27 novembre 2018

6 des 7 raffineries françaises en grève. Les « gilets jaunes » en appui aux blocages

 
Photo : Ouest-France
 
Dans le cadre des négociations annuelles obligatoire (NAO), six des sept raffineries de l'hexagone sont entrées en grève. Dans le même temps, des « gilets jaunes » sont venus en appui, bloquant aux côtés des grévistes la raffinerie de la Mède dans les Bouches du Rhône. Dans quatre d'entre elles, la grève est d'ores et déjà reconduite à demain. 

Le mercredi 21 novembre, la grève était de mise dans 6 des 7 raffineries de l’hexagone, à l’occasion des négociations annuelles obligatoires (NAO). Un mouvement supposé durer à l’origine deux jours, mais qui semble se poursuivre. En effet, ce vendredi 23 novembre, la raffinerie de Grand Puits est totalement bloquée et 4 raffineries ont d’ores et déjà appelé à poursuivre le mouvement.

La question de la convergence avec le mouvement des gilets jaunes est évidemment brulante à la veille de la manifestation nationale du 24 novembre à Paris. La convergence des intérêts est évidente entre les grévistes et les gilets jaunes. Plusieurs d’entre eux sont allés prêter main forte aux salariés pour bloquer la raffinerie de la Mède dans les Bouches du Rhône.

Une aspiration à la convergence qui montre la voie à suivre. En effet, alors que les « gilets jaunes » ont largement mis à la défensive le gouvernement, des secteurs du mouvement ouvrier commencent à se mettre en mouvement. A l’exact opposé de la stratégie déployée par les organisations syndicales, et en particulier de la CGT et FO, les travailleurs doivent aujourd’hui entrer de plein pied dans la danse, par leur méthode – la grève et le blocage – et en refusant le morcellement des luttes qui profite au gouvernement et à Macron.

Julian Vadis

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