07 mai 2019

Crise sanitaire à venir : le Conseil d’Etat valide l'injection d'une "soupe vaccinale"


Double défaite pour la démocratie. Le Conseil d’Etat, influencé par les lobbys, a validé ce lundi le passage de 3 à 11 vaccins obligatoires pour les enfants. Il a également rejeté la demande de retrait de ceux qui contiennent de l’aluminium.

Dans la première décision, le Conseil d’Etat a débouté la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations, qui l’avait saisi pour contester l’extension du nombre de vaccins obligatoires.

Le passage de trois à onze vaccins obligatoires était voulu par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Les enfants nés à partir du 1er janvier 2018 doivent être vaccinés contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, l’haemophilius influenzae B, le virus de l’hépatite B, les infections invasives à pneumocoque, le méningocoque de sérogroupe C, la rougeole, les oreillons et la rubéole. Auparavant, seuls les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite étaient obligatoires.

Le Conseil d’Etat "a estimé" que cette extension n’était pas contraire au « droit à l’intégrité physique et au respect de la vie privée », car elle était justifiée « par la protection de la santé publique ». Il a rejeté les arguments de la Ligne nationale pour la liberté des vaccinations « compte tenu de la gravité de ces maladies rares, de l’efficacité de ces vaccins et de la nécessité de les rendre obligatoires pour atteindre une couverture vaccinale satisfaisante pour l’ensemble de la population ».

Les sels d’aluminium, toxiques, mais indispensables à la production des vaccins en grande série

Dans une décision distincte, le Conseil d’Etat a jugé que le gouvernement avait légalement le droit de refuser de retirer les vaccins obligatoires contenant de l’aluminium. « Le rapport entre les bénéfices et les risques des vaccins contenant des sels d’aluminium est favorable et les autorités sanitaires ont donc pu légalement refuser leur retrait », a-t-il estimé.

Il avait été saisi sur cette question par quelque 3000 personnes. Elles contestaient le refus de la ministre de la Santé d’obliger les fabricants de vaccins à ne pas utiliser de sels d’aluminium comme adjuvants, des substances utilisées pour accroître l’efficacité de certains vaccins en augmentant la réponse immunitaire.

Les sels d’aluminium sont le plus ancien adjuvant utilisé, depuis les années 1920, et sont présents dans de nombreux vaccins. Mais certaines études estiment que l’aluminium des vaccins est dangereux et peut provoquer des maladies.

« Aucun lien de causalité n’a pu être établi, à ce jour, entre les sels d’aluminium présents dans huit vaccins obligatoires et les maladies auto-immunes ou l’autisme », afirme le Conseil d’Etat, selon qui « le recours à ces sels d’aluminium est, en l’état des connaissances scientifiques, indispensable à l’efficacité de la vaccination elle-même ». « Ces produits, utilisés depuis 1926, sont bien tolérés et très efficaces et ne pourraient être remplacés dans l’immédiat », ajoute-t-il. 
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.