt comme dernier espoir de paix. Kennedy a téléphoné au Département d’État et a déclaré : « Les Britanniques ne veulent qu’une seule chose de notre part, à savoir que nous faisons pression sur les Polonais. Ils estimaient qu’ils ne pouvaient pas, compte tenu de leurs obligations, faire quoi que ce soit de ce genre, mais que nous le pouvions. »

Face à la possibilité de sauver la paix en Europe, le président Roosevelt a rejeté d’emblée l’appel désespéré de Chamberlain. Avec le rejet par Roosevelt, a rapporté Kennedy, le premier ministre britannique Chamberlain a perdu tout espoir. Chamberlain a déclaré : « La futilité de tout cela est la chose la plus effrayante. Après tout, nous ne pouvons pas sauver les Polonais. Nous ne pouvons que poursuivre une guerre de vengeance qui entraînera la destruction de toute l’Europe ». 

Conclusion

Le président américain Franklin Roosevelt et ses conseillers ont joué un rôle crucial dans la planification et le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. C’est ce que prouvent les documents secrets polonais ainsi que les nombreuses déclarations de dirigeants alliés très bien placés, bien connus et faisant autorité, qui corroborent le contenu des documents polonais.

John Wear

Republié à partir de Inconvenient History avec la permission de l’auteur ou de son représentant.

Traduit par Hervé, relu par jj pour le Saker Francophone

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