02 mai 2018

Le monde d'Orwell, c'est maintenant : le radar anti-téléphone au volant arrive...


Des Australiens l’ont inventé et les Anglais vont l’adopter. Reste à savoir si vous allez l’adorer…

Souriez, vous êtes flashés. Tout comme le radar de vitesse, le radar de portable est avant tout un boîtier appareil photo. Placé plus haut, comme sous un pont ou tunnel, il va shooter autant votre plaque d’immatriculation que le conducteur, à travers le pare-brise. La photo est ensuite analysée par un programme de reconnaissance qui déterminera si vous aviez un téléphone à la main, à l’oreille, voire un casque-oreillette.

Si oui, vous recevrez directement votre amende : 135 euros d’amende et la perte de trois points sur votre permis. On verra si vous souriez toujours à ce moment-là.


Ça capte mal ? Vous pouvez râler, il n’empêche que malgré les premières lois sur l’usage du mobile en voiture en 2003, les Français conservent cette mauvaise habitude. En 2017, les infractions dues au portable étaient responsables de la perte d’un point sur douze en France. Résultat : les chiffres de mortalité ne cessent d’augmenter.

L’usage de portable en voiture multiplierait par 3 le risque d’accident ; l’envoi d’un SMS les multiplierait par 23.

Pour rappel : la loi condamne l’utilisation du portable en voiture, peu importe que celle-ci soit à l’arrêt (bouchon, feu rouge) ou en train de rouler. Amis du bluetooth, vous allez devoir lâcher le « Je vous l’avais bien dit ! » car l’oreillette aussi est punie. L’an prochain, une loi complémentaire entrera même en vigueur en cas de constat d’une seconde infraction au Code de la route consécutive ou simultanée au constat d’utilisation du téléphone. Son effet : un retrait de permis immédiat pour 72 heures maximum. Ça va rentrer cette fois ?

La route du bon côté. Après les radars automatiques et ceux aux feux rouges, on peut craindre ce nouveau moyen de traire les vaches à lait que sont les automobilistes. D’autant que le radar à portable, créé par les Australiens de One Task, a été testé à Sydney. Installé sur une autoroute, il a flashé plus de 1000 conducteurs fautifs mais avec une marge d’erreur annoncée de 10 %. En plus ou en moins ? Confiante, l’Angleterre vient de décider de l’adopter.

Soyez tranquilles : avant qu’il arrive sur nos bonnes vieilles routes nationales, il faudra adapter le système puisque, contrairement à ces insulaires, nous conduisons à droite. À moins de vouloir flasher nos passagers ?

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