20 février 2019

Ardisson : « C’est une stratégie pourrie du gouvernement de faire passer les Gilets jaunes pour des antisémites »

Laïcité à deux vitesses - Le port de la kippa pour un non juif, même dans une synagogue, n'est pas obligatoire. Parallèlement, Macron a refusé de bénir le cercueil de Johnny Hallyday.
Le 17 février, les chroniqueurs et les invités des Terriens du dimanche sont revenus sur les actes antisémites ayant eu lieu depuis une dizaine de jours en France, dont certains – comme les tags anti-juifs découverts sur deux portraits de Simone Veil ou les injures proférées à l’encontre d’Alain Finkielkraut – se sont déroulés en marge des manifestations des Gilets jaunes.

Chroniqueur de l’émission présentée par Thierry Ardisson, l’avocat franco-israélien Gilles-William Goldnadel a dénoncé les raccourcis qui voudraient faire croire que les Gilets jaunes seraient le symbole de la recrudescence de l’antisémitisme en France.

Dénonçant une forme de manipulation politique, il a expliqué que les attentats et les assassinats commis contre les juifs étaient exclusivement le fait d’islamistes radicaux.

« Je regarde simplement qui a assassiné Ilan Halimi, qui a assassiné Sarah Halimi, qui a assassiné Mireille Knoll et qui a fait l’Hyper Cacher. Le reste n’est que bruit médiatique », a-t-il souligné.

Des propos auxquels souscrit Natacha Polony, directrice de la rédaction du journal Marianne et chroniqueuse de l’émission présentée par Thierry Ardisson. Elle a également rappelé le massacre perpétré en 2012 par Mohamed Merah au sein de l’école juive Ozar Hatorah où le terroriste islamiste avait sauvagement abattu un professeur et trois enfants âgés de 3, 6 et 8 ans.

« La montée de l’antisémitisme est dramatique. […] Je ne voudrais pas qu’elle soit instrumentalisée politiquement », a ajouté la journaliste.

Des propos qui font d’ailleurs écho à ceux prononcés récemment par Zineb el-Razhoui, ancienne plume de Charlie Hebdo :

« Je ne dis pas qu’il n’y a pas d’antisémitisme résiduel qui pourrait connaître une forme de résurgence, mais celui qui tue, c’est l’antisémitisme islamique », avait ainsi affirmé la jeune femme sur C-News le 13 février.

« J’en ai marre que l’on me traite d’antisémite »

Présent sur le plateau, Jérôme Rodrigues – figure emblématique des Gilets jaunes – a confié que ses deux arrière-grands-pères avaient été déportés pendant la Seconde Guerre mondiale.

« Mes deux arrière-grands-pères ont porté le pyjama rayé, d’accord ? Voilà, c’est tout ce que j’ai à dire. J’en ai marre que l’on me traite d’antisémite », s’est-il indigné.

Et Thierry Ardisson de dénoncer à son tour la tentative d’instrumentalisation du gouvernement qui multiplie les sous-entendus depuis plusieurs mois, parlant de « peste brune » et de « lèpre qui monte » pour diaboliser adversaires politiques et « Gaulois réfractaires ».

« C’est une stratégie pourrie de la part du gouvernement français de vouloir faire passer les Gilets jaunes pour des antisémites », conclut le présentateur de l’émission.

Source

Les Français ne sont pas antisémites, mais le gouvernement, aidé du CRIF, est prêt à tout pour stopper la révolte citoyenne en cours. En politique il n'y a pas de hasard, la coïncidence des actes antisémites qui s'enchainent maintenant n'existe que pour tenter désespérément de discréditer le mouvement en cours et le faire enfin interdire.

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